Parce qu'on lui a rapporté que les socialistes n'avaient pas dit exactement la même chose que les communistes lors de la dernière séance du Conseil général, Eric Raoult -qui a le communiqué rapide dès qu'il s'agit de faire fort pour qu'on parle de lui- prétend vouloir dissoudre l'Assemblée départementale. Pas moins ! Un bref rappel de la situation politique au Conseil général s'impose, pour que chacun mesure le sérieux de cette proposition et de celui qui la rend publique.
Les dernières élections cantonales ont conduit à une situation inédite en Seine-Saint-Denis. Alors qu’à gauche, depuis la création du Conseil général en 1967, le Parti communiste français avait toujours disposé de la majorité absolue, la majorité départementale s’est trouvée constituée, depuis le mois d’avril 2004, de deux intergroupes politiques comptant chacun 15 membres : celui des élus socialistes et gauche citoyenne et celui des élus communistes (très rapidement divisé en deux groupes officiellement distincts).
Dans le respect des accords nationaux passés entre le Parti socialiste et le Parti communiste français, les élus socialistes et gauche citoyenne du Conseil général ont soutenu l’élection d’Hervé Bramy (PCF) à la présidence. Ils ont pris une place nouvelle et forte au sein de l’exécutif départemental (6 vice-présidences sur 12, dans les domaines de compétence majeure du département : développement économique et relations internationales – personnes âgées et handicapées, insertion – collèges – transports, voirie et développement durable – logement et politique de la ville – jeunesse et sports).
Au titre de ces responsabilités, les élus socialistes ont agi depuis trois ans pour faire évoluer les politiques départementales. A titre d’exemple on citera :
- l’engagement nouveau du Conseil général en faveur du développement économique,
- la mise en œuvre de l’allocation personnalisée d’autonomie, de la prestation de compensation du handicap et de la Maison départementale des personnes handicapées, de politiques dynamiques en matière d’insertion des allocataires du RMI,
- les efforts en faveur de la gratuité scolaire et l’instauration du quotient familial dans les restaurants scolaires des collèges,
- le développement des itinéraires de circulation douce dans l’ensemble du département et le travail pour l’amélioration rapide de la desserte bus du plateau de Clichy-sous-Bois et Montfermeil,
- l’engagement nouveau du Conseil général en faveur de l’aide à la pierre pour contribuer à améliorer la situation catastrophique du logement dans le département,
- la remise à plat des interventions financières du Conseil général en faveur du sport, la préparation de la Coupe du monde de rugby pour y associer la population du département.
- la mise en œuvre de l’allocation personnalisée d’autonomie, de la prestation de compensation du handicap et de la Maison départementale des personnes handicapées, de politiques dynamiques en matière d’insertion des allocataires du RMI,
- les efforts en faveur de la gratuité scolaire et l’instauration du quotient familial dans les restaurants scolaires des collèges,
- le développement des itinéraires de circulation douce dans l’ensemble du département et le travail pour l’amélioration rapide de la desserte bus du plateau de Clichy-sous-Bois et Montfermeil,
- l’engagement nouveau du Conseil général en faveur de l’aide à la pierre pour contribuer à améliorer la situation catastrophique du logement dans le département,
- la remise à plat des interventions financières du Conseil général en faveur du sport, la préparation de la Coupe du monde de rugby pour y associer la population du département.
Ces évolutions sont le fruit de débats francs, parfois vifs, au sein de la majorité départementale. C’est bien normal dans une assemblée vivante, qui s’honore de permettre une parole libre, autorisant chaque composante politique à exprimer son point de vue et à s’efforcer de le faire valoir. Les élus socialistes ne manquent donc jamais une occasion de souligner les évolutions positives, leurs satisfactions quant à l’avancée de certains dossiers, mais aussi leurs regrets ou leurs désaccords, lorsque ceux-ci demeurent. Ils assument ensuite leurs responsabilités politiques. A ce jour, jamais le fonctionnement de l’institution n’en a souffert. La démocratie et la transparence y ont gagné.
Dissoudre le Conseil général est donc une idée farfelue, comme seul Eric Raoult peut en avoir à ses moments perdus. L’intéressé connaît à peine l’Assemblée départementale. La seule fois qu’il a souhaité y siéger, lors du renouvellement de 1998, ses concitoyens ont fait le choix de ne pas l'y élire ! Coutumier de ce genre de suggestion, il avait déjà réclamé fin 2005 la mise sous tutelle préfectorale de la ville de Clichy-sous-Bois. Dissolution, mise sous tutelle… A cette conception particulière de la démocratie, je préfère tout simplement le suffrage universel, dans lequel je place tout mon respect et toute ma confiance.
Une politique de bras tendu !!! Les bras m'en tombent !!!
RépondreSupprimerTous sur le blog de notre actuel Député !!!
La liste des "volontaires" pour un régime d'un autre temps, autrement dit : Un peuple, un empire, un guide -
Pendant que nous y sommes :-)
RépondreSupprimerLa question au parlement de notre Député, en date du 27.02.07
n° 119101 !!!
Combien y a t'il de logements sociaux sur sa commune ?
Gageons qu'il ne répondra pas à ma question et que mon commentaire passera aux oubliettes (comme d'habitude)