Peu de gens connaissent les Grands lacs de Seine. Cet établissement public, constitué par la ville de Paris et les Conseils généraux des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, gère à ce jour quatre grands lacs-réservoirs qui ont pour vocation de réguler le cours du fleuve et de trois grandes rivières du bassin de la Seine (Seine, Marne, Aube, Yonne). Le but est de limiter les crues l'hiver et de soutenir le débit (l'étiage) l'été pour garantir la ressource en eau de l'agglomération parisienne (l'eau qui arrive dans notre robinet à Livry-Gargan et dans les villes voisines vient de la Marne). Concrètement, il s'agit de prélever de l'eau dans le fleuve et les rivières entre novembre et mai au moyen d'un canal d'amenée, de stocker cette eau dans un lac artificiel et de la restituer progressivement de juin à octobre, au moyen d'un canal de restitution. La capacité totale de stockage des quatre lacs-réservoirs des Grands lacs de Seine correspond à la superficie de la ville de Paris sur trois étages...
Consécutivement aux élections municipales et cantonales de mars dernier, l'établissement public des Grands lacs de Seine, comme de nombreux autres organismes, a procédé au renouvellement de ses instances pour les trois prochaines années. J'en ai été réélu président, fonction que j'occupe depuis 2001. A cette occasion, j'ai rappelé les grands axes du programme de travail que j'entends mettre en oeuvre :
- poursuivre la gestion optimale des ouvrages pour permettre de remplir au mieux leur double mission : protéger l'agglomération parisienne des crues et garantir ses ressources en eau en cas de sécheresse,
- engager les travaux nécessaires à la pérennité des deux lacs-réservoirs les plus anciens : le barrage de Pannecière (Nièvre) mis en eau en 1949 et le lac de la forêt d'Orient (Aube) inauguré en 1966,
- conduire les études détaillées préalables au projet de réalisation à l'horizon 2015 d'un cinquième ouvrage, exclusivement dédié à la lutte contre les grandes crues : le projet de la Bassée (Seine-et-Marne),
- réfléchir à un élargissement des collectivités constituant l'établissement public des Grands lacs de Seine, pour lui permettre de disposer d'une assise à l'échèle de l'ensemble du bassin de la Seine (ou du moins sur la partie amont de l'agglomération parisienne du bassin),
- trouver les financements indispensables pour la réalisation de ces grands projets,
- mieux faire connaître du Grand public le rôle et l'action des Grands lacs de Seine.
Consécutivement aux élections municipales et cantonales de mars dernier, l'établissement public des Grands lacs de Seine, comme de nombreux autres organismes, a procédé au renouvellement de ses instances pour les trois prochaines années. J'en ai été réélu président, fonction que j'occupe depuis 2001. A cette occasion, j'ai rappelé les grands axes du programme de travail que j'entends mettre en oeuvre :
- poursuivre la gestion optimale des ouvrages pour permettre de remplir au mieux leur double mission : protéger l'agglomération parisienne des crues et garantir ses ressources en eau en cas de sécheresse,
- engager les travaux nécessaires à la pérennité des deux lacs-réservoirs les plus anciens : le barrage de Pannecière (Nièvre) mis en eau en 1949 et le lac de la forêt d'Orient (Aube) inauguré en 1966,
- conduire les études détaillées préalables au projet de réalisation à l'horizon 2015 d'un cinquième ouvrage, exclusivement dédié à la lutte contre les grandes crues : le projet de la Bassée (Seine-et-Marne),
- réfléchir à un élargissement des collectivités constituant l'établissement public des Grands lacs de Seine, pour lui permettre de disposer d'une assise à l'échèle de l'ensemble du bassin de la Seine (ou du moins sur la partie amont de l'agglomération parisienne du bassin),
- trouver les financements indispensables pour la réalisation de ces grands projets,
- mieux faire connaître du Grand public le rôle et l'action des Grands lacs de Seine.
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