vendredi 14 octobre 2016

Nous agissons pour une société plus juste et plus protectrice



Rendre la société plus juste est la vocation de la gauche, lorsqu’elle exerce le pouvoir d’Etat.

Je mesure pleinement combien sont vifs, la peur du déclassement et le sentiment de relégation à la périphérie d’un système social dont nombreux pensent être les grands perdants.

Je comprends ceux de mes compatriotes qui attendent le meilleur pour leur quotidien -ou à défaut le minimum vital- et qui estiment ne jamais rien voir venir.

Je ne méconnais rien des difficultés de ceux qui ont l’impression de vivre en permanence sur le fil du rasoir et pour lesquels parvenir à boucler les fins de mois est une préoccupation permanente.

Cette réalité m’interpelle, autant qu’elle m’oblige en tant que député. Elle m’invite à continuer d’agir, mais aussi à rappeler ce que nous avons fait depuis le printemps 2012, qui a été combattu par la droite toute entière et nié par une partie de la gauche.

Mieux protéger, le gouvernement et sa majorité l’ont fait en matière de santé.


La mise en place progressive du tiers payant, bientôt sa généralisation, vont permettre à tous
les Français de consulter sans devoir avancer de frais. La protection universelle maladie garantit à tous la continuité de la prise en charge par la Sécurité sociale et nous avons renforcé cette garantie, notamment pour les travailleurs saisonniers. Tous les salariés ont désormais droit à une aide de leur employeur pour bénéficier d’une complémentaire santé. Nous avons élargi l’accès à la couverture maladie universelle complémentaire et à l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé. Au-delà, la prise en charge des soins par l’assurance maladie a progressé, le reste à charge des familles a diminué. Demain, les soins dentaires seront véritablement accessibles à tous.

Mieux protéger, le gouvernement et sa majorité l’ont assuré en réformant les retraites.

Nous avons garanti la pérennité de notre système par répartition et nous l’avons rendu plus juste : en reconnaissant davantage l’engagement des jeunes actifs, en validant intégralement les périodes d’apprentissage, en permettant de racheter les périodes d’études ou de stage. Nous avons renforcé les petites retraites en revalorisant le minimum vieillesse et en soutenant les retraites des exploitants agricoles. Ceux qui ont commencé à travailler tôt et cotisé longtemps peuvent désormais prendre leur retraite dès 60 ans, quand la droite avait repoussé l’âge de départ à 62 ans pour tout le monde. Enfin, nous avons pris en compte la pénibilité de chaque activité professionnelle en ouvrant de nouveaux droits à la formation, à la diminution de l’activité ou au départ en retraite plus tôt pour ces métiers.


Mieux protéger, nous l’avons réalisé en prenant mieux en compte les besoins des familles modestes.

Nous avons investi pour soutenir l’offre d’accueil des jeunes enfants, pour permettre aux parents de concilier vie professionnelle et vie familiale. Le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale a permis de revaloriser des prestations indispensables aux Français, et en particulier aux familles : nous avons augmenté les droits à l’allocation de rentrée scolaire, à l’allocation de soutien familial, au complément familial et au revenu de solidarité active. Nous avons créé la prime d’activité, qui bénéficie à tous les actifs, dès 18 ans.


Toutes ces nouvelles garanties, nous avons souhaité les inscrire dans la durée, en replaçant les comptes de la sécurité sociale sur une trajectoire vertueuse. Le retour à l’équilibre sera assuré dès l’année prochaine, alors que nous avions trouvé en 2012 une situation financière désastreuse.

Cette action doit être poursuivie et amplifiée, car tous les problèmes sont loin d’être réglés. Tous ceux qui ont regardé hier soir le premier débat entre les candidats à la primaire de la droite ont désormais la certitude qu’il n’y a rien à attendre de ce côté-là, sinon des reculs. Ils n’ont pas davantage à espérer du programme de l’extrême droite, pour le peu qu’on en connaît.

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