Dans un tract qu'il a fait distribuer ce week-end sur nos marchés à Livry-Gargan, un de mes concurrents, le néocandidat UMP qui prétend dès son premier coup d'essai devenir tout à la fois le maire et le conseiller général de Livry-Gargan, s'emploie laborieusement à parler (enfin) du Conseil général.
L'exercice est rapide : moins de cent mots ! Quelques petits chiffres sur le budget du Conseil général et surtout l'essentiel du message, écrit bien gros : "Que fait Pascal Popelin ? Rien !". Ainsi donc, je n'aurais même pas fait "un peu", ou "pas assez", voire même "mal". Non, rien puisqu'on vous le dit !
Tout ce qui est excessif est insignifiant. Il était d'ailleurs amusant d'observer la mine navrée d'une des personnes chargée ce matin de distribuer ce document si fin et nuancé. En réponse à mon interpellation courtoise sur le contenu, on me répondit : "Faut bien qu'on trouve quelque chose à dire... faut bien essayer de sauver les meubles !", ce qui atteste tout à la fois d'un moral d'acier et d'une confiance à toute épreuve en son candidat...
Ce petit tract m'a en tout cas donné envie de revisiter quelques vers de Rostand, dont les originaux (de bien meilleure qualité) sont inscrits dans ma mémoire d'escrimeur. Imaginons donc notre subtil auteur du tract en vicomte, fier de son trait : "Que fait Pascal Popelin ? Rien !". Ma réponse aurait alors pu être :
Ah ! non ! c'est un peu court jeune homme !
On pouvait dire... Oh! Dieu !... bien des choses en somme...
En variant le ton - par exemple, tenez :
Agressif : "Ce Popelin, socialiste né,
On comprend qu'en finances il ait un niveau crasse !"
Amical : "Il a fait au mieux, mais quoi qu'il fasse :
Parce que de gauche, ne passe pas le cap !"
Descriptif : "Pascal souffre d'un gros handicap,
Il prescrit les emprunts comme des pilules !"
Curieux : "De quoi sert cet homme ridicule,
Qui ne veut rien, monsieur, d'autre que notre peau ?"
Gracieux : "Aimez-vous à ce point les impôts,
Que nonchalamment vous ne vous préoccupâtes,
D'en alléger le poids qui pèse sur nos pattes ?"
Truculent : "Ca, Monsieur, lorsque vous sévissez,
Les effets de vos choix sont-ils bien acceptés,
Sans que les Livryens ne crient : pitié, assez! ?"
Prévenant : "Gardez-vous pour lui de revoter,
Offrez-lui du repos sous un beau parasol !"
Pédant : "L'animal seul, Monsieur, se prétendant
Pierre-Perret-une-énergie-forte-pour-Livry,
Saura demain régler pour vous tous vos ennuis !"
Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit,
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit...
Pour la scène du duel qui suit, je vous donne rendez-vous dimanche prochain, de manière pacifique et démocratique, dans les bureaux de vote de Livry-Gargan.
Et pour les internautes qui s'intéressent sérieusement au budget du Conseil général et à mon action dans ce domaine, je les invite à consulter la page suivante, un peu plus aride, j'en conviens : http://www.pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/2008_budget_cg93.pdf
L'exercice est rapide : moins de cent mots ! Quelques petits chiffres sur le budget du Conseil général et surtout l'essentiel du message, écrit bien gros : "Que fait Pascal Popelin ? Rien !". Ainsi donc, je n'aurais même pas fait "un peu", ou "pas assez", voire même "mal". Non, rien puisqu'on vous le dit !
Tout ce qui est excessif est insignifiant. Il était d'ailleurs amusant d'observer la mine navrée d'une des personnes chargée ce matin de distribuer ce document si fin et nuancé. En réponse à mon interpellation courtoise sur le contenu, on me répondit : "Faut bien qu'on trouve quelque chose à dire... faut bien essayer de sauver les meubles !", ce qui atteste tout à la fois d'un moral d'acier et d'une confiance à toute épreuve en son candidat...
Ce petit tract m'a en tout cas donné envie de revisiter quelques vers de Rostand, dont les originaux (de bien meilleure qualité) sont inscrits dans ma mémoire d'escrimeur. Imaginons donc notre subtil auteur du tract en vicomte, fier de son trait : "Que fait Pascal Popelin ? Rien !". Ma réponse aurait alors pu être :
Ah ! non ! c'est un peu court jeune homme !
On pouvait dire... Oh! Dieu !... bien des choses en somme...
En variant le ton - par exemple, tenez :
Agressif : "Ce Popelin, socialiste né,
On comprend qu'en finances il ait un niveau crasse !"
Amical : "Il a fait au mieux, mais quoi qu'il fasse :
Parce que de gauche, ne passe pas le cap !"
Descriptif : "Pascal souffre d'un gros handicap,
Il prescrit les emprunts comme des pilules !"
Curieux : "De quoi sert cet homme ridicule,
Qui ne veut rien, monsieur, d'autre que notre peau ?"
Gracieux : "Aimez-vous à ce point les impôts,
Que nonchalamment vous ne vous préoccupâtes,
D'en alléger le poids qui pèse sur nos pattes ?"
Truculent : "Ca, Monsieur, lorsque vous sévissez,
Les effets de vos choix sont-ils bien acceptés,
Sans que les Livryens ne crient : pitié, assez! ?"
Prévenant : "Gardez-vous pour lui de revoter,
Offrez-lui du repos sous un beau parasol !"
Pédant : "L'animal seul, Monsieur, se prétendant
Pierre-Perret-une-énergie-forte-pour-Livry,
Saura demain régler pour vous tous vos ennuis !"
Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit,
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit...
Pour la scène du duel qui suit, je vous donne rendez-vous dimanche prochain, de manière pacifique et démocratique, dans les bureaux de vote de Livry-Gargan.
Et pour les internautes qui s'intéressent sérieusement au budget du Conseil général et à mon action dans ce domaine, je les invite à consulter la page suivante, un peu plus aride, j'en conviens : http://www.pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/2008_budget_cg93.pdf
Monsieur Perret,
RépondreSupprimerLe tract distribué Dimanche sur le marché est simplement violent et désinformateur.
Soit, vous ne connaissez pas vos textes, et en tant que cadre A de la fonction publique, j'en doute, où les Livryens sont à vos yeux des imbéciles, ce qui est plus grave quant on se rêve premier Magistrat d'une ville comme la notre.
(Petit texte sur la décentralisation acte II)
Détournée de ces objectifs, la décentralisation s’est résumée à un transfert de charges que l’État ne veut plus assumer.
Transferts du RMI, des routes nationales, des personnels administratifs et ouvriers des collèges, réforme de la taxe professionnelle, autant de mauvais coups destinés à financer une politique d’allègement fiscal clientéliste.
Principal acteur des politiques territoriales de solidarité et d’action sociale, le département se voit confier la gestion de prestations et allocations à caractère universel dont il ne maîtrise ni les montants, ni l’évolution du nombre de bénéficiaires.
Si l’État avait promis de compenser à l’euro près toutes les dépenses transférées, les élus locaux déplorent le non-respect de cet engagement. Même le Ministre délégué aux collectivités territoriales a dû le constater à sa prise de fonction.
Ceci explique cela, Cher collègue !
Peut être venez vous enfin de comprendre pourquoi la gauche s'était mobilisée contre cette decentralisation.
Les Livryens attendent des idées novatrices, du dynamisme, des actes de présence, de l'humilité, de la correction, une connaissance des dossiers, tout ce que vous ne possedez pas. Mais, dévaloriser l'autre, ne vous valorise pas pour autant, bien au contraire.
Salutations socialistes d'une Livryenne en colère