vendredi 30 mai 2008

Les Grands lacs de Seine et nous


Peu de gens connaissent les Grands lacs de Seine. Cet établissement public, constitué par la ville de Paris et les Conseils généraux des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, gère à ce jour quatre grands lacs-réservoirs qui ont pour vocation de réguler le cours du fleuve et de trois grandes rivières du bassin de la Seine (Seine, Marne, Aube, Yonne). Le but est de limiter les crues l'hiver et de soutenir le débit (l'étiage) l'été pour garantir la ressource en eau de l'agglomération parisienne (l'eau qui arrive dans notre robinet à Livry-Gargan et dans les villes voisines vient de la Marne). Concrètement, il s'agit de prélever de l'eau dans le fleuve et les rivières entre novembre et mai au moyen d'un canal d'amenée, de stocker cette eau dans un lac artificiel et de la restituer progressivement de juin à octobre, au moyen d'un canal de restitution. La capacité totale de stockage des quatre lacs-réservoirs des Grands lacs de Seine correspond à la superficie de la ville de Paris sur trois étages...

Consécutivement aux élections municipales et cantonales de mars dernier, l'établissement public des Grands lacs de Seine, comme de nombreux autres organismes, a procédé au renouvellement de ses instances pour les trois prochaines années. J'en ai été réélu président, fonction que j'occupe depuis 2001. A cette occasion, j'ai rappelé les grands axes du programme de travail que j'entends mettre en oeuvre :

- poursuivre la gestion optimale des ouvrages pour permettre de remplir au mieux leur double mission : protéger l'agglomération parisienne des crues et garantir ses ressources en eau en cas de sécheresse,

- engager les travaux nécessaires à la pérennité des deux lacs-réservoirs les plus anciens : le barrage de Pannecière (Nièvre) mis en eau en 1949 et le lac de la forêt d'Orient (Aube) inauguré en 1966,

- conduire les études détaillées préalables au projet de réalisation à l'horizon 2015 d'un cinquième ouvrage, exclusivement dédié à la lutte contre les grandes crues : le projet de la Bassée (Seine-et-Marne),

- réfléchir à un élargissement des collectivités constituant l'établissement public des Grands lacs de Seine, pour lui permettre de disposer d'une assise à l'échèle de l'ensemble du bassin de la Seine (ou du moins sur la partie amont de l'agglomération parisienne du bassin),

- trouver les financements indispensables pour la réalisation de ces grands projets,

- mieux faire connaître du Grand public le rôle et l'action des Grands lacs de Seine.




dimanche 18 mai 2008

A propos du Syndicat des eaux d'Ile-de-France...


Le Syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF) -qui compte parmi ses 142 communes adhérentes les villes de Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois, Coubron, Montfermeil, Le Raincy et Vaujours- a procédé jeudi dernier au renouvellement de ses instances pour six ans, consécutivement aux élections municipales de mars dernier.

La gestion de l'eau est une question qui suscite désormais un intérêt croissant des élus, des associations et des citoyens, ce qui conduit la presse à en parler de plus en plus. Je m'en réjouis. Ce sujet complexe engendre parfois des polémiques, fondées -de manière délibérée ou par manque d'information- sur des éléments inexacts. Je le déplore.

Choisi à l'unanimité par les délégués socialistes du Comité syndical du SEDIF, je viens d'être réélu vice-président de cet organisme important, en obtenant l'ensemble des voix des 142 délégués, sans exception et toutes tendances politiques confondues.

J'entends exercer ce mandat dans la clarté et dans le respect du texte d'orientation adopté -sur ma proposition- par les délégués des 66 communes de gauche du Syndicat. J'en rends public le contenu sur ce blog :

Vitale pour l’Homme, l’eau ne peut être considérée comme un bien de consommation, même si sa fourniture aux usagers a un coût.

La loi a reconnu aux communes et donc à ses élus, la responsabilité d’assumer le service public de la production et de la distribution de l’eau potable dans notre pays. Dans ce cadre, les délégués des communes regroupées au sein du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France doivent être, dans leur diversité, les porteurs des priorités suivantes :

- garantir la qualité sanitaire, la sécurité et la continuité de l’alimentation en eau à hauteur des besoins des territoires que le SEDIF a la mission de desservir,

- remplir cette mission en préservant l’environnement, en veillant au respect d’une ressource qui fait défaut à tant de populations de notre planète et en participant à la solidarité avec les territoires du monde qui souffrent du manque d’eau potable,

- maîtriser les coûts du service de l’eau et leur évolution au cours des prochaines années, en assurant une transparence totale de la gestion de ce service, afin de garantir aux usagers qu’ils bénéficieront bien des meilleures prestations au meilleur prix.

La mandature qui s’ouvre est marquée par le terme, au 31 décembre 2010, du contrat de régie intéressée qui lie le SEDIF à la société Véolia (ex Compagnie générale des eaux) depuis 1962. Malgré les nombreux avenants apportés au fil du temps à ce contrat, sa forme actuelle n’est plus adaptée au cadre législatif et réglementaire en vigueur. Le SEDIF doit donc, à l’occasion de cette échéance, décider d’un nouveau mode de gestion, qui ne pourra en aucun cas être la reconduction de la situation actuelle.

Par conviction, les délégués signataires du présent appel sont favorables à une gestion publique de l’eau, sous forme d’une régie publique.

Le Comité sortant unanime a mis à l’étude les quatre scénarii juridiques possibles pour l’avenir. Nous entendons que ces différentes options fassent l’objet d’une étude détaillée et d’un débat approfondi devant le Comité syndical mais aussi au sein des Conseils municipaux et avec les usagers, afin qu’une décision démocratique et éclairée, permettant de répondre aux priorités ci-dessus énoncées, soit prise dans des délais compatibles avec la mise en œuvre de toutes les options étudiées.

Nous sommes déterminés à continuer de peser, au sein du Comité et par la voix de nos représentants au Bureau, sur les décisions stratégiques et la gestion quotidienne du Syndicat. Nous réaffirmons notre attachement au SEDIF et notre volonté d’engager la recherche de synergies avec les autres collectivités de l’agglomération parisienne gérant des services de l’eau, en particulier la ville de Paris.

Sans remettre en cause la représentation de chacune des communes membres, nous nous engageons à œuvrer pour une évolution de la gouvernance du Syndicat permettant de prendre en compte la représentativité des populations desservies et de mieux les associer à la gestion du service public de l’eau.

mercredi 7 mai 2008

"Les ormes" : un établissement particulièrement utile aux personnes âgées de notre secteur


A la suite des élections locales du mois de mars dernier, un grand nombre d'organismes procèdent en ce moment au renouvellement de leurs instances.


Dans ce cadre, j'ai été réélu ce matin à l'unanimité président du Conseil d'administration du Centre départemental du moyen et long séjour "Les ormes". Cet établissment, situé à Montfermeil, regroupe trois services essentiels à notre secteur géographique : un service de soins de suite destiné à accueillir en particulier les personnes âgées qui ont besoin d'être suivies en milieu médical après une hospitalisation et avant leur retour au domicile (moyen séjour de 112 lits), un établissment d'hébergement destiné aux personnes âgées dépendantes (long séjour de 96 lits) et un service de soins paliatifs destiné à accompagner la fin de vie (unité de 14 lits).


Je siège au Conseil d'administration des "Ormes" depuis 1994 et je le préside depuis 1995. Au cours de ces années, beaucoup a été fait pour moderniser cet établissement, qu'on appelait encore "hospice" il n'y a pas si longtemps...


Le chemin reste cependant encore long pour que notre société se donne les moyens de traiter à la hauteur des besoins et des attentes la question de l'allongement de la durée de vie, de la dépendance, de l'augmentation du nombre de personnes atteignant un très grand âge, des problématiques de la fin de vie.


Pour ce qui concerne "Les ormes", j'entends agir pour l'aboutissement de nouveaux projets : la restructuration complète du moyen séjour dont les locaux ont le plus grand besoin, le renforcement de l'organisation médicale de ce service, l'amélioration du bâtiment neuf du long séjour pour mieux accueillir les pathologies Alzheimer et offrir des espaces communs supplémentaires aux résidents, l'autonomie budgétaire du service de soins paliatifs, la poursuite de la démarche qualité et de la recherche de nouvelles synergies entre "Les ormes" et le Centre hospitalier intercommmunal du Raincy-Montfermeil.


Je m'engage sur ces dossiers et, comme dans tous les autres domaines de mon activité d'élu, j'en rendrai régulièrement compte à mes concitoyens.