mardi 30 octobre 2007

Le fruit d'une véritable réflexion

Dans quelques jours s'ouvrira au sein du Parti socialiste la période de dépôt des candidatures, en vue des élections municipales et cantonales de mars 2008.

Conseiller général du canton de Livry-Gargan (qui épouse exactement les limites de la commune) depuis mars 1994, membre du Conseil municipal de la ville depuis juin 1995, j'ai pris le temps de la réflexion personnelle avant de me déterminer.

Etre l'élu de ma ville et de mon département est tout à la fois un honneur et une mission qui me passionne. Chaque matin, en me levant, je me dis que j'ai beaucoup de chance d'avoir disposé à quatre reprises (deux fois pour les élections cantonales et deux fois pour les élections municipales) de la confiance de mes concitoyens et d'être, grâce à cette confiance, en situation d'agir pour ce que je crois être le bien commun. J'y mets toute la sincérité, toute l'énergie, tout le sérieux et tout l'enthousiasme dont je suis capable.

Pour autant, prendre la décision de se représenter ne va pas de soi à mes yeux. Les élus locaux connaissent peu de répit. Exercer convenablement ce type de mandat signifie ne pratiquement jamais s'arrêter, être constamment disponible, week-ends et jours fériés compris, presque tout au long de l'année. Ce choix n'est pas que personnel : il concerne aussi ceux qui partagent ma vie, mon épouse et mes enfants. Se représenter, c'est aussi accepter d'être souvent critiqué, rarement remercié. Pas toujours facile à admettre, quand on a fait de son mieux...

A ces considérations personnelles et familiales, s'ajoute une réflexion plus collective : suis-je le mieux placé (ou le moins mal placé !), parmi les candidats possibles, pour emporter les élections à venir et réussir le prochain mandat ? Pour essayer d'en juger, il est important d'écouter ses amis, de porter un regard lucide sur son action passée et de vérifier qu'on porte toujours une vision et des projets pour l'avenir.

Tels sont les éléments de réflexion qui m'ont guidés au cours des dernières semaines. J'y ai apporté les réponses suivantes : ma motivation est intacte, beaucoup de proches et de moins proches m'encouragent à poursuivre l'aventure et les miens sont d'accord pour l'accepter, je crois avoir honorablement rempli ma mission durant les mandats qui s'achèvent, j'ai le sentiment que beaucoup restera toujours à faire et j'ai une idée précise de ce que j'ai envie de proposer aux Livryennes et aux Livryens pour la période 2008-2014.

Voilà pourquoi j'ai décidé de solliciter de nouveau la confiance de mes amis, puis de l'ensemble des électrices et des électeurs livryens aux élections cantonales de mars prochain en tant que candidat au renouvellement de mon mandat de conseiller général de Livry-Gargan. Comme en 2001, je solliciterai aussi la confiance des socialistes pour être leur chef de file aux élections municipales, sur la liste de large rassemblement que je souhaite voir conduite par notre maire, mon ami Alain Calmat.

J'espère être capable, au cours des prochains mois, de faire partager ma démarche au plus grand nombre possible de Livryennes et de Livryens. C'est en tout cas animé par ce désir que je pars une fois de plus en campagne.

mercredi 10 octobre 2007

Du nouveau pour les personnes handicapées en Seine-Saint-Denis

La lecture des récents articles de presse décrivant la préparation des élections municipales et cantonales en Seine-Saint-Denis ne me fait pas regretter d'avoir pris du recul avec les affaires internes du Parti socialiste et de concentrer désormais mon activité sur mes mandats au Conseil général et à Livry-Gargan...

A cet égard, la journée d'hier était une journée heureuse, comme l'est toujours le moment où un dossier sur lequel on travaille depuis longtemps trouve son aboutissement et sa concrétisation. Avec le président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis et mon ami Serge Méry, vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France et vice-président du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF), nous inaugurions "PAM 93", le nouveau service public de transport spécialisé pour les personnes handicapées habitant dans notre département.

Serge Méry avait lancé cette idée dès l'arrivée de la gauche à la tête du Conseil régional en 1998. Je me souviens qu'il avait convié tous les élus départementaux en charge des transports et des personnes handicapées pour nous proposer le principe de ce dispositif. J'avais été tout de suite très intéressé pour la Seine-Saint-Denis par ce qui n'était pas encore qu'un projet à contruire. En effet, le Conseil général apporte un soutien conséquent aux déplacements des personnes handicapées, qui bénéficient depuis très longtemps de la carte améthyste leur permettant de se déplacer gratuitement toute l'année sur l'ensemble du réseau de transports collectif de la région. Notre département est aussi attentif à l'accessibilité des lieux et de la voirie qui dépendent de lui. En revanche, peu de réponses étaient offertes aux personnes qui ne peuvent pas utiliser les transports en commun, même lorsqu'ils sont adaptés.

Le service "PAM 93" (Pour aider à la mobilité) répond désormais à cette préoccupation. Il permet à toutes les personnes reconnues invalides à 80% de s'adresser à un service disposant de véhicules adaptés et de personnels formés, qui assurera leur transport 7 jours sur 7 de 6h à minuit, dans l'ensemble du territoire régional. Le financement apporté à parts égales par le Conseil régional d'Ile-de-France, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis et le STIF, permet de limiter la participation des usagers à 6€ pour une course en Seine-Saint-Denis, à Paris et dans les communes limitrophes; à 9€ pour une destination vers les autres communes des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne; à 15€ pour une destination en grande couronne.

Pour aboutir, il a fallu dépasser les complexités juridiques d'un système fondé sur le principe de la délégation de service public, tenir compte des changements législatifs intervenus en cours de route (loi du 11 février 2005, transfert du STIF au Conseil régional...), convaincre pour obtenir les financements nécessaires (environ 1 000 000€ par an pour le Conseil général).

Voilà pourquoi, voir les premiers usagers effectuer leurs premiers voyages était hier un moment si agréable, un moment durant lequel on a le sentiment de ne pas avoir travaillé pour rien !

Pour tout renseignement : 0810 0810 93 (numéro azur) ou http://www.pam93.info/