vendredi 7 octobre 2016

L'école de la République prépare l'avenir du pays et de sa jeunesse




Avec la rentrée 2016, la refondation de l’école -grande réforme lancée dès le début du quinquennat pour redonner à notre système éducatif les moyens de fonctionner convenablement- entre dans sa quatrième année de mise en œuvre.

Son ambition : une école de l’exigence, de la justice, des valeurs de la République, qui doit permettre à chaque jeune de trouver et de prendre le chemin de sa réussite.

Je veux donc revenir ici aujourd’hui sur les grands principes de la refondation de l’école de la République, sur laquelle nous nous étions engagés lors des élections de 2012.

D’une part, les enseignants sont désormais plus nombreux, mieux formés et mieux rémunérés.

L’engagement de créer 60 000 postes supplémentaires dans l’Education nationale d’ici à 2017 sera tenu au terme de notre mandat. 42 228 sont déjà effectifs, dont 1 040 pour notre seul département de la Seine-Saint-Denis (503 lors de cette rentrée). Ces renforcements ont permis de consolider la priorité à l’école élémentaire  -là où tout se joue-, de mieux lutter contre les difficultés scolaires et de conforter la formation continue des enseignants. Dans nos territoires, ils sont en prime un complément utile, pour permettre un remplacement plus rapide des postes laissés vacants en raison notamment de congés maladie.

La formation initiale des enseignants, supprimée par la droite, a été rétablie, avec la création des Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espe), dont un pôle universitaire est situé dans notre circonscription, à Livry-Gargan.

La revalorisation financière des carrières a également été engagée, avec en particulier l’augmentation de la prime annuelle des enseignants du premier degré, portée à 1 200 euros contre 400 euros précédemment.

Les évolutions pédagogiques indispensables pour adapter notre système d’enseignement aux réalités de son temps se poursuivent aussi. Les programmes de l’école et du collège ont été revus pour être plus cohérents et progressifs, afin de mieux lutter contre l’échec en permettant une maitrise approfondie des savoirs fondamentaux.

De la même manière, le plan numérique -comprenant la mise à disposition d’équipements et la formation des enseignants aux nouvelles pédagogies que permettent ces outils- continue son déploiement. Dans notre département, 7 écoles et 26 collèges sont engagés dans ce programme ambitieux.

Enfin, les efforts conduits depuis 2012 pour une école plus inclusive, c’est-à-dire qui ne laisse personne au bord du chemin, s’accélèrent. Tel était l’objectif de la réforme de l’éducation prioritaire mise en oeuvre en 2015, dont l’ambition est de cibler les moyens sur les établissements qui en ont le plus besoin, au lieu de saupoudrer des financements. Tel est également l’enjeu de l’élargissement des possibilités de scolarisation des enfants de moins de trois ans.

La mobilisation de l’Education nationale et de ses partenaires pour lutter contre le décrochage scolaire s’amplifient également. 12 500 bourses de reprise d’études seront notamment attribuées à des jeunes âgés de 16 à 19 ans souhaitant reprendre une formation. Par ailleurs, depuis 2012, 24 % d’élèves en situation de handicap supplémentaires sont scolarisés en milieu ordinaire. En Seine-Saint-Denis, 21 postes d’enseignants sont dédiés à leur accompagnement.

Depuis le début du quinquennat, chaque rentrée scolaire a été l’occasion d’une amélioration par rapport à la précédente. Cela n’avait pas été le cas depuis bien longtemps.

Tout est loin d’être encore parfait pour autant. L’effort doit être poursuivi dans la durée. J’invite donc tous mes compatriotes qui sont attachés au rôle essentiel de l’école de la République dans la préparation de l’avenir de notre pays et de sa jeunesse, à regarder de près et à comparer les actes et les programmes de chacun, avant de faire librement un choix éclairé : celui de leur au printemps 2017.

2 commentaires:

  1. Bravo pour cette défense de l'école publique de la République mais quel est votre avis sur les écoles privées qui scolarisent les enfants les plus favorisés de la population? cf "Extrait du site ÉCOLE ET SOCIÉTÉ
    http://ecoleetsociete.se-unsa.org/Colleges-prives-et-segregation-sociale". Merci pour votre réponse.

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  2. Monsieur le député, Bonjour,

    La défense de l'école publique de la République nécessite l'implication des familles dans le suivi de la scolarité des enfants (devoirs, le carnet de correspondance, la présence à toutes les réunions des parents d'élèves et autres événements...). La réussite d'un élève dépend aussi de la responsabilité parentale. Comment garantir l'implication journalière certaine des parents dans le suivi quotidien de l'enfant? Est t-il prévu un dispositif interactif(à distance)contrôlant la présence des parents lors de l'accomplissement des devoirs des enfants ?

    Je vous remercie par avance de votre réponse.

    Vous souhaitant une belle et agréable journée,

    Convivialement.

    Madame Nicole MISSIAMENOU

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