samedi 27 janvier 2007

Georges Frêche exclu du PS

La Commission nationale des conflits vient de prendre la décision d'exclure Georges Frêche du Parti socialiste. Je n'ai pas pour habitude de tirer sur les ambulances. Mais je ne peux taire ma satisfaction.

En 2004, j'avais été de ceux qui auraient préféré un autre choix des socialistes pour la présidence du Conseil régional de Languedoc-Roussillon : mon ami Jean-Claude Pérez, député de l'Aude, dont la candidature aurait pu incarner le renouvellement, avait alors été prié de se retirer...

En 2004 toujours, lors du référendum interne, puis en 2005 lors du Congrès du Mans, j'avais dénoncé publiquement "l'exception héraultaise", terre où les recommandations nationales pour une démocratie interne équitable, sereine et appaisée demeuraient ignorées.

En 2005, après le triste épisode des harkis qualifiés de "sous-hommes", je fus parmi les premiers signataires de la pétition qui finit par contraindre les plus réservés d'entre-nous à envoyer une première fois "l'empereur de Septimanie" devant la Commission des conflits. Sans la commenter publiquement, j'avais alors jugé bien clémente la sanction de suspension de deux ans des instances nationales.

En 2006, la sortie sur les blacks de l'équipe de France était celle de trop. Avec d'autres, désormais de plus en plus nombreux, j'appelais publiquement à l'exclusion définitive du PS de Georges Frêche (www.pascalpopelin2007.fr/images/pdfpresse/articlefreche.pdf) après avoir fait voter par le Conseil fédéral du PS 93 une motion demandant cette sanction, sur proposition de mes amis Philippe Milia, délégué fédéral à l'Outre-mer et Janine Maurice-Bellay, conseillère régionale d'Ile-de-France.

En votant à l'unanimité pour prendre sa décision, la Commission nationale des conflits a rendu leur honneur aux socialistes. Elle m'a conforté dans le combat que j'ai entrepris il y a mainteant plus de vingt ans pour redonner confiance à nos concitoyens dans la politique.

Certaines pratiques, certaines méthodes, certains comportements, certains discours... et ceux qui en usent et en abusent, n'ont plus -à mes yeux- leur place dans notre jeu démocratique. Cela vaut pour ceux qui ont été du même parti que moi à Montpellier ou ailleurs. Cela vaut aussi pour les représentants de la droite parlementaire, ailleurs ou... dans notre circonscription. Et si certains partis ne sont pas capables de faire leur propre ménage, que les électrices et les électeurs s'en chargent !

2 commentaires:

  1. Et dire que l'animal avait les 2 genoux à terre au lendemain des législatives de 1993. Mais la direction nationale resta, à l'époque aveugle et sourde: aveugle devant les agissements (240 "nouvelles" adhésions avant le congrès de Rennes), sourdes face aux protestations de nos camarades qui n'ont jamais partagé ses penchants naturels pour les plaisanteries douteuses et parfumées.

    RépondreSupprimer
  2. Il faut etre raisonnable dans les discours des uns et des autres,nous sommes à peu prés tous dans ces cas avec des variantes nous avons des propos intenables envers des personnes physiques mais ce ne sont que des mots il y a un ministre d'état et de l'intérieur qui se permet bien d'autres comportements trés trés graves pour notre société et il voudrait etre le président,moi je dit NON pas ce gars là il est dangereux

    RépondreSupprimer