mercredi 17 décembre 2014

Un engagement supplémentaire tenu




A l’occasion de sa visite à Clichy-sous-Bois, durant la campagne présidentielle de 2012, mon ami Olivier Klein avait tenu à faire découvrir à François Hollande le Chêne-Pointu, en dehors de la présence de toute caméra.

Quelques semaines plus tard, lors des élections législatives, je m’étais engagé à agir « pour la mise en place d’un nouveau projet de renouvellement urbain concernant le quartier du Bas-Clichy ».

La mobilisation et l'opiniâtreté des élus de Clichy-sous-Bois a reçu une écoute attentive, concrétisée par l’adoption d’une nouvelle liste des 200 quartiers qui bénéficieront du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Le Bas-Clichy et les Bois-du-Temple y ont été enfin pris en compte.

Alors que vient d’être marqué le 10e anniversaire de la première série de Projets de renouvellement urbain (PRU), qui a transformé radicalement le visage de ce qui était le Grand-Ensemble du plateau de Clichy/Montfermeil, c’est une très grande satisfaction de savoir que l’Etat va désormais démultiplier son action dans les autres quartiers de notre circonscription qui en avaient le plus grand besoin.

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, que j’ai votée en février dernier, prévoit d’investir 5 milliards d’euros à destination des quartiers défavorisés, qui subissent davantage le chômage, la précarité, la désertion des services publics et de tout ce qui contribue au lien social.

La carte des quartiers retenus pour bénéficier de ces dispositions a été dévoilée, ce mardi 16 décembre, à l’occasion d’une visite du président de la République dans le Pas-de-Calais.

Le NPNRU a pour ambition d’améliorer la vie quotidienne des habitants. Concrètement, il se manifestera par la signature d’un contrat entre l’Etat et la ville, afin de permettre la mobilisation de l’ensemble des politiques publiques d’éducation, d’emploi, de justice, de sécurité, de transport et de santé.

Les habitants participeront à la réflexion sur la rénovation de leur quartier, au sein d’un « conseil citoyen », sans l’avis duquel aucun projet ne pourra être lancé.

Après le sauvetage du projet de métro automatique « Grand Paris Express », après la relance du projet de construction d’un nouveau commissariat pour la circonscription de police de Livry-Gargan, Coubron et Vaujours, après l’ouverture d’une agence de Pôle emploi pour les habitants de Clichy-sous-Bois et Montfermeil, après l’amélioration des moyens de l’Education nationale dans les établissements scolaires des six villes de la circonscription et notamment le renforcement de l’éducation prioritaire à Clichy-sous-Bois et Montfermeil annoncé aujourd’hui, les dossiers de notre circonscription sur lesquels je m’étais engagé avancent avec cette majorité.

D’autres enjeux essentiels pour notre territoire continuent de me mobiliser, comme par exemple la modernisation du Groupement hospitalier intercommunal du Raincy/Montfermeil sur laquelle j’ai appelé l’attention du gouvernement dans l’hémicycle le 25 novembre dernier, où les effectifs de la police nationale dans les 3 commissariats de notre circonscription pour lesquels je suis en discussion régulière avec le ministre de l’Intérieur au titre notamment de ma fonction de rapporteur du budget de l’Etat pour la sécurité.

Si le député a pour missions premières de participer à l'élaboration de la loi et de contrôler son application, il se doit aussi -selon moi- de relayer auprès du gouvernement les dossiers stratégiques du territoire dont il est l'élu. Cela avait beaucoup manqué par le passé. Je m'efforce, à ma place et en lien avec les élus locaux, de contribuer à combler ces retards, pour que notre vie quotidienne change.

samedi 13 décembre 2014

Replacer l'égalité au coeur du combat de la gauche




Mercredi 10 décembre dernier, la fondation Jean-Jaurès a lancé un programme de réflexion sur le thème de l’égalité, avec une première grande conférence autour du Premier ministre Manuel Valls.

A cette occasion, le chef du gouvernement a prononcé devant une salle comble un discours fondateur, qui lui a donné l’occasion d’exprimer sa vision de la gauche moderne, de l’avenir qu’elle doit incarner, de sa responsabilité face à l’exercice du pouvoir.

L’exigence d’égalité fait partie de l’identité et du patrimoine de tous les Français, qui refusent, depuis la révolution de 1789, que la naissance dicte le destin des individus. Cet héritage a forgé notre modèle social et fait de la France l’un des pays les moins inégalitaires au monde.

Cette situation ne doit pas cependant conduire à fermer les yeux sur le ressenti d’un nombre croissant de Français : pour beaucoup, l’égalité est devenue un mythe, une promesse non tenue de la République. Les uns se sentent relégués dans des territoires enclavés, oubliés, où les services publics se raréfient. Les autres considèrent à raison que l’école ne joue plus son rôle d’ascenseur social. L’accès à un emploi durable, à un logement digne situé à distance raisonnable de son lieu de travail, à des soins de qualité semblent encore à beaucoup un objet de conquête.

Ce constat lucide, le Premier ministre l’a rappelé, au nom du devoir de vérité. Il a aussi affirmé que la responsabilité de la gauche était de réinvestir pleinement ces combats pour le progrès, contre les conservatismes et les rentes de situation, contre la reproduction sociale et les déterminismes.

La majorité y travaille depuis le début du quinquennat, avec notamment la sauvegarde de notre système de retraites prenant en compte pour la première fois la pénibilité dans le calcul des droits, avec un réinvestissement massif de l’Etat en faveur de l’éducation, avec les nouvelles avancées pour renforcer l’égalité Femme/Homme...

La gauche doit toutefois réinventer les réponses et les solutions qu’elle doit porter dans ce combat pour l’égalité et s’adapter aux évolutions de notre société. Aujourd’hui, la seule redistribution ne suffit plus à juguler les inégalités. Il convient que la gauche réfléchisse davantage aux moyens de prévenir les inégalités, avant qu’elles n’apparaissent, plutôt que de ne se concentrer que sur les remèdes pour les faire reculer, à posteriori.

Tel est, pour la gauche moderne et singulièrement pour les socialistes, l’enjeu des prochaines décennies.

mercredi 3 décembre 2014

Après l'élection d'un nouveau président de l'UMP...




Ainsi donc, Nicolas Sarkozy, après avoir été durant cinq années président de la République, a souhaité redevenir président… de l’UMP. Et c’est chose faite depuis samedi.

Je me garderai bien de porter un jugement sur son score ou l’organisation qu’il propose pour ce parti. C’est l’affaire de l’UMP.

Je ne m’étendrai pas davantage sur les onze dossiers judiciaires dans lesquelles il est cité. C’est l’affaire des militants qui l’ont choisi. Pour notre part, depuis l’élection de François Hollande, nous écartons systématiquement de toute responsabilité ceux d’entre nous qui sont mis en cause par la justice, afin de leur laisser toute latitude d’assurer librement leur défense.

Je ne disserterai pas non plus sur les modalités d’organisation de l’éventuelle primaire de la droite, qui semble mobiliser toutes ses énergies. Nous avons, en notre temps, montré le chemin.

Ce qui m’intéresse ou plutôt qui m’intéresserait, c’est de savoir la place que l’opposition entend tenir dans le débat démocratique, d’être éclairé sur le chemin qu’elle propose aux Français.

Depuis l’été 2012, nous menons une politique dont le cap est de redresser la situation économique, financière et sociale d’un pays que la droite a laissé dans une situation de quasi-faillite et de désespérance, après dix années d’exercice des responsabilités.

Malgré un contexte économique qui demeure très dur, de premiers résultats sont au rendez-vous : nous avons notamment évité la banqueroute de l’Etat et même réduit de plus d’un quart son déficit, nous avons sauvé et introduit de la justice dans le financement de notre système de retraite par répartition, nous commençons à redonner de l’oxygène aux services publics de l’éducation, de la santé et de la sécurité, totalement asphyxiés durant le précédent quinquennat.

D’autres résultats tardent à venir, notamment en matière de lutte contre le chômage qui augmente de manière continue depuis 2008.

J’attends donc de savoir ce que proposent ceux qui ont échoué hier et qui promettent de réussir aujourd’hui, par un autre chemin que celui que nous suivons.

Quelles dépenses proposent-ils par exemple de supprimer pour faire trois fois plus que les économies sans précédent que nous avons engagées, eux qui ont augmenté la dépense publique de 120 milliards de 2008 à 2012 et qui s’opposent à toutes les propositions que nous faisons en ce sens. Quel est leur projet pour l’avenir de nos retraites, pour l’éducation, pour la santé ?

Je forme aussi le vœu (pieu ?) que, face aux enjeux auxquels nous sommes confrontés, à la menace terroriste, à la place de la France dans le monde, au rejet de notre démocratie représentative par un nombre de plus en plus préoccupant de citoyens, nous sachions parfois abandonner les postures pour savoir trouver des moments de nécessaire rassemblement sur l’essentiel.

Ce serait un progrès utile à la France et à tous les Français, afin qu’ils regardent de nouveau notre chère vie publique avec intérêt et confiance.

mercredi 26 novembre 2014

Loin des caricatures et du tintamarre, la gauche agit efficacement pour la sécurité




Les chiffres annoncés la semaine dernière viennent confirmer, loin des critiques sur un prétendu angélisme ou laxisme de gauche, que la sécurité des français est bien une priorité du gouvernement, qui obtient des résultats.

La droite a toujours voulu faire de la sécurité un fonds de commerce électoral, malgré son échec dans ce domaine. Après dix années de pouvoir, son bilan était désastreux : 13 700 postes de policiers et de gendarmes supprimés, dégradation des conditions de travail des forces de l’ordre notamment en raison d’une baisse de 17 % des crédits d’investissement durant le seul quinquennat de Nicolas Sarkozy, trucage grossier des statistiques de la délinquance dans le seul but de tenter d’abuser les Français.

Depuis 2012, nous avons voulu faire de la sécurité des Français une priorité, avec la justice, l’éducation et la jeunesse. 

Ainsi, dès le budget 2013, il a été mis fin à la réduction des effectifs. Environ 500 postes sont même de nouveau créés chaque année dans la police et la gendarmerie, en dépit de la situation budgétaire très difficile que nous avons trouvée. En trois ans, nous avons ré-abondé les crédits d’investissement de 9 %, afin de résorber une partie du retard logistique creusé durant la période précédente. Un plan spécifique de lutte contre les cambriolages a été mis en place en septembre 2013.

Les indicateurs qui émergent du nouvel outil de mesure statistique de la délinquance -reconnu comme un outil fiable et indépendant pour tous les spécialistes- attestent que cette politique commence à porter ses fruits. Au cours des douze derniers mois, les vols à main armée ont reculé de près de 15 % (2013 ayant par ailleurs été l’année la meilleure de la décennie), les violences crapuleuses (agressions dans le but de voler) ont régressé de 9,4 % et les cambriolages de résidences principales ont diminué de 4,3 % (ce qui représente 10 000 domiciles de moins).

D’autres indicateurs demeurent toutefois plus préoccupants, notamment s’agissant l'augmentation de la cybercriminalité et de la recrudescence des violences intra-familiales, qui justifient la mise en place de nouveaux plans de prévention.

La direction dans laquelle s’est engagé le gouvernement pour améliorer la sécurité des Français est donc la bonne, même si ce combat est encore loin d’être gagné. Les actions entreprises, grâce à l’engagement sans faille et à l’esprit républicain de nos forces de l’ordre, doivent être poursuivies dans la durée. Elles confirment que la protection de tous et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sont désormais bien inscrits
dans l’ADN de la gauche de gouvernement.