dimanche 12 octobre 2008

A propos du futur mode de gestion du Syndicat des eaux d'Ile-de-France...


Le prix de l'eau et en particulier le prix de l'eau payé par les usagers du Syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF) dont la ville de Livry-Gargan fait partie (comme les communes voisines de Clichy-sous-Bois, Coubron, Montfermeil, Le Raincy et Vaujours) est devenu un sujet d'actualité.

On le doit notamment à plusieurs enquêtes de "l'UFC Que choisir ?" (dont je suis loin de partager l'intégralité des conclusions) qui ont bénéficié d'un écho médiatique, disons très favorable, sans qu'un véritable débat public de fond ne s'engage sur le sujet.

Le fait que le contrat de régie intéressée qui lie le SEDIF depuis 1962 (soit cinq années avant ma naissance !) au groupe Véolia (ex Compagnie générale des eaux) arrive enfin à échéance le 31 décembre 2010, n'est pas non plus étranger à l'attention légitime portée au choix que feront les élus pour 2011 et les années suivantes.

Représentant la commune de Livry-Gargan en tant que délégué au Comité syndical depuis 2000, vice-président du SEDIF puis 2001, j'ai agi depuis cette date, avec l'ensemble de mes collègues, pour faire appliquer l'actuel contrat, qui est particulièrement complexe, au mieux des intérêts des usagers.

Je me suis aussi engagé dans le travail collectif, commencé dès 2006, pour préparer le choix du futur mode de gestion devant intervenir à compter de 2011. Le sujet est ardu et mérite mieux que les nombreuses bêtises qu'il m'a été donné de lire ou d'entendre, de la plume ou de la bouche de certains donneurs de leçons. Il demande beaucoup d'engagement personnel avant de maîtriser les enjeux juridiques, économiques et financiers de la décision que devra prendre le Comité syndical le 11 décembre prochain. Je me suis efforcé de m'y astreindre.

L'étude approfondie des rapports détaillés rendus par les experts de haut niveau qui travaillent depuis deux ans sur la question à la demande du Bureau et du Comité unanimes, m'a conduit à me faire une opinion et à prendre position, lors de la dernière réunion du Bureau du SEDIF du 10 octobre.

Avec mon collègue et ami Jacques Mahéas (qui est l'autre vice-président socialiste du SEDIF), nous nous sommes clairement prononcés en faveur d'une gestion totalement publique, au moyen d'une régie directe, qui pourrait être mise en place d'ici à l'échéance du 1er janvier 2011. Pour télécharger le texte de mon intervention expliquant ce choix, il suffit d'afficher la page suivante http://pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/Choix_mode_gestion.pdf

Les deux vice-présidents socialistes ont été les seuls membres du Bureau du SEDIF à soutenir cette option, tous les autres élus (UMP, NC, DVD, mais aussi PCF et MRC) estimant que le maintien d'une régie intéressée, sous une forme "rénovée", était le meilleur choix. C'est donc sur cette dernière proposition que le Comité syndical du 11 décembre aura à se prononcer. Pour ma part, jusqu'à ce vote, je continuerai d'argumenter sur la position que j'ai défendue, dans le cadre du débat démocratique qui s'engage maintenant parmi les élus, tout simplement parce que je l'estime conforme à l'idée que je me fais, en fonction de ce que je sais, de l'intérêt des usagers du service de l'eau.

Pour l'anecdote et même si je répugne à faire une quelconque publicité à ce genre d'écrit, je ne peux m'empêcher de terminer sans inviter les Livryens à relire l'article inepte publié sur le sujet par les élus UMP de Livry-Gargan dans leur tribune du magazine municipal du mois de septembre dernier. Ils parlaient de "taux de marge" pour le SEDIF alors que cette notion ne peut exister pour une collectivité publique. Ils mettaient en cause mon intégrité dans des termes à peine voilés. Ils appelaient à une position qui est la mienne (pour des raisons heureusement un peu plus consistantes que la lecture de leur triste papier), mais qui est le contraire de celle des élus de leur propre parti... Voilà ce qui s'appelle avoir l'air fin !

mardi 7 octobre 2008

Pourquoi ne mettons-nous pas en place le service minimum d'accueil à Livry-Gargan


En ce jour de grève dans l'Education nationale, la municipalité de Livry-Gargan a pris la décision, comme 26 autres communes de Seine-Saint-Denis sur 40, de ne pas mettre en place le service minimum d'accueil des les écoles maternelles et élémentaires.


Cette mesure gouvernementale est en effet une remise en cause du droit de grève, qui vient s'ajouter aux multiples attaques portées depuis maintenant plus de six ans contre le service public de l'éducation.


Nous considérons par ailleurs que les communes n'ont pas à se substituer à l'Etat, dans le cadre d'un conflit qui l'oppose à ses propres agents et que le personnel municipal n'a pas vocation à rendre invisibles les mouvements sociaux, pour permettre ensuite au président de la République de fanfaronner en déclarant que "désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit".


Par ailleurs, compte tenu du délai minimum pour déposer un préavis de grève, les mairies se trouvent dans l'incapacité d'assurer l'accueil de jeunes enfants dans des conditions de sécurité et de qualité suffisantes. Les agents de mairie, dont le temps de travail est déjà occupé au service du public dans le cadre de leurs missions, ne sont pas en effet formés pour encadrer et instruire de jeunes enfants.


Nous refusons donc de nous engager dans la mise en place d'un serice de garderie qui ne saurait en aucun cas remplacer l'école de la République. Nous n'acceptons pas d'être les complices d'un gouvernement qui rement en cause le droit de grève et la qualité même du service public de l'Education nationale.

vendredi 3 octobre 2008

Bon vent au collège Lucie-Aubrac


L’inauguration du nouveau collège Lucie-Aubrac, organisée le 17 septembre dernier, a été marquée par la présence de l’époux de la grande résistante, Raymond Aubrac, qui nous a fait l’immense honneur de se déplacer pour l’occasion et a marqué la cérémonie par la force de son intervention, engageant la jeunesse à l'optimisme.

Nombreux sont ceux qui sont venus assister à l’officialisation de la mise en service de ce nouvel équipement, remarquablement bien conçu, qui offre aujourd’hui un cadre exceptionnel de travail aux collégiens livryens qui y ont fait leur rentrée au début de ce mois de septembre.

Il est de ces moments importants dans un mandat, quand le travail investi dans la durée pour faire aboutir un grand projet trouve son aboutissement. Ce fut mon sentiment ce jour là et sans doute celui de tous ceux avec lesquels nous avons réussi à donner vie à ce beau projet. Qu’ils en soient ici remerciés.

Je l’ai souvent dit et écrit, beaucoup d’efforts ont été nécessaires pour faire sortir de terre ce nouvel équipement éducatif structurant de notre commune. La satisfaction de le voir aujourd’hui en service ne me fait pas oublier tout ce qu’il reste à faire dans ce domaine, au cours des années à venir.

Pour le conseiller général que je suis, il s’agit à présent d’accompagner l’établissement dans son fonctionnement, comme je m’applique à le faire depuis maintenant quatorze ans pour les deux autres collèges du canton, Edouard-Herriot et Léon-Jouhaux, au moyen d’une collaboration étroite avec la communauté scolaire, en lien avec les services départementaux.

Je demeure également extrêmement attentif à la bonne intégration du collège Lucie-Aubrac dans son environnement. A ce titre, quelques ajustements nécessaires émergent déjà. Je pense notamment au remplacement du grillage séparant l’aire sportive des propriétés riveraines par une grille de meilleure qualité. Consécutivement à mon intervention, le Conseil général s’est engagé à procéder à ces travaux prochainement. Je pense aussi aux aménagements à réaliser sur l’avenue Lucie-Aubrac, pour améliorer encore la sécurité et le confort des élèves.

Je forme en tout cas le vœu que les enfants qui fréquenteront le collège Lucie-Aubrac au cours des prochaines années sauront tirer le meilleur de l’infrastructure mise à leur disposition pour leur réussite, en respectant les lieux et en fournissant un travail assidu. Ce serait la plus grande satisfaction de toutes celles et tous ceux qui ont voulu et permis l'existance de ce nouveau collège.