Il est parfois des moments où on ne peut résister à la tentation de promouvoir les déclarations de la concurrence, tant elles sont savoureuses et édifiantes... Dans une interview accordée au "bondy blog", l'actuel député UMP de notre circonscription livre le fond de sa pensée sur un certain nombre de sujets qui ont marqué l'actualité de nos villes au cours des derniers mois. Florilège.
En réponse à une question sur l'action dans les quartiers du gouvernement qu'il soutient : "concernant la sécurité, les deux mots rapides et peut-être malheureux de racaille et kärcher et la mort de Zyed et Bouna ont provoqué une crispation malgré l'amélioration". Mon commentaire : pour Eric Raoult, la situation dans nos quartiers se serait donc améliorée. C'est un avis que je ne partage pas. Ce qui s'est passé en octobre et novembre 2005 ne serait qu'une crispation. Je crains que ce ne soit plus grave. L'emploi des mots "kärcher" et "racaille" par Nicolas Sarkozy, le candidat qu'il soutient pour l'élection présidentielle, serait "peut-être" malheureux. Le peut-être est de trop, c'est le moins que l'on puisse dire !
En réponse à une question sur Le Raincy dont il a déclaré qu'il s'agirait d'une "enclave en territoires occupés" : "Je n'ai pas dit cela en interview, j'ai dit cela devant les jeunes de l'Union des étudiants juifs de France et j'ai été applaudi". Mon commentaire : ce qui compte, c'est ce que l'on dit, pas le public devant lequel on le dit ! Pour ma part, je tiens le même discours à la synagogue, à la mosquée, au temple, à l'église, dans la rue, dans ma salle de bains, devant les journalistes, en réunion publique, le matin, le soir...
"C'est vrai, ce propos peut, hors contexte, passer pour une connerie. Chacun son kärcher et sa racaille. C'est comme Chirac avec l'Iran. Ce n'est pas toujours facile de bosser avec les journalistes". Mon commentaire : parole d'un expert qui goûte pourtant la fréquentation des journalistes à l'excès, au détriment du reste...
En réponse à une question sur la construction de logements sociaux au Raincy : "Je ne trouve pas la place pour construire". Mon commentaire : le maire du Raincy est moins doué que les promoteurs immobiliers qui arrivent, eux, à trouver des terrains pour construire de nombreuses résidences de standing dans sa commune. En vérité, je préférerais qu'il continue de dire, comme il le faisait avant, qu'il ne veut pas de ce type de logements dans sa ville parce que cela pourrait déplaire à ses électeurs. Ce serait plus franc.
"Le plan d'occupation des sols ne me le permet pas". Mon commentaire : mais au fait, ne serait-ce pas le Conseil municipal, sur proposition du maire, qui adopte le plan d'occupation des sols (désormais plan local d'urbanisme) au Raincy comme partout ailleurs ?
Voilà, c'est tout pour ce soir. D'autres perles vous attendent si vous avec le courage de consulter l'intégralité de cette interview sur http://yahoo.bondyblog.fr.
Bonne fête à tous les amoureux !
sur le plan d occupation des sols on peu lire que monsieur raoult connait bien ses dossiers!!!!!! qu il declare le raincy comme un etat independant les mots democratie et egalite ne doivent pas etre dans son vocabulaire.
RépondreSupprimerBonsoir à tous !
RépondreSupprimerLors des élections municipales anticipées sur Romainville, Eric Raoult a rencontré les administrés et a pour l'occasion tenu un discours digne de lui.
Petite vidéo où il ne parle pas de karcher, mais de poubelles ! Poubelles "magiciennes" qui transforment un communiste en socialiste ou vice versa, Je vous laisse découvrir ...
adch Romainville
On trouve cette vidéo, effectivement édifiante sur la manière de faire de la politique de M. Raoult en tapant : http://adchromainville.canalblog.com/archives/2007/02/08/3937336.html
RépondreSupprimerPour la petite histoire, la liste soutenue par M. Raoult a fait moins de 14% au 2e tour !!!
Je médite ...et je ne comprends plus très bien .... Pascal, peux-tu nous expliquer pourquoi Monsieur Bayrou se dit être "au centre", alors que son représentant sur Romainville, à bien fait un report de voix vers la liste UMP ?
RépondreSupprimerEst-ce une erreur de penser que L'aventure coûteuse de la gratuité des cantines scolaires, n'est qu'un argument politique pour ratisser large ? :-)