vendredi 24 avril 2015

Le redressement de l'Education nationale en Seine-Saint-Denis se poursuit




L’inégalité face à l’éducation est la première des injustices.

Voilà pourquoi nous avons fait de la refondation de l’Ecole de la République le fil rouge du quinquennat, concrétisant l’engagement du président de la République de faire de la jeunesse et de l’éducation la priorité de la Nation.

Un tel choix était d’autant plus nécessaire, après une décennie d’abandon de l’Education nationale par la droite. Faut-il rappeler que la formation initiale des enseignants avait été purement et simplement supprimée en 2009 ? La loi de refondation de l’Ecole de la République du 9 juillet 2013 l’a rétablie, considérant qu’être enseignant est un métier difficile, qui s'apprend. Un effort budgétaire significatif a été consenti pour la réintroduction d’une formation initiale, avec la création des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE). En augmentation de 1 milliard d’euros en 2015, le budget de l’Education nationale est redevenu, cette année, le premier budget de la Nation.

Ce choix national doit prendre un sens tout particulier dans notre département. La Seine-Saint-Denis est en effet le département le plus jeune de France métropolitaine, mais il aussi le plus pauvre.

Le gouvernement, par la voix de sa ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, a entendu l’appel des parlementaires socialistes de la Seine-Saint-Denis et a décidé d’accorder à notre territoire les moyens spécifiques que nous demandions.

Elle a annoncé, le 19 novembre 2014, neuf mesures fortes dans le cadre d’un plan triennal. La rentrée scolaire 2015, qui se prépare depuis des semaines, sera celle du début de la traduction concrète de cet effort particulier, pour mieux former les enseignants et encadrer les élèves.

240 emplois supplémentaires seront créés en Seine-Saint-Denis. Il s’agit, pour la première fois, de tenir compte des caractéristiques sociales et urbaines des territoires et non uniquement de la  démographie. Ainsi, alors que la population scolaire augmentera de 1 % en septembre prochain, 240 postes correspondent à un accroissement des moyens de 2,5 %.

Pour répondre aux difficultés d’attractivité de notre académie, un concours supplémentaire de professeur des écoles a été organisé. Il ne s’agit en rien d’un concours au rabais, puisqu’il a rassemblé plus de 11 000 candidats, pour 500 postes à pourvoir.

Si les premières tendances de la prochaine rentrée commencent à se dessiner, des ajustements seront nécessaires, à compter du mois de juin.

Satisfait, à ce stade, des moyens mis à disposition dans les six communes de la 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis, je demeure néanmoins à l’écoute des communautés éducatives et attentif aux évolutions qui pourraient intervenir d’ici septembre.

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