dimanche 28 décembre 2008

Bonne année 2009 à tous !

A l'occasion de l'année nouvelle, j'ai souhaité enregistrer ce message à votre attention

dimanche 30 novembre 2008

Budgets locaux : 2009 s'annonce catastrophique


Lors du Congrès des maires de France, qui s'est tenu la semaine dernière, le président de la République et le Premier ministre ont pu mesurer la défiance des élus locaux -pourtant d'habitude fort modérés- excédés et inquiets par les effets des décisions du gouvernement et de la majorité parlementaire en direction des collectivités locales.

Petit retour en arrière : dans l'euphorie des victoires présidentielles et législatives de 2007, la droite s'est empressée de dilapider 15 milliards d'euros en votant le fameux "paquet fiscal", qui conjugue octroi d'avantages fiscaux injustifiés aux contribuables les plus riches parmi les plus riches et mesures idéologiques nuisibles à l'économie. Ainsi, la défiscalisation des heures supplémentaires (censées illustrer le fameux "travailler plus pour gagner plus") produit-elle depuis plusieurs mois une reprise préoccupante du chômage, alors même que celui-ci devrait mécaniquement baisser pour des raisons démographiques.

A ces choix désastreux s'ajoute la crise financière internationale, fruit des excès délirants de l'ultralibéralisme, il y a encore peu vanté par Nicolas Sarkozy et la droite. L'Etat n'ayant plus un sou devant lui, le gouvernement a décidé de frapper les collectivités locales, laissant aux maires, présidents de Conseil généraux et régionaux le soin de se débrouiller avec leurs électeurs.

Avec Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin et -déjà- Nicolas Sarkozy (dont on ne peut oublier qu'il était déjà ministre le l'Intérieur, numéro 2 du gouvernement et président de l'UMP), les régions, les départements et les communes avaient beaucoup souffert depuis 2002. Mais ce n'est rien à côté de ce qui s'annonce pour 2009 : réduction massive des concours de l'Etat aux collectivités locales, nouvelles missions à remplir à la place de l'Etat, augmentation du prix de matières premières (fluides, denrées, etc.), baisse des ressources liées à l'activité économique (droits de mutation qui dépendent du marché de l'immobilier, exonération de taxe professionnelle décidée par le gouvernement pour tous les nouveaux investissements, etc.).

Alors que commence le cycle des conférences budgétaires en mairie et au Conseil général, toute mon énergie va donc être mobilisée dans les semaines qui viennent pour trouver l'issue la moins mauvaise possible à cette situation qui nous est imposée. Notre volonté est en effet triple :

- maintenir la qualité et la diversité des services publics locaux, indispensables au plus grand nombre, qu'il s'agisse des plus modestes ou des classes moyennes (premières victimes de la politique du gouvernement),

- mettre en oeuvre le programme raisonnable et nécessaire sur lequel nous avons été élus lors des élections municipales et cantonales de 2008,

- tout faire pour ne pas pénaliser encore le pouvoir d'achat des familles qui subissent déjà la crise et les effets de la politique nationale de la droite.

Répondre pleinement et en même temps à ces trois objectifs est un défi énorme. Il faudra sans doute trouver des ajustements et de difficiles points d'équilibre.

Soyez néanmoins assurés que j'aborde cette délicate période avec une détermination totale. D'ici au vote du budget communal et départemental, je ne manquerai pas de vous tenir informés de l'avancement de ce travail.

A la suite des informations parues récemment sur l'existance de produits structurés (dits "toxiques") dans la dette de certaines collectivités locales, je précise que la ville de Livry-Gargan n'a contracté aucun emprunt de ce type, bien qu'il nous en ait été proposé. Avec Alain Calmat et les services financiers de la commune, nous avons eu la sagesse de ne pas nous engager dans cette voie, ce qui constitue au moins une bonne nouvelle pour l'avenir, dans le contexte que je viens de décrire.

S'agissant du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, qui a usé et abusé de ce type d'emprunt (qui représentent à ce jour le record national de 97% de l'encours de la dette départementale) je n'ai eu de cesse, au cours des trois dernières années, de mettre en garde l'Assemblée départementale et son ancien président contre le niveau de la dette départementale et les modalités de ses renégociations, comme en attestent mes différentes informations en séance publiées sur mon site www.pascalpopelin.fr.

mercredi 5 novembre 2008

Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis s’engage pour la défense du service public postal


Lors de la séance publique du Conseil général du 23 octobre dernier, les élus gauche de la majorité départementale ont souhaité affirmer leur engagement en faveur de la défense du plus ancien service public du pays, avec l’adoption d’un vœu contre le processus de privatisation de La Poste, engagé ces derniers mois.

Le projet de réforme envisagé par le gouvernement -qui comprend le changement de statut de l’entreprise publique en société anonyme et l’ouverture de son capital au privé à l’horizon 2011- n’apporte en effet aucune garantie quant à la préservation d’un service public postal de qualité et de services bancaires accessibles à tous, y compris aux foyers les plus modestes. Tout porte à croire au contraire que la privatisation, même partielle, de l’entreprise se traduira inéluctablement par la dégradation des services rendus aux usagers et par la remise en question de la présence des bureaux de postes, dont l’activité ne serait pas jugée assez rentable. Dans le collimateur notamment à Livry-Gargan, le bureau de Sully. Les Séquano-dyonisiens ont déjà pu assister impuissants à la fermeture de nombreux guichets dans des quartiers pourtant fortement touchés par la désertification des services publics de proximité. Nous ne pouvons accepter que ce mouvement prenne davantage d’ampleur.

Sans surprise, les conseillers généraux de droite ne se sont pas prononcés en faveur de ce vœu, considérant que la réforme proposée par le gouvernement et portée par le président de la République constituait la réponse la plus adaptée aux enjeux posés par l’ouverture totale du marché européen du courrier à la concurrence en 2011...

Ironie du sort, c’est pourtant le gouvernement lui-même qui a annoncé ce week-end le gel de l’ouverture du capital de La Poste aux investisseurs privés… en raison de la crise financière. A l’heure où l’Etat s’est vu dans l’obligation de dégager des milliards d’euros pour recapitaliser de grands groupes privés ébranlés par le vacillement du système bancaire, la voie de la privatisation de La Poste semble étrangement bien moins opportune et en tout état de cause plus difficilement défendable par ses initiateurs.

En tout état de cause, je reste attentif à ce sujet, qui nous concerne tous, dans notre vie quotidienne.

dimanche 2 novembre 2008

Le coût de la démocratie


Depuis les lois de 1988, 1990 et 1995, les candidats aux élections sont tenus de respecter des règles très strictes en matière de financement de leur campagne électorale. La loi fixe un montant maximum de dépenses (selon le type d'élection et la taille de la circonscription concernée) qu'il est interdit de dépasser et une liste limitative des sources de recettes possibles (le candidat lui-même à titre personnel, les partis politiques et les dons de particuliers, à l'exclusion de tout autre apport notamment en provenance d'entreprises ou d'associations). Toutes les recettes et dépenses liées directement à une campagne électorale doivent transiter par un compte bancaire spécialement ouvert à cet effet et géré par un mandataire financier choisi par le candidat. Chaque candidat est enfin tenu de déposer ses comptes (avec toutes les pièces justificatives), certifiés par un expert-comptable, dans les deux mois qui suivent le scrutin, auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, qui les examine en détail avant de les valider. En cas de rejet par cette Commission, la loi prévoit des sanctions financières et l'inéligibilité pour un an du contrevenant.


Conformément à la loi, je n'avais pas manqué de déposer le 26 avril 2008, les comptes de ma campagne pour les élections cantonales du 9 mars 2008 à Livry-Gargan. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques vient de me notifier sa décision, prise le 20 octobre 2008. Cette décision indique notamment :"considérant que le compte de campagne de M. Pascal Popelin n'appelle pas d'observations au regard des dispositions du Code électoral (...), il est approuvé."


Par souci de transparence, voici les principaux chiffres de ce compte :

- la loi fixait à 24 406€ le montant maximum de dépenses à ne pas dépasser pour l'élection cantonale du 9 mars 2008 à Livry-Gargan.

- mon compte retraçait des dépenses et des recettes équilibrées à hauteur de 17 473€.

- les principales recettes de ce compte ont été mon apport financier personnel (9 811€), le concours financier du Parti socialiste (3 779€), les dons de personnes physiques (2 450€) et les concours en nature du Parti socialiste (1 433€ essentiellement pour la mise à disposition de ma permanence électorale).

- les principales dépenses de ce compte ont été l'impression de documents (14 466€ correspondant notamment à une brochure de 16 pages présentant mon bilan de mandat et mon programme, aux suppléments pour la réalisation des circulaires, des bulletins de vote et des affiches officielles), les frais postaux et de distribution (1 215€) et les frais de la permanence durant la campagne (714€). Les autres dépenses, pour des montants plus modestes, concernent l'achat de petites fournitures, des honoraires de photographe, ainsi que des frais liés à mon site internet.

Même si les règles de financement des campagnes électorales sont très contraignantes (avec un risque permanent d'erreur involontaire dont les conséquences peuvent êtres lourdes pour le candidat), je me réjouis d'appartenir à une génération qui n'a connu que ce système là. J'ai toujours porté la plus grande attention au respect de ces dispositions. Je veux aussi remercier mon mandataire financier Thierry Beaudouin, qui m'accompagne dans cette difficile tâche depuis déjà 3 campagnes, pour sa grande rigueur et son dévouement bénévole.

Avoir le souci de respecter scrupuleusement la loi, être personnellement très attentif à ces aspects financiers et savoir s'entourer de personnes compétentes : voilà sans doute les principales raisons pour lesquelles les 5 comptes de campagne que j'ai eu à présenter au titre des différentes campagnes que j'ai conduites depuis 1993 à Livry-Gargan et dans la 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis ont toujours été validés sans remarque particulière de la Commission nationale chargée de les contrôler et de les approuver.

dimanche 12 octobre 2008

A propos du futur mode de gestion du Syndicat des eaux d'Ile-de-France...


Le prix de l'eau et en particulier le prix de l'eau payé par les usagers du Syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF) dont la ville de Livry-Gargan fait partie (comme les communes voisines de Clichy-sous-Bois, Coubron, Montfermeil, Le Raincy et Vaujours) est devenu un sujet d'actualité.

On le doit notamment à plusieurs enquêtes de "l'UFC Que choisir ?" (dont je suis loin de partager l'intégralité des conclusions) qui ont bénéficié d'un écho médiatique, disons très favorable, sans qu'un véritable débat public de fond ne s'engage sur le sujet.

Le fait que le contrat de régie intéressée qui lie le SEDIF depuis 1962 (soit cinq années avant ma naissance !) au groupe Véolia (ex Compagnie générale des eaux) arrive enfin à échéance le 31 décembre 2010, n'est pas non plus étranger à l'attention légitime portée au choix que feront les élus pour 2011 et les années suivantes.

Représentant la commune de Livry-Gargan en tant que délégué au Comité syndical depuis 2000, vice-président du SEDIF puis 2001, j'ai agi depuis cette date, avec l'ensemble de mes collègues, pour faire appliquer l'actuel contrat, qui est particulièrement complexe, au mieux des intérêts des usagers.

Je me suis aussi engagé dans le travail collectif, commencé dès 2006, pour préparer le choix du futur mode de gestion devant intervenir à compter de 2011. Le sujet est ardu et mérite mieux que les nombreuses bêtises qu'il m'a été donné de lire ou d'entendre, de la plume ou de la bouche de certains donneurs de leçons. Il demande beaucoup d'engagement personnel avant de maîtriser les enjeux juridiques, économiques et financiers de la décision que devra prendre le Comité syndical le 11 décembre prochain. Je me suis efforcé de m'y astreindre.

L'étude approfondie des rapports détaillés rendus par les experts de haut niveau qui travaillent depuis deux ans sur la question à la demande du Bureau et du Comité unanimes, m'a conduit à me faire une opinion et à prendre position, lors de la dernière réunion du Bureau du SEDIF du 10 octobre.

Avec mon collègue et ami Jacques Mahéas (qui est l'autre vice-président socialiste du SEDIF), nous nous sommes clairement prononcés en faveur d'une gestion totalement publique, au moyen d'une régie directe, qui pourrait être mise en place d'ici à l'échéance du 1er janvier 2011. Pour télécharger le texte de mon intervention expliquant ce choix, il suffit d'afficher la page suivante http://pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/Choix_mode_gestion.pdf

Les deux vice-présidents socialistes ont été les seuls membres du Bureau du SEDIF à soutenir cette option, tous les autres élus (UMP, NC, DVD, mais aussi PCF et MRC) estimant que le maintien d'une régie intéressée, sous une forme "rénovée", était le meilleur choix. C'est donc sur cette dernière proposition que le Comité syndical du 11 décembre aura à se prononcer. Pour ma part, jusqu'à ce vote, je continuerai d'argumenter sur la position que j'ai défendue, dans le cadre du débat démocratique qui s'engage maintenant parmi les élus, tout simplement parce que je l'estime conforme à l'idée que je me fais, en fonction de ce que je sais, de l'intérêt des usagers du service de l'eau.

Pour l'anecdote et même si je répugne à faire une quelconque publicité à ce genre d'écrit, je ne peux m'empêcher de terminer sans inviter les Livryens à relire l'article inepte publié sur le sujet par les élus UMP de Livry-Gargan dans leur tribune du magazine municipal du mois de septembre dernier. Ils parlaient de "taux de marge" pour le SEDIF alors que cette notion ne peut exister pour une collectivité publique. Ils mettaient en cause mon intégrité dans des termes à peine voilés. Ils appelaient à une position qui est la mienne (pour des raisons heureusement un peu plus consistantes que la lecture de leur triste papier), mais qui est le contraire de celle des élus de leur propre parti... Voilà ce qui s'appelle avoir l'air fin !

mardi 7 octobre 2008

Pourquoi ne mettons-nous pas en place le service minimum d'accueil à Livry-Gargan


En ce jour de grève dans l'Education nationale, la municipalité de Livry-Gargan a pris la décision, comme 26 autres communes de Seine-Saint-Denis sur 40, de ne pas mettre en place le service minimum d'accueil des les écoles maternelles et élémentaires.


Cette mesure gouvernementale est en effet une remise en cause du droit de grève, qui vient s'ajouter aux multiples attaques portées depuis maintenant plus de six ans contre le service public de l'éducation.


Nous considérons par ailleurs que les communes n'ont pas à se substituer à l'Etat, dans le cadre d'un conflit qui l'oppose à ses propres agents et que le personnel municipal n'a pas vocation à rendre invisibles les mouvements sociaux, pour permettre ensuite au président de la République de fanfaronner en déclarant que "désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit".


Par ailleurs, compte tenu du délai minimum pour déposer un préavis de grève, les mairies se trouvent dans l'incapacité d'assurer l'accueil de jeunes enfants dans des conditions de sécurité et de qualité suffisantes. Les agents de mairie, dont le temps de travail est déjà occupé au service du public dans le cadre de leurs missions, ne sont pas en effet formés pour encadrer et instruire de jeunes enfants.


Nous refusons donc de nous engager dans la mise en place d'un serice de garderie qui ne saurait en aucun cas remplacer l'école de la République. Nous n'acceptons pas d'être les complices d'un gouvernement qui rement en cause le droit de grève et la qualité même du service public de l'Education nationale.

vendredi 3 octobre 2008

Bon vent au collège Lucie-Aubrac


L’inauguration du nouveau collège Lucie-Aubrac, organisée le 17 septembre dernier, a été marquée par la présence de l’époux de la grande résistante, Raymond Aubrac, qui nous a fait l’immense honneur de se déplacer pour l’occasion et a marqué la cérémonie par la force de son intervention, engageant la jeunesse à l'optimisme.

Nombreux sont ceux qui sont venus assister à l’officialisation de la mise en service de ce nouvel équipement, remarquablement bien conçu, qui offre aujourd’hui un cadre exceptionnel de travail aux collégiens livryens qui y ont fait leur rentrée au début de ce mois de septembre.

Il est de ces moments importants dans un mandat, quand le travail investi dans la durée pour faire aboutir un grand projet trouve son aboutissement. Ce fut mon sentiment ce jour là et sans doute celui de tous ceux avec lesquels nous avons réussi à donner vie à ce beau projet. Qu’ils en soient ici remerciés.

Je l’ai souvent dit et écrit, beaucoup d’efforts ont été nécessaires pour faire sortir de terre ce nouvel équipement éducatif structurant de notre commune. La satisfaction de le voir aujourd’hui en service ne me fait pas oublier tout ce qu’il reste à faire dans ce domaine, au cours des années à venir.

Pour le conseiller général que je suis, il s’agit à présent d’accompagner l’établissement dans son fonctionnement, comme je m’applique à le faire depuis maintenant quatorze ans pour les deux autres collèges du canton, Edouard-Herriot et Léon-Jouhaux, au moyen d’une collaboration étroite avec la communauté scolaire, en lien avec les services départementaux.

Je demeure également extrêmement attentif à la bonne intégration du collège Lucie-Aubrac dans son environnement. A ce titre, quelques ajustements nécessaires émergent déjà. Je pense notamment au remplacement du grillage séparant l’aire sportive des propriétés riveraines par une grille de meilleure qualité. Consécutivement à mon intervention, le Conseil général s’est engagé à procéder à ces travaux prochainement. Je pense aussi aux aménagements à réaliser sur l’avenue Lucie-Aubrac, pour améliorer encore la sécurité et le confort des élèves.

Je forme en tout cas le vœu que les enfants qui fréquenteront le collège Lucie-Aubrac au cours des prochaines années sauront tirer le meilleur de l’infrastructure mise à leur disposition pour leur réussite, en respectant les lieux et en fournissant un travail assidu. Ce serait la plus grande satisfaction de toutes celles et tous ceux qui ont voulu et permis l'existance de ce nouveau collège.

mercredi 23 juillet 2008

Bel été à tous


Je le concède bien volontiers : j'ai été ces derniers temps peu assidu dans la mise à jour de ce blog. Et pourtant, les sujets n'auraient pas manqué, tant l'activité de ces dernières semaines fut intense. N'hésitez pas à en retrouver l'essentiel directement sur mon site http://www.pascalpopelin.fr, qui sera prochainement doté d'une nouvelle présentation de sa galerie photo.

Parmi mes activités récentes, je citerai au Conseil général :

- le travail pour mettre en oeuvre le plan départemental de relance pour la création de places d'accueil en faveur de la petite enfance, adopté à l'unanimité sur ma proposition le 5 juin dernier,

- la réflexion avec nos partenaires de l'Education nationale et de la prévention spécialisée pour la mise à disposition d'éducateurs de prévention spécialisée dans les collèges de la Seine-Saint-Denis. Mon objectif serait de permettre une expérimentation de ce dispositif dans une vingtaine de collèges du département dès la rentrée des congés d'automne 2008,

- l'animation du Comité départemental des cancers, dont la présidence vient de m'être confiée. Je veux dans cette fonction contribuer à développer encore la prévention de cette terrible maladie en généralisant les dépistages,

- la vigilance sur les questions de sécurité. A ce titre, j'ai interpelé le préfet, lors de la séance publique du Conseil général du 3 juillet dernier consacrée à la présentation du rapport annuel de l'activité des services de l'Etat dans le département, tant sur les moyens mis à la disposition de la police nationale par le gouvernement que sur les délais de réalisation du nouveau commissariat de Livry-Gargan, Coubron et Vaujours,

A Livry-Gargan, j'ai mis à profit ce début d'été :

- pour réfléchir avec Alain Calmat sur l'avenir budgétaire de la commune au cours des prochaines années. Il s'agit en particulier de relever le défi de recettes qui stagnent, tandis que les attentes de nos concitoyens appellent sans cesse des besoins nouveaux. Comment y répondre, sans alourdir le montant des impôts ? C'est tout l'enjeu de notre équipe municipale durant le mandat qui vient de commencer : un travail passionnant, mais particulièrement difficile,

- j'ai aussi profité d'une période moins chargée en réunions et représentations officielles pour boucler tous les dossiers associatifs ou particuliers qui me sont soumis chaque semaine lors de mes permanences en mairie. A ce jour, toutes les interventions promises ont été effectuées.

Après avoir accueilli hier, avec les principaux élus locaux du secteur, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville venue découvrir le travail formidable effectué en forêt de Bondy par les équipes de "ville, vie, vacances" pour proposer des activités de qualité aux jeunes de Livry-Gargan et des environs, je vais prendre un peu de repos avec ma famille.

Deux années marquées par des campagnes électorales intenses et la prise de nouvelles fonctions au Conseil général, m'ont conduites à attendre ce moment avec une impatience toute particulière. Mais je sais que très vite, l'envie de reprendre mes activités et de vous retrouver me gagnera.

A bientôt donc et bel été à tous !

dimanche 22 juin 2008

Les futurs élèves découvrent leur nouveau collège


A la rentrée de septembre, un troisième collège ouvrira ses portes à Livry-Gargan, comme je m'y étais engagé lors des élections de 2001. Ce sera le 120e ouvert en Seine-Saint-Denis et le premier construit dans notre ville depuis 1965.

J'ai souvent évoqué ce projet de troisième collège dans mes compte-rendus annuels de mandat. Ce fut en effet un dossier long et complexe, qui a demandé beaucoup d'engagement. Dès la fin de l'année 2001, avec Alain Calmat, nous avons été en mesure de proposer au Conseil général un terrain de 10 371 m2 appartenant à la ville. Avec le soutien d'Anne-Marie Mahéas, alors vice-présidente socialiste de l'Assemblée départementale chargée des collèges, j'ai obtenu l'inscription du projet au programme prévisionnel d'investissement en juin 2002. L'année 2003 a été consacrée à la mise en concurrence des cabinets de programmistes et aux études préalables. J'ai ensuite participé en 2004 à la phase de programmation du projet, en concertation avec les représentants de la communauté scolaire. La Commission permanente du Conseil général a approuvé ce programme le 26 octobre 2004, pour un montant estimé à 16 millions d'euros. Il a fallu ensuite organiser le concours d'architecture destiné à la sélection du projet et du maître d'oeuvre. Le choix définitif a été arrêté le 27 octobre 2005, par le jury dont je faisais partie. Après établissement du projet détaillé, ce fut ensuite le temps du choix des entreprises chargées de réaliser les travaux, par la Commission d'appel d'offres du Conseil général. Il fallu s'y reprendre à deux fois, en raison d'une première consultation infructueuse. Finalement, le chantier a commencé au cours du premier semestre 2007 et s'est achevé, comme prévu, 14 mois plus tard. Le 9 juin dernier, l'entreprise a remis les locaux au Conseil général.

Parallèlement au suivi du projet du collège lui-même, j'ai veillé à ce que la voie nouvelle de desserte soit réalisée dans les temps par le Conseil général (coût de 1,9 million d'euros pour le tronçon reliant le rond-point de la Poudrerie à l'avenue Maurouard). Je me suis impliqué dans le dossier de la redéfinition des secteurs scolaires, nécessaire pour déterminer les élèves appelés à fréquenter le nouvel établissement (il s'agira des élèves des groupes scolaires Jacob 1 et 2 et d'une partie des élèves résidant dans le quartier des Trèfles à Sevran). En lien avec le maire de Livry-Gargan, nous avons aussi prévu une modification du trajet de la navette municipale pour qu'elle desserve au plus vite ce collège (le dossier est actuellement en cours d'instruction au Syndicat des transports d'Ile-de-France, qui doit donner son autorisation).

Depuis quelques jours, le troisième collège (auquel, avec Alain Calmat, nous avons proposé au Conseil général de donner le nom de la grande résistante Lucie Aubrac) n'est plus un projet, mais une réalité. J'ai souhaité le faire découvrir samedi dernier aux élèves qui l'occuperont à la rentrée de septembre et à leurs familles. Près de 600 personnes ont répondu à mon invitation et c'est dans une ambiance bon enfant que le bâtiment s'est animé par la présence d'une foule curieuse et ravie. L'enthousiasme des enfants, la satisfaction des parents, furent pour moi le plus bel aboutissement des efforts consentis depuis plus de sept ans pour faire aboutir ce dossier. Comme je l'ai dit juste avant la visite, en accueillant les futurs élèves : "Nous avons voulu vous respecter, en réalisant un beau collège dans un cadre magnifique, pour vous permettre d'avancer dans votre parcours éducatif. Je compte que vous aurez à coeur, pour votre part, de respecter ce lieu".

Rendez-vous maintenant en septembre, pour la rentrée...et l'inauguration officielle.


mercredi 11 juin 2008

Emile-Gérard : un équipement de grande qualité au service de nos aînés


C'était la fête ce matin, à la maison de retraite Emile-Gérard de Livry-Gargan. Un jazz band donnait l'aubade aux résidents et aux invités, venus participer à l'inauguration du nouveau bâtiment "Abbaye", dans lequel 162 de nos aînés sont installés depuis quelques semaines.

Cette manifestation bon enfant, organisée avec talent par la directrice de l'établissement Hélène Dewet et l'ensemble des personnels, marquait l'aboutissement des longs efforts qui furent nécessaires pour permettre la réalisation de ce bâtiment neuf, qui fait incontestablement d'Emile-Gérard l'établissement public le plus accueillant de notre département.

En tant que vice-président du Conseil général chargé durant dix ans des politiques départementales en faveur des populations âgées et en tant qu'élu du canton de Livry-Gargan, j'ai suivi l'évolution de ce programme, lancé en 1999, avec une attention toute particulière. Dans mon intervention, j'ai rappelé l'engagement du Département en faveur de ce projet, qui s'est élevé au total à près de 4,5 millions d'euros. Le résultat me conduit à penser que cet argent public a été utilement dépensé, pour permettre d'accueillir dignement, comme ils le méritent, les résidents de cet établissement.

Livry-Gargan est désormais doté d'un établissement d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes à la pointe de l'innovation dans ce domaine. Lorsque les travaux de réhabilitation du bâtiment "Joinville" seront terminés, 240 résidents pourront être accueillis, ce qui fera d'Emile-Gérard la plus importante structure de la Seine-Saint-Denis. Une fois de plus notre ville témoigne ainsi de son dynamisme et de la qualité des équipements qu'elle accueille sur son territoire.


dimanche 8 juin 2008

Pour nos petits, la Seine-Saint-Denis voit grand !


Depuis quelques jours, vous pouvez découvrir ce slogan sur les murs de notre département. Cette campagne de communication, la première du nouvel exécutif départemental, vise à appeler l'attention de nos concitoyens sur le plan départemental de relance pour la création de places d'accueil destinées à la petite enfance, que j'ai présenté à la demande de Claude Bartolone, lors de la séance du 5 juin dernier.

En me confiant, en tant que vice-président du Conseil général, la délégation à l'enfance, la famille et la santé, le 20 mars dernier, le président de notre Assemblée départementale, m'avait demandé d'agir vite sur ce dossier, qu'il avait présenté dès son discours d'investiture comme une priorité pour la mandature.

Après deux mois de travail intense, le plan proposé a été approuvé jeudi dernier à l'unanimité par l'ensemble des conseillers généraux, toutes tendances politiques confondues.

Si la création de places d'accueil en faveur de la petite enfance n'est pas une compétence directe et obligatoire des Conseils généraux, nous considérons qu'y contribuer constitue un enjeu éducatif pour les enfants et un enjeu économique et social pour les parents qui travaillent ou sont à la recherche d'un emploi. Améliorer cette offre et réduire les déséquilibres territoriaux sont donc des défis que nous voulons relever, pour permettre de faire réussir la Seine-Saint-Denis.

Le plan départemental de relance pour la création de places d'accueil destinées à la petite enfance se fixe pour objectif de permettre de disposer en Seine-Saint-Denis de 3 500 places supplémentaires d'ici 2011.

Pour tenir cet objectif, j'ai proposé trois grandes orientations :

- développer et rendre plus accessible l'accueil individuel : pour cela, nous créons dès le 1er septembre prochain une Allocation départementale accueil jeune enfant (ADAJE Seine-Saint-Denis), qui sera versée aux familles ayant recours aux services d'une assistante maternelle agréée (3 niveau d'aide en fonction des ressources : 120€ par mois et par enfant, 70€ par mois et par enfant, 50€ par mois et par enfant). Dès la rentrée, plus de 5 500 familles du département seront bénéficiaires de cette aide nouvelle et sans doute très rapidement un millier de plus.

- innover pour encourager le développement de l'accueil collectif : pour cela, nous généraliserons la pratique du multi-accueil dans les crèches départementales, nous encouragerons la création de micro-crèches dans les quartiers et nous participerons financièrement à certains projets de crèches d'entreprises.

- renforcer le partenariat avec les communes : les communes sont les collectivités locales qui ont vocation à créer de nouvelles structures d'accueil. Nous voulons mieux les accompagner financièrement (en doublant l'aide du Conseil général à l'investissement et en augmentant de 20% l'aide départementale au fonctionnement) et leur proposer la signature d'une convention petite enfance avec le Département.

Au-delà de la satisfaction d'avoir vu ce plan adopté à l'unanimité par l'Assemblée départementale, il me reste maintenant à agir pour traduire dans les faits la concrétisation et la réussite de ce plan. J'aborde cette nouvelle étape avec autant d'enthousiasme que la précédente.

Retrouvez le détail du plan sur mon site www.pascalpopelin.fr ou sur le site du Conseil général www.seine-saint-denis.fr ou en appelant le numéro vert 0 800 975 000


vendredi 30 mai 2008

Les Grands lacs de Seine et nous


Peu de gens connaissent les Grands lacs de Seine. Cet établissement public, constitué par la ville de Paris et les Conseils généraux des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, gère à ce jour quatre grands lacs-réservoirs qui ont pour vocation de réguler le cours du fleuve et de trois grandes rivières du bassin de la Seine (Seine, Marne, Aube, Yonne). Le but est de limiter les crues l'hiver et de soutenir le débit (l'étiage) l'été pour garantir la ressource en eau de l'agglomération parisienne (l'eau qui arrive dans notre robinet à Livry-Gargan et dans les villes voisines vient de la Marne). Concrètement, il s'agit de prélever de l'eau dans le fleuve et les rivières entre novembre et mai au moyen d'un canal d'amenée, de stocker cette eau dans un lac artificiel et de la restituer progressivement de juin à octobre, au moyen d'un canal de restitution. La capacité totale de stockage des quatre lacs-réservoirs des Grands lacs de Seine correspond à la superficie de la ville de Paris sur trois étages...

Consécutivement aux élections municipales et cantonales de mars dernier, l'établissement public des Grands lacs de Seine, comme de nombreux autres organismes, a procédé au renouvellement de ses instances pour les trois prochaines années. J'en ai été réélu président, fonction que j'occupe depuis 2001. A cette occasion, j'ai rappelé les grands axes du programme de travail que j'entends mettre en oeuvre :

- poursuivre la gestion optimale des ouvrages pour permettre de remplir au mieux leur double mission : protéger l'agglomération parisienne des crues et garantir ses ressources en eau en cas de sécheresse,

- engager les travaux nécessaires à la pérennité des deux lacs-réservoirs les plus anciens : le barrage de Pannecière (Nièvre) mis en eau en 1949 et le lac de la forêt d'Orient (Aube) inauguré en 1966,

- conduire les études détaillées préalables au projet de réalisation à l'horizon 2015 d'un cinquième ouvrage, exclusivement dédié à la lutte contre les grandes crues : le projet de la Bassée (Seine-et-Marne),

- réfléchir à un élargissement des collectivités constituant l'établissement public des Grands lacs de Seine, pour lui permettre de disposer d'une assise à l'échèle de l'ensemble du bassin de la Seine (ou du moins sur la partie amont de l'agglomération parisienne du bassin),

- trouver les financements indispensables pour la réalisation de ces grands projets,

- mieux faire connaître du Grand public le rôle et l'action des Grands lacs de Seine.




dimanche 18 mai 2008

A propos du Syndicat des eaux d'Ile-de-France...


Le Syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF) -qui compte parmi ses 142 communes adhérentes les villes de Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois, Coubron, Montfermeil, Le Raincy et Vaujours- a procédé jeudi dernier au renouvellement de ses instances pour six ans, consécutivement aux élections municipales de mars dernier.

La gestion de l'eau est une question qui suscite désormais un intérêt croissant des élus, des associations et des citoyens, ce qui conduit la presse à en parler de plus en plus. Je m'en réjouis. Ce sujet complexe engendre parfois des polémiques, fondées -de manière délibérée ou par manque d'information- sur des éléments inexacts. Je le déplore.

Choisi à l'unanimité par les délégués socialistes du Comité syndical du SEDIF, je viens d'être réélu vice-président de cet organisme important, en obtenant l'ensemble des voix des 142 délégués, sans exception et toutes tendances politiques confondues.

J'entends exercer ce mandat dans la clarté et dans le respect du texte d'orientation adopté -sur ma proposition- par les délégués des 66 communes de gauche du Syndicat. J'en rends public le contenu sur ce blog :

Vitale pour l’Homme, l’eau ne peut être considérée comme un bien de consommation, même si sa fourniture aux usagers a un coût.

La loi a reconnu aux communes et donc à ses élus, la responsabilité d’assumer le service public de la production et de la distribution de l’eau potable dans notre pays. Dans ce cadre, les délégués des communes regroupées au sein du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France doivent être, dans leur diversité, les porteurs des priorités suivantes :

- garantir la qualité sanitaire, la sécurité et la continuité de l’alimentation en eau à hauteur des besoins des territoires que le SEDIF a la mission de desservir,

- remplir cette mission en préservant l’environnement, en veillant au respect d’une ressource qui fait défaut à tant de populations de notre planète et en participant à la solidarité avec les territoires du monde qui souffrent du manque d’eau potable,

- maîtriser les coûts du service de l’eau et leur évolution au cours des prochaines années, en assurant une transparence totale de la gestion de ce service, afin de garantir aux usagers qu’ils bénéficieront bien des meilleures prestations au meilleur prix.

La mandature qui s’ouvre est marquée par le terme, au 31 décembre 2010, du contrat de régie intéressée qui lie le SEDIF à la société Véolia (ex Compagnie générale des eaux) depuis 1962. Malgré les nombreux avenants apportés au fil du temps à ce contrat, sa forme actuelle n’est plus adaptée au cadre législatif et réglementaire en vigueur. Le SEDIF doit donc, à l’occasion de cette échéance, décider d’un nouveau mode de gestion, qui ne pourra en aucun cas être la reconduction de la situation actuelle.

Par conviction, les délégués signataires du présent appel sont favorables à une gestion publique de l’eau, sous forme d’une régie publique.

Le Comité sortant unanime a mis à l’étude les quatre scénarii juridiques possibles pour l’avenir. Nous entendons que ces différentes options fassent l’objet d’une étude détaillée et d’un débat approfondi devant le Comité syndical mais aussi au sein des Conseils municipaux et avec les usagers, afin qu’une décision démocratique et éclairée, permettant de répondre aux priorités ci-dessus énoncées, soit prise dans des délais compatibles avec la mise en œuvre de toutes les options étudiées.

Nous sommes déterminés à continuer de peser, au sein du Comité et par la voix de nos représentants au Bureau, sur les décisions stratégiques et la gestion quotidienne du Syndicat. Nous réaffirmons notre attachement au SEDIF et notre volonté d’engager la recherche de synergies avec les autres collectivités de l’agglomération parisienne gérant des services de l’eau, en particulier la ville de Paris.

Sans remettre en cause la représentation de chacune des communes membres, nous nous engageons à œuvrer pour une évolution de la gouvernance du Syndicat permettant de prendre en compte la représentativité des populations desservies et de mieux les associer à la gestion du service public de l’eau.

mercredi 7 mai 2008

"Les ormes" : un établissement particulièrement utile aux personnes âgées de notre secteur


A la suite des élections locales du mois de mars dernier, un grand nombre d'organismes procèdent en ce moment au renouvellement de leurs instances.


Dans ce cadre, j'ai été réélu ce matin à l'unanimité président du Conseil d'administration du Centre départemental du moyen et long séjour "Les ormes". Cet établissment, situé à Montfermeil, regroupe trois services essentiels à notre secteur géographique : un service de soins de suite destiné à accueillir en particulier les personnes âgées qui ont besoin d'être suivies en milieu médical après une hospitalisation et avant leur retour au domicile (moyen séjour de 112 lits), un établissment d'hébergement destiné aux personnes âgées dépendantes (long séjour de 96 lits) et un service de soins paliatifs destiné à accompagner la fin de vie (unité de 14 lits).


Je siège au Conseil d'administration des "Ormes" depuis 1994 et je le préside depuis 1995. Au cours de ces années, beaucoup a été fait pour moderniser cet établissement, qu'on appelait encore "hospice" il n'y a pas si longtemps...


Le chemin reste cependant encore long pour que notre société se donne les moyens de traiter à la hauteur des besoins et des attentes la question de l'allongement de la durée de vie, de la dépendance, de l'augmentation du nombre de personnes atteignant un très grand âge, des problématiques de la fin de vie.


Pour ce qui concerne "Les ormes", j'entends agir pour l'aboutissement de nouveaux projets : la restructuration complète du moyen séjour dont les locaux ont le plus grand besoin, le renforcement de l'organisation médicale de ce service, l'amélioration du bâtiment neuf du long séjour pour mieux accueillir les pathologies Alzheimer et offrir des espaces communs supplémentaires aux résidents, l'autonomie budgétaire du service de soins paliatifs, la poursuite de la démarche qualité et de la recherche de nouvelles synergies entre "Les ormes" et le Centre hospitalier intercommmunal du Raincy-Montfermeil.


Je m'engage sur ces dossiers et, comme dans tous les autres domaines de mon activité d'élu, j'en rendrai régulièrement compte à mes concitoyens.

jeudi 17 avril 2008

Le Conseil général adopte un voeu sur la situation de l'Education nationale en Seine-Saint-Denis


Lors de la séance publique du Conseil général qui s'est tenue ce matin, un voeu sur la situation de l'Education nationale en Seine-Saint-Denis a été adopté. Je l'ai voté, avec mes 29 autres collègues de la majorité départementale, les 10 élus de droite s'étant prononcés contre. Voici le texte de ce voeu, qui résume pleinement ma position sur la question :

"Un fort mouvement est en cours dans de nombreux établissements scolaires du premier et du second degré pour protester contrer les suppressions de postes d'enseignants à la prochaine rentrée conduite par le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos. Depuis le 17 mars, ce mouvement rassemble plusieurs centaines d'élèves, d'enseignants, de parents d'élèves et leurs organisations respectives.

Dès septembre 2008, près de 400 postes disparaîtront en Seine-Saint-Denis : 370 dans les collèges et lycées. 47 classes seront fermées dans le premier degré et les dispositifs d'aides aux éléves en difficultés souffriront de fortes baisses de moyens. Dans chaque établissement c'est le même constat : une dotation horaire globale (DHG) amputée, de 1 à 10 postes mis à la trappe, avec pour conséquence un affaiblissement constant du taux d'encadrement et une montée en flèche des heures supplémentaires.

La situation d'un certain nombre de nos collèges est préoccupante, les phénomènes de violence y sont en voie de recrudescence, les résultats aux examens y sont inférieurs aux taux nationaux. Le gouvernement, en poursuivant une politique uniquement fondée sur la réduction des dépenses publiques (1 heure supplémentaire d'enseignement lui coûte par exemple 2,3 fois moins qu'1 heure de titulaire poste), ne semble pas se préoccuper des conséquences à venir.

L'argument de la baisse démographique, avancé par le ministre, n'est pas recevable. Il convient en effet tout d'abord de prendre conscience du caractère temporaire de cette baisse : dès la rentrée 2011, les préadolescents du baby-boom 2000 seront accueillis dans les collèges et pourtant le président Sarkozy a annoncé le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux jusqu'à la fin de son quiquennat. Par ailleurs, cette approche comptable n'est particulièrement pas pertinente dans notre département, au vu de la crise que connaît aujourd'hui notre système éducatif. C'est pourquoi l'Etat devrait plutôt profiter de ce répit démographique pour améliorer le taux d'encadrement, mettre en place de nouveaux projets éducatifs et ainsi favoriser de meilleures conditions d'enseignement.

Enfin, cette approche comptable du système éducatif va également à l'encontre des efforts des collectivités locales et particulièrement du Conseil général, pour la réussite scolaire et de bonnes conditions d'enseignement (constructions et rénovations de collèges, financement à 50% de la carte Imagin'R, instauration du quotient familial pour la restauration dans les collèges, équipement informatique pour les élèves de 6e). Le Conseil général fait de l'éducation une priorité et souhaite encore renforcer son investissement pour la réussite des jeunes de notre département, mais cela ne doit en aucun cas dédouaner l'Etat de ses responsabilités. Notre action doit être complémentaire et non alternative.

Les choix politiques lourds de conséquences effectués par le gouvernement ne font qu'accentuer la fracture sociale, d'ores et déjà alarmante dans notre département. Pourtant il n'y a pas de fatalité. Le gouvernement Fillon, s'il a tant besoin de réaliser des économies, doit revenir sur les 15 milliards d'Euros de cadeaux fiscaux fait l'été dernier aux contribuables les plus fortunés.

En ce sens, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis demande à l'état de prendre la mesure de sa responsabilité et donc :

- de revenir sur la suppression des 370 postes de notre département et sur la diminution constante de la dotation horaire globale,
- de conserver le même taux d'encadrement, notamment dans les collèges, afin d'accueillir dignement à la rentrée 2011, les pre-adolescents issus du baby-boom de l'an 2000,

- d'organiser une table ronde réunissant l'ensemble de la communauté éducative et les pouvoirs publics afin de s'attaquer au défi de la réussite éducative dans notre département."

mardi 1 avril 2008

Je ne suis pas parti en vacances !


Je le reconnais bien volontiers, je n'ai pas été prolixe sur ce blog au cours des dix derniers jours. Et je serai bref aujourd'hui. "Serait-il devenu flemmard ?", se diront les moins indulgents. Les plus amènes auront compris qu'il ne suffit pas de gagner les élections : il faut ensuite rapidement se remettre au travail, dans des configurations nouvelles.

Pour ma part, les deux principaux changements sont intervenus au Conseil général : un nouveau président, une nouvelle équipe, une nouvelle organisation de travail qu'il convient d'ajuster durant les premières semaines. Et puis surtout, une nouvelle délégation, de nouveaux collaborateurs, de nouveaux dossiers avec lesquels il faut se familiariser au plus vite, pour être le plus rapidement possible efficace dans le travail. Je ne manquerai pas de vous rendre compte ici des premières réalisations concrètes de cette nouvelle mission.

Côté Livry-Gargan, les choses sont plus stables. Cependant, la mise en place de l'équipe élue, renouvelée largement, génère des tâches ponctuelles supplémentaires pour permettre à chacun d'appréhender dans de bonnes conditions son rôle et l'organisation de la mairie. Au début de mon premier mandat, j'avais apprécié que certains collègues, déjà dans la place, m'accueillent et me guident. Je me suis efforcé de faire de même. Nous avons également procédé, avec le maire et la direction générale, aux derniers ajustements du budget 2008, après le débat d'orientations budgétaires du 27 mars dernier, en vue de son adoption définitive le 10 avril prochain. Là encore, j'y reviendrai ici ou sur mon site.

Je m'efforce enfin d'honorer les nombreuses demandes de rendez-vous auxquelles je n'avais pu répondre au cours des derniers jours de la campagne, ainsi que les demandes de ceux qui ont préféré attendre les élections pour souhaiter me rencontrer. L'attente pour caler un moment pour chacun devrait rapidement se réduire, pour en revenir à la norme habituelle.

A bientôt donc, ici, à la mairie, dans Livry-Gargan, au Conseil général ou ailleurs...


jeudi 20 mars 2008

Claude Bartolone, élu président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, me confie un nouveau dossier au sein de l'exécutif départemental


Ce matin avait lieu la séance d'installation du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, issu des élections cantonales des 9 et 16 mars 2008. Si la répartition entre les élus de gauche (30) et ceux de droite (10) n'a pas été modifiée par ce scrutin, en revanche, pour la première fois depuis la création de notre département (c'est à dire depuis 1967 année de ma naissance il y a 41 ans) les socialistes sont plus nombreux que les communistes au sein de la majorité. Lors de mon entrée au sein de l'Assemblée départementale en 1994, nous étions seulement 6 élus socialistes. En 1998 et en 2001, nous sommes passés à 10. Puis à 15 en 2004 et enfin 17 aujourd'hui.

Dans le respect des règles qui ont toujours régi les relations politiques au sein de la gauche, c'est donc l'un des nôtres, Claude Bartolone, député, ancien ministre et nouveau conseiller général de Pantin, qui a été élu 5e président du Conseil général par 30 voix contre 10 au candidat UMP Michel Teulet. Un moment historique pour tous les socialistes du département, que j'ai eu l'honneur de conduire de novembre 1998 à septembre 2007.

Après l'élection du président, il a été procédé à la mise en place du nouvel exécutif départemental pour les trois prochaines années. En voici la composition :

1er vice-président : Gilbert Roger (PS, Bondy) chargé du développement économique, de l'emploi, des relations européennes et internationales
2e vice-présidente : Josiane Bernard (PCF, Bagnolet) chargée de l'environnement
3e vice-présidente : Corinne Valls (Gauche citoyenne, Romainville) chargée des transports, des déplacements et de la voirie
4e vice-président : Pierre Laporte (PCF, Tremblay-en-France) chargé de l'autonomie des personnes
5e vice-président : Pascal Popelin (PS, Livry-Gargan) chargé de l'enfance et de la famille
6e vice-président : Daniel Guiraud (PS, Les Lilas) chargé du développement des territoires et de l'évaluation des politiques publiques
7e vice-président : Azzedine Taïbi (PCF, Stains) chargé du sport, de la jeunesse et de l'éducation populaire
8e vice-président : Mathieu Hanotin (PS, Ile-Saint-Denis) chargé de l'éducation, de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations
9e vice-président : Balli Bagayoko (PCF, Saint-Denis) chargé des services urbains et des nouvelles technologies
10e vice-président : Stéphane Troussel (PS, La Courneuve) chargé de l'habitat, de la politique de la ville et de la mixité sociale
11e vice-président : Jean-Charles Nègre (PCF, Montreuil) chargé de l'insertion, du développement social et de la formation professionnelle
12e vice-président : Emmanuel Constant (PS, Noisy-le-Grand) chargé de la culture.

Après dix années consacrées aux populations âgées, aux personnes handicapées et à l'insertion au sein de l'exécutif départemental, le nouveau président m'a donc proposé de relever un nouveau défi en prenant en charge les dossiers relatifs à l'enfance et à la famille (c'est à dire l'accueil de la petite enfance, la protection maternelle et infantile, l'aide sociale à l'enfance, la prévention et la santé). J'ai accepté avec enthousiasme cette responsabilité qui est au coeur des engagements pris par les candidats socialistes durant la campagne.

Ce matin dans l'édition Seine-Saint-Denis du journal "Le Parisien", à la question "Quels sont les premières décisions que vous prendrez en tant que président ?", Claude Bartolone répondait en effet : "Je veux m'attaquer au mode de garde du petit enfant en augmentant le nombre de places en crèche, notamment en misant sur le multiaccueil. En termes de places proposées par enfant, nous sommes passés derrière les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Il faut reprendre la première position". Voici donc une part de ma feuille de route pour les prochaines années au Conseil général. Je serai ainsi à pied d'oeuvre pour remplir concrètement l'engagement n°9 pris pour Livry-Gargan durant ma campagne : "participation financière du Conseil général à la réalisation de nouvelles places d'accueil pour la petite enfance à Livry-Gargan". Nous irons d'ailleurs sans doute bien au delà et rapidement, dans ce domaine.

Bien que n'étant plus directement en charge des populations âgées, des personnes handicapées et de l'insertion, dix années d'actions dans ces domaines me permettront de demeurer efficacement attentif aux dossiers locaux et aux situations personnelles des Livryennes et des Livryens concernés par ces politiques départementales.

Les instances du Conseil général et de notre ville étant désormais mises en place, les rôles de chacun étant connus, je vais maintenant pouvoir m'attacher de nouveau à honorer la confiance qui m'a été témoignée lors des dernières élections. C'est pour moi un honneur, un devoir, un plaisir.


samedi 15 mars 2008

Le nouveau Conseil municipal est installé. Alain Calmat a été réélu maire de Livry-Gargan


Les 39 conseillers municipaux élus dimanche dernier étaient présents ce matin pour l'installation du nouveau Conseil municipal qui aura en charge les affaires de notre commune pour les six prochaines années.

L'élection du maire s'est effectuée en début de séance, sous la présidence de notre toute jeune doyenne Madeleine Lemaire (68 ans), assistée par la benjamine Elodie Motte (23 ans), toutes deux membres de la liste "Pour Livry-Gargan en toute confiance". Seul candidat, Alain Calmat, maire sortant, a obtenu les 33 voix des membres de sa majorité, les 6 élus des trois listes d'opposition ayant fait le choix de voter blanc.

Il a ensuite été procédé à l'élection des 11 adjoints au maire. La liste proposée par Alain Calmat a elle aussi obtenu 33 voix sur 39 votants. Dès lundi, le maire donnera délégation aux nouveaux élus pour leur permettre de remplir leur mission durant tout le mandat. Ci-dessous, en avant première, la liste des adjoints avec leurs attributions :

1er adjoint au maire : Pascal Popelin (finances et affaires économiques)
2e adjoint au maire : Jean-Claude Vincent (jeunesse, sports et vie associative)
3e adjoint au maire : François-Xavier Robillard (culture et ressources humaines)
4e adjointe au maire : Danièle Marini (commémorations, citoyenneté et prévention de la délinquance)
5e adjointe au maire : Monique Govet (équipements de santé et insertion)
6e adjointe au maire : Jeanne Sultan-Maupas (action sociale et personnes âgées)
7e adjoint au maire : Serge Le Bozec (affaires scolaires et transports)
8e adjoint au maire : Georges Guilbert (travaux, voirie et réseaux)
9e adjoint au maire : Jean-François Magnien (environnement)
10e adjointe au maire : Marie-Laure Hodé (petite enfance)
11e adjointe au maire : Madeleine Lemaire (hygiène et sécurité des établissements recevant du public).

Alain Calmat a également indiqué au Conseil municipal qu'il confierait une délégation à 5 conseillers municipaux pour compléter l'exécutif municipal :

Gérard Cosimi (police municipale)
Alain Languedoc (entretien des bâtiments communaux)
Sébastien Constant (personnes handicapées)
Magali Dauba (centres de loisirs et activités périscolaires)
Armen Papazian (propreté et collectes)

Votre municipalité est désormais en place et s'est immédiatement remise au travail.



jeudi 13 mars 2008

Mises en place


Le nouveau Conseil municipal de Livry-Gargan, issu des élections de dimanche dernier, tiendra sa première séance samedi prochain (15 mars 2008) à 9h30 au château de la Forêt. A l'ordre du jour : installation du Conseil municipal*, élection du maire, détermination du nombre d'adjoints au maire, élection des adjoints au maire, délégation du Conseil municipal au maire, désignation de la commission d'appel d'offres et de la commission consultative des services publics locaux, fixation des indemnités de fonction des élus.

Après cette séance inaugurale, deux autres séances du Conseil municipal sont d'ores-et-déjà prévues : jeudi 27 mars 2008 à 20h pour le débat d'orientations budgétaires et jeudi 10 avril 2008 à 20h pour le vote du budget 2008 de la commune. Toutes les séances du Conseil municipal se déroulent au château de la Forêt et sont publiques.

S'agissant du Conseil général, la séance d'installation est prévue jeudi 20 mars 2008 à 10h à l'Hôtel du département à Bobigny. Là aussi, la séance est publique.


* voici la liste des 39 nouveaux élus au Conseil municipal de Livry-Gargan :
Liste Calmat (33 élus) : Alain Calmat, Danièle Marini, Pascal Popelin, Marie-Laure Hodé, Jean-Claude Vincent, Monique Govet, Jean-François Magnien, Jeanne Sultan-Maupas, François-Xavier Robillard, Madeleine Lemaire, Serge Le Bozec, Magali Dauba, Georges Guilbert, Yvette Colson, Alain Languedoc, Sophie Bidault, Gérard Cosimi, Rose-Marie Chevalier, Sébastien Constant, Bernadette Renault, Armen Papazian, Sylvie Bardoux, Nouraddine Ettajani, Laurence Khloyan, Xavier Hébert, Marthe Guez, Henri Flikier, Murielle Bonsall, Jean-Luc Auger, Françoise Bitatsi, Dan Steinfeld, Elodie Motte, Jacques Djengou.

Liste Perret (4 élus) : Pierre Perret, Sébastien Gaspard, Michèle Tartare, Philippe Arnaud (consécutivement à la démission avant l'installation du Conseil municipal de Nicole Descamps qui figurait en 2e position sur cette liste...)
Liste Bryon (1 élue) : Isabelle Bryon
Liste Prudhomme (1 élu) : Gérard Prudhomme

lundi 10 mars 2008

Du fond du coeur, merci !

Je remercie chaleureusement les 6 204 Livryennes et Livryens qui ont fait le choix de m'accorder hier leur confiance dès le premier tour de l'élection cantonale. Ayant obtenu 51,7% des suffrages exprimés, représentant plus de 25% des électeurs inscrits, l'élection du conseiller général de Livry-Gargan a pu être acquise dès le premier tour, ce qui est une première dans notre ville depuis 1982.

En 1994, alors candidat pour la première fois, j'avais obtenu au 1er tour 3 748 voix soit 31,8% des suffrages exprimés. En 2001, 5 454 voix soit 47,6%. Les résultats d'hier sont donc pour moi un formidable encouragement à poursuivre le travail entrepris. Ils m'obligent, vis-à-vis de toutes celles et tous ceux qui ont voté pour moi, dans leur grande diversité, bien au delà de mon camp politique. Ils me donnent le devoir d'être de nouveau, pour les six prochaines années, un élu engagé au service de tous les Livryens. J'aurai aussi à coeur de tenir intégralement les 24 engagements pour notre canton de Livry-Gargan pris durant la campagne. Je m'efforcerai enfin de convaincre tous ceux qui n'ont pas estimé utile de participer à l'élection cantonale d'hier de l'importance du Conseil général, dont je rappelle que le budget pour la Seine-Saint-Denis est de plus de 1 750 millions d'euros en 2008 (contre environ 75 millions d'euros pour notre ville de Livry-Gargan).

Je suis également très heureux du score exceptionnel (63,6%) obtenu dès le premier tour par la liste municipale conduite par Alain Calmat, sur laquelle j'avais l'honneur de figurer en 3e position. Lorsque l'on additionne le résultat que j'ai obtenu à l'élection cantonale, celui du candidat communiste et celui de la candidate écologiste (dont les sensibilités étaient partenaires de la liste "Pour Livry-Gargan en toute confiance" pour l'élection municipale), on observe que le choix des électrices et des électeurs de notre ville hier était très homogène pour les deux scrutins. Pour une élection municipale, un tel niveau n'avait pas été atteint à Livry-Gargan depuis 1977 !

A la mairie de Livry-Gargan comme au Conseil général, j'entends demeurer un élu local très actif aux côtés de notre maire qui sera réélu par le nouveau Conseil municipal samedi prochain.

Servir Livry-Gargan et les Livryens du mieux que je peux est ma passion. Merci encore du fond du coeur à toutes celles et tous ceux qui m'ont donné hier -de manière particulièrement motivante- la possibilité de m'y consacrer de nouveau pleinement au cours des six prochaines années.

Lien pour prendre connaissance des résultats de l'élection cantonale à Livry-Gargan, bureau par bureau : http://www.parti-socialiste-livry-gargan.com/Opinions/image/2008_cantonales.pdf

Lien pour prendre connaissance des résultats de l'élection municipales à Livry-Gargan, bureau par bureau :
http://www.parti-socialiste-livry-gargan.com/Opinions/image/2008_municipales.pdf




vendredi 7 mars 2008

Dernier message avant le 1er tour


La campagne électorale pour le premier tour des élections municipales et cantonales se termine demain soir à minuit. Afin de respecter la loi, ce message est donc le dernier que je publierai avant le début du scrutin.

Je voudrais tout d'abord vous appeler à voter massivement dimanche, tant pour les municipales que pour les élections cantonales. Ces deux élections sont tout aussi importantes l'une que l'autre. Elles sont un temps fort de notre vie démocratique, le moment où l'on choisit pour six ans les élus les plus proches du terrain, ceux qui ont à connaître de bien des aspects de notre vie quotidienne, même si chacun doit comprendre qu'ils ne peuvent pas tout (et donc ont le devoir de ne pas tout promettre).

Je voudrais ensuite vous appeler à voter de manière efficace. Rappelons en particulier que les élections cantonales se déroulent au scrutin uninominal majoritaire (et non à la proportionnelle). Il n'y a donc à l'arrivée qu'un(e) seul(e) élu(e) qui doit obtenir au moins 50% des suffrages exprimés. Il est donc important de porter son choix dès le premier tour sur le candidat que l'on souhaite voir gagner. Tout autre vote peut favoriser un candidat que l'on ne souhaite absolument pas voir élu...

Je voudrais enfin vous appeler à voter utile. Voter utile, c'est choisir le candidat qui a donné dans la durée le plus de preuves d'un engagement avéré au service de notre ville et de ses concitoyens. C'est choisir un candidat qui a su prendre des engagements précis, en rapport avec les compétences du mandat qu'il sollicite. C'est choisir un candidat qui sera capable -au sein de la future Assemblée départementale et en lien avec le future majorité municipale de Livry-Gargan- de se faire entendre. C'est choisir un candidat qui respecte tous les Livryens , y compris ses concurrents (en s'abstenant par exemple de les dénigrer de façon indigne). Bref, c'est choisir quelqu'un qui saura "faire le job" efficacement, remplir toutes les missions d'un conseiller général qui sont très diverses, demeurer proche et à l'écoute de chacun.

Durant cette campagne, j'ai fait le choix de vous présenter le travail que j'ai effectué au Conseil général au cours du mandat écoulé. Je me suis engagé clairement sur 24 points concrets et réalistes, qui forment un projet cohérent pour le développement de Livry-Gargan au cours des six prochaines années et qui pourront tous être tenus. Je me suis abstenu de toute polémique politicienne ou commentaire déplacé sur les autres candidats (même quand l'un d'entre-eux ne s'est pas privé d'user de ce type de méthode). Pour autant, je n'ai jamais fui le débat, ni mis mon drapeau dans ma poche, en particulier sur ce blog.

J'ai donc confiance dans le jugement de mes concitoyens, auquel je suis fier de me soumettre dimanche.

dimanche 2 mars 2008

Rien !


Dans un tract qu'il a fait distribuer ce week-end sur nos marchés à Livry-Gargan, un de mes concurrents, le néocandidat UMP qui prétend dès son premier coup d'essai devenir tout à la fois le maire et le conseiller général de Livry-Gargan, s'emploie laborieusement à parler (enfin) du Conseil général.

L'exercice est rapide : moins de cent mots ! Quelques petits chiffres sur le budget du Conseil général et surtout l'essentiel du message, écrit bien gros : "Que fait Pascal Popelin ? Rien !". Ainsi donc, je n'aurais même pas fait "un peu", ou "pas assez", voire même "mal". Non, rien puisqu'on vous le dit !

Tout ce qui est excessif est insignifiant. Il était d'ailleurs amusant d'observer la mine navrée d'une des personnes chargée ce matin de distribuer ce document si fin et nuancé. En réponse à mon interpellation courtoise sur le contenu, on me répondit : "Faut bien qu'on trouve quelque chose à dire... faut bien essayer de sauver les meubles !", ce qui atteste tout à la fois d'un moral d'acier et d'une confiance à toute épreuve en son candidat...

Ce petit tract m'a en tout cas donné envie de revisiter quelques vers de Rostand, dont les originaux (de bien meilleure qualité) sont inscrits dans ma mémoire d'escrimeur. Imaginons donc notre subtil auteur du tract en vicomte, fier de son trait : "Que fait Pascal Popelin ? Rien !". Ma réponse aurait alors pu être :

Ah ! non ! c'est un peu court jeune homme !
On pouvait dire... Oh! Dieu !... bien des choses en somme...
En variant le ton - par exemple, tenez :

Agressif : "Ce Popelin, socialiste né,
On comprend qu'en finances il ait un niveau crasse !"
Amical : "Il a fait au mieux, mais quoi qu'il fasse :
Parce que de gauche, ne passe pas le cap !"
Descriptif : "Pascal souffre d'un gros handicap,
Il prescrit les emprunts comme des pilules !"
Curieux : "De quoi sert cet homme ridicule,
Qui ne veut rien, monsieur, d'autre que notre peau ?"
Gracieux : "Aimez-vous à ce point les impôts,
Que nonchalamment vous ne vous préoccupâtes,
D'en alléger le poids qui pèse sur nos pattes ?"
Truculent : "Ca, Monsieur, lorsque vous sévissez,
Les effets de vos choix sont-ils bien acceptés,
Sans que les Livryens ne crient : pitié, assez! ?"
Prévenant : "Gardez-vous pour lui de revoter,
Offrez-lui du repos sous un beau parasol !"
Pédant : "L'animal seul, Monsieur, se prétendant
Pierre-Perret-une-énergie-forte-pour-Livry,
Saura demain régler pour vous tous vos ennuis !"

Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit,
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit...

Pour la scène du duel qui suit, je vous donne rendez-vous dimanche prochain, de manière pacifique et démocratique, dans les bureaux de vote de Livry-Gargan.

Et pour les internautes qui s'intéressent sérieusement au budget du Conseil général et à mon action dans ce domaine, je les invite à consulter la page suivante, un peu plus aride, j'en conviens : http://www.pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/2008_budget_cg93.pdf






mardi 26 février 2008

Rendre des comptes et s'engager

A chaque fois que j'ai sollicité la confiance de mes concitoyens, je me suis efforcé de leur dire qui j'étais (parce que je n'ai pas la prétention que tout le monde le sache), ce que j'avais fait et ce à quoi je m'engageais.

Tel est l'objet du petit document en cours de distribution dans les boîtes aux lettres de Livry-Gargan.

En quelques pages, il est bien sûr impossible d'être exhaustif sur sept années de travail quotidien -oserais-je dire acharné, à tout le moins passionné- au service de Livry-Gargan, de la Seine-Saint-Denis et de mes concitoyens. Les quelques exemples retenus m'ont semblé les plus significatifs. Ils montrent tout à la fois la grande diversité des sujets et des dossiers dont a à connaître un conseiller général et l'importance des réalisations du mandat qui s'achève, en particulier en faveur de notre ville et de sa population.

J'ai le sentiment d'avoir fait le maximum. Je n'en déduis pas pour autant que j'ai tout réussi. Je n'en tire pas la conclusion que plus aucun problème ne demeure. Si tel était le cas d'ailleurs, à quoi bon se représenter ? Il reste assurément et il restera toujours beaucoup de travail pour répondre au mieux aux attentes -sans cesse en évolution- des habitantes et des habitants de Livry-Gargan. Chaque jour, des défis nouveaux se présentent.

J'ai la conviction que s'appuyer sur un bilan donne cependant de la crédibilité à une candidature. Cet exercice ne devrait d'ailleurs pas être l'apanage du sortant. Si mes concurrents ne peuvent bien sûr pas dire ce qu'ils ont fait au Conseil général au cours des dernières années (puisque c'est moi qui en était l'élu), ils pourraient en revanche préciser ce que fut leur implication personnelle et leur engagement au service de ceux dont ils espèrent le vote... On ne s'improvise pas représentant des Livryennes et des Livryens à l'Assemblée départementale du jour au lendemain !

Rendre des comptes est à mes yeux indispensable quand on est engagé dans la vie publique. Ce n'est toutefois pas suffisant. Il faut aussi être clair sur ce que l'on entend faire concrètement si on est (ré)élu. Tel est le sens des 24 engagements que je prends à l'occasion de ce scrutin. Tous sont en rapport direct avec ce que peut faire un conseiller général. Ils sont le fruit de mes réflexions, mais aussi nourris de mes nombreux échanges avec mes concitoyens. Tous seront tenus durant le mandat si je suis élu, comme tous les engagements que j'avais pris en 2001 l'ont été. Ils forment dans leur globalité un projet cohérent pour le développement de Livry-Gargan au cours des six prochaines années, travaillé en lien étroit avec le projet municipal proposé par Alain Calmat, sur la liste duquel je figure en 3e position. Ils ne sont pas limitatifs et seront enrichis d'autres projets, tout au long du mandat, en fonction des besoins exprimés.

J'ai pris le parti dans ce document de n'évoquer que le Conseil général, institution que je connais bien. Je n'y parle pas des sujets qui n'ont rien à voir avec l'élection cantonale (d'autres s'en chargeront sans doute, pour faire diversion et tenter de masquer leur impréparation).

Pour ma part, je pense qu'une campagne électorale doit servir à éclairer les électrices et les électeurs sur ce qu'ils sont en droit d'attendre réellement de celui qu'ils choisiront. Telle est la volonté qui m'a animée en préparant ce document, désormais livré à votre lecture et à votre jugement.

Vous pouvez télécharger le bilan du mandat 2001-2008 et les engagements pour 2008-2014 à partir de la page d'accueil du site www.pascalpopelin.fr



vendredi 22 février 2008

Heureusement que la presse est là pour nous informer !


Traditionnellement, dans les semaines qui précèdent une élection, les différents candidats se manifestent auprès des électrices et des électeurs dont ils entendent solliciter la confiance, au moyen d'affiches, de tracts, de réunions publiques, pour se faire connaître et pour présenter le projet qui est le leur pour l'exercice du mandat auquel ils aspirent.


Cette année, la campagne pour les élections cantonales à Livry-Gargan déroge curieusement à cette saine habitude démocratique : à l'exception du candidat communiste, qui a produit un document, je suis le seul à ce jour à avoir parlé aux Livryennes et aux Livryens de leur Conseil général, des raisons de ma candidature, de mon engagement pour notre canton et sa population, des enjeux de cette élection importante. Je m'y consacre avec passion depuis maintenant près de 14 ans.


Pour découvrir l'identité des autres candidats, il aura fallu attendre la lecture de l'édition "Seine-Saint-Denis" de jeudi dernier ! Ainsi, sachez que nous serons 5 en compétition, soit, dans l'ordre issu du tirage au sort effectué ce matin par les services de la préfecture :


Arnold Voillemin (MODEM)

Pascal Popelin (PS, Verts, PRG, MRC, avec le soutien d'Alain Calmat) conseiller général sortant

Claude Bombel (PCF)

Agnès Chevineau (Mouvement de la gauche écologiste)

Pierre Perret (UMP, Nouveau centre)


Par souci démocratique, je tenais à livrer cette information à mes concitoyens, puisque 3 de ces candidats n'ont pas encore jugé utile de le faire eux-mêmes !


A n'en pas douter, durant les 16 jours qui nous séparent du premier tour, les moins désinvoltes vont s'efforcer de rattraper le temps perdu et de se présenter sous leur meilleur jour. Il appartiendra alors aux électrices et aux électeurs de juger, dimanche 9 mars, de la crédibilité de la démarche de chacun. Je fais confiance au bon sens des Livryens.


lundi 18 février 2008

Echos de campagne...


Avec Alain Calmat, avec tous mes amis colistiers de la liste municipale "POUR LIVRY-GARGAN EN TOUTE CONFIANCE", avec Danièle Marini, ma suppléante pour l'élection cantonale, nous poursuivons notre campagne, faite d'échanges nombreux avec les Livryennes et les Livryens, d'explications sur le travail réalisé au cours du mandat qui s'achève (tant à la mairie qu'au Conseil général), de présentation progressive de nos propositions pour la période 2008-2014.

Samedi soir, à l'ancienne piscine, plus de 400 personnes avaient répondu à notre invitation pour la soirée festive de présentation de notre liste. Après avoir rappelé les grands axes de sa politique municipale, Alain Calmat a présenté un à un les 38 autres candidats de sa liste (cliquer sur la photo ci-dessus pour l'agrandir). Constituée de 21 sortants et de 18 nouveaux, l'équipe proposée allie expérience et renouvellement. Toutes les tranches d'âge sont représentées. Le "doyen" est Claude Bernardi (71 ans), adjoint au maire sortant et élu municipal depuis 1971, qui a accepté la dernière place symbolique de la liste (39e position). La benjamine, Elodie Motte (23 ans), étudiante en communication, figure en 32e position et peut donc être élue en cas de très bon résultat de la liste. Toutes les composantes de l'actuelle majorité municipale sont rassemblées sur notre liste, qui accueille en son sein, comme c'est la tradition à Livry-Gargan, des personnalités sans aucune appartenance politique, mais engagées de longue date dans la vie de notre cité. Parmi les nouveaux candidats, je citerai mon ami Georges Guilbert (chef d'entreprise, il a été longtemps le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris Seine-Saint-Denis et c'est aussi le fondateur des "écoles de la 2e chance" dont on parle beaucoup en ce moment), Rose-Marie Chevalier (qui exerce son activité professionnelle à l'IUFM de Livry-Gargan mais est aussi bénévole d'une importante association caritative du secteur), Henri Flikier (médecin généraliste depuis de très nombreuses années à Livry-Gargan) ou encore Xavier Hébert et Jean-Pierre Andréoli (dirigeants d'importants clubs sportifs locaux) et bien d'autres encore que vous découvrirez prochainement, en même temps que nos engagements.

Du côté de l'opposition municipale, peu d'informations à ce jour. Il semble que trois listes soient en préparation : la liste officielle de l'UMP et du Nouveau centre, une liste MODEM et une liste sans étiquette officielle, mais qui rassemblerait cependant la plupart des conseillers municipaux d'opposition sortants. Bref, nous y verrons plus clair (si toutefois c'est possible) à la fin de la semaine, à la cloture de la période de dépôt des listes.

Quant aux élections cantonales, je demeure à ce jour le seul, avec le candidat communiste, à évoquer cette élection importante auprès des Livryennes et des Livryens. A 20 jours du 1er tour, j'avoue qu'il s'agit là d'une situation inédite à Livry-Gargan. L'enjeu de ce scrutin pour une ville comme la nôtre, qui consistue à elle seule un canton, mériterait à mes yeux un peu plus de considération de la part de ceux qui aspirent à me remplacer pour représenter Livry-Gargan au Conseil général. Les électeurs jugeront !

Je ne peux m'empêcher, pour clore ce billet, quelques mots sur la dernière production du candidat de l'UMP aux élections municipales, que les Livryens ont eu la chance d'apercevoir une deuxième fois hier sur le marché Chanzy. "Stop à l'insécurité !" assène-t-il pour commencer. Et de promettre une "politique différente à (sic) celle du maire actuel" (question syntaxe, notre aspirant maire a encore quelques progrès à faire...) Mais attachons-nous au fond : il propose un élu en charge de la prévention et de la sécurité (ce qui existe déjà, mais sans doute ne le sait-il pas !), il promet une extension de la vidéosurveillance (que nous avons mise en place et que nous proposons de développer raisonnablement partout où ce sera utile), il annonce une augmentation des effectifs de la police municipale (ce que nous avons déjà fait, après l'avoir créée en 2000 et que nous proposons aussi). Bref, on cherche en vain les différences annoncées ! Un petit manque toutefois dans les propositions de ce candidat si novateur : il ne promet pas d'intervenir auprès de ses amis de l'UMP du gouvernement pour qu'on réaffecte au commissariat de Livry-Gargan les effectifs de police nationale supprimés depuis 2002 (-22%), pour qu'on nomme de nouveau un commissaire à la tête de la police nationale à Livry-Gargan, pour qu'on remette en place au plus vite une police nationale de proximité dans notre ville, pour que l'Etat construise enfin notre nouveau commissariat sur le terrain proposé gratuitement par la municipalité. Ce n'est pas en effet parce que Livry-Gargan est -semble-t-il selon les dernières statistiques- la ville où l'insécurité serait la moins importante de notre département, que le gouvernement doit y affaiblir la police nationale dont nous avons le plus grand besoin. En résumé, aucune proposition différente pour ce qui concerne l'action locale (il est vrai que le pouvoir des mairies est très encadré par la loi en matière de sécurité) et un gros oubli, sur quelque chose qui serait pourtant fort utile.

"Stop au bétonnage !" affirme ensuite le néocandidat : "je serai très vigilant dans l'attribution des permis de construire!" proclame-t-il. Ignore-t-il que le permis de construire est un acte administratif que l'on délivre si le dossier est conforme et que l'on ne délivre pas si le dossier n'est pas conforme ? Le maire se prononce donc sur la légalité et n'a pas d'autre choix. C'est oui ou c'est non. La loi ne confère pas aux élus le pouvoir de se prononcer sur l'opportunité. Mais peut-être le candidat UMP veut-il dire qu'il changerait le plan local d'urbanisme s'il disposait demain d'une majorité au Conseil municipal. Dans cette hypothèse, je le mets au défi de dire quelles règles, plus contraingantes que celles que nous avons adoptées à Livry-Gargan, il pense pouvoir légalement proposer. En résumé, les trois lignes qui suivent le slogan choc "stop au bétonnage" ne sont que des phrases creuses, vides de sens, que ne proposent aucune piste d'action crédible.

J'ai gardé le meilleur pour la fin : afin de "maîtriser la circulation", le candidat UMP propose la "mise en place d'une déviation des poids lourds de la N3" ! Cette affirmation, aussi ridicule que démagogique, appelle de ma part les questions suivantes : comment entend-il interdire la circulation des poids lourds sur une voie nationale (ou départementale) alors que la circulation de transit est précisément l'objet de ce type d'axe ? Par où entend-il faire passer la déviation en question ? Par les secteurs pavillonnaires que nous nous sommes justement efforcés de préserver de ce type de circulation depuis plus de dix ans ? Quant à prétendre que rien n'a été fait sur la RN3, c'est passer sous silence le million et demi d'euros investis par l'Etat, le Conseil régional et la commune pour réhabiliter complètement et sécuriser la traversée de Livry-Gargan entre 1998 et 2000.

Une fois encore, aux Livryens de juger ! Pour ce qui est de son propre camp, le verdict est déjà tombé par la voix de Gérard Prudhomme, conseiller municipal d'opposition sortant, qui expliquait ainsi au journal "Le Parisien" la raison de son refus et de celui de ses 4 autres collègues de la droite républicaine de se ranger derrière la tête liste UMP : "méconnaisance des dossiers locaux". Si même eux le disent...