mardi 6 février 2007

C'est parti !

A l'heure où j'écris ces lignes, je ne connais pas la tonalité de la presse de demain matin. Mais je puis affirmer que le meeting de Ségolène Royal de ce soir à Paris marquera sans doute un tournant dans cette campagne.

J'ai rarement vu une initiative de cette nature, organisée en aussi peu de temps, rencontrer un tel succès populaire. La salle était organisée avec 4 700 places assises. La foule des participants massés dans les travées et les dégagements était tellement compacte à l'intérieur de la halle Carpentier qu'il était totalement impossible de s'y déplacer. Au bas mot, il y avait au moins 6 000 personnes à l'intérieur et -malheureusement- pour des raisons évidentes de place, 1 500 autres ont dû rester dehors.

Je retiens de cette soirée une assistance mobilisée, autant animée par la volonté de victoire que par le rejet de la forme de société incarnée par Nicolas Sarkozy ou Jean-Marie Le Pen. Bertrand Delanoë, comme à son habitude, a su captiver l'auditoire. Philippe Torreton, dans un rôle inhabituel pour lui, a témoigné avec force de son engagement citoyen. Ségolène Royal s'est montrée offensive vis-à-vis de ses principaux adversaires. Elle a su trouver les mots pour parler de la France et esquisser son projet.

Sa route se poursuivra dimanche prochain à Montreuil. J'aurai alors l'honneur d'intervenir en ouverture de la journée en tant que Premier secrétaire de la fédération socialiste de la Seine-Saint-Denis. Puis Ségolène Royal va parcourir la France, pour dessiner progressivement les contours de son projet de société et dévoiler les différents aspects de son programme présidentiel. Responsable de l'organisation des meetings au sein son équipe nationale de campagne, je l'accompagnerai dans nombre de ses déplacements.

Le chemin est encore long jusqu'au 22 avril. N'en déplaise à nos adversaires, il est balisé par la détermination des socialistes, la mobilisation des femmes et des hommes de gauche et les attentes exigentes de nos concitoyens. Je suis certain que nous saurons convaincre une majorité d'entre-eux de la pertinence de notre démarche et de nos choix.

1 commentaire:

  1. Plusieurs milliers d'Euros pour un scooter...
    (les personnels mobilisés sur dix jours, analyses ADN...)

    La police républicaine a-t'elle encore quelques ressources pour rechercher cet enfant de trois ans disparu dans la Drome ?

    L'obligation de résultats ne doit pas conduire au suicide !!!

    Pour nos voleurs de scooter passibles des Assises, nous ne pouvons que féliciter nos Députés d'avoir enfin inscrit l'abolition de la peine de mort dans la Constitution

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