jeudi 10 avril 2014

Ma confiance au gouvernement de Manuel Valls




Par 306 voix contre 239, l’Assemblée nationale a approuvé, mardi dernier, la déclaration de politique générale du Premier ministre Manuel Valls.

Peu en seront surpris, j’ai apporté mon plein soutien à la personne du nouveau chef du gouvernement et au cap qu’il a précisé avec clarté et fermeté.

Ce choix, je l’ai fait en conscience, non par simple amitié ou proximité, mais parce ma conviction est que les mots qu’il a prononcés devant la représentation nationale, tant sur le fond que sur la forme, tracent le juste chemin qui doit permettre à la France et aux Français de surmonter leurs difficultés.

J’ai voté la confiance, parce que le Premier ministre a su convaincre qu’il disposait de toute l’autorité et de toute la détermination nécessaires pour conduire avec efficacité la politique de la Nation et entrainer dans son sillage, dans un esprit rassembleur, tous ceux qui ont à cœur d’œuvrer à l’intérêt général et à la réussite de notre beau et grand pays.

J’ai voté la confiance, parce que le Premier ministre a dressé un diagnostic lucide de la situation de la France et de l’état d’esprit des Français, sans rien taire des problèmes de notre pays, ni des très grandes difficultés vécues par nombre de nos concitoyens.

J’ai voté la confiance, parce qu’au-delà de ce discours de vérité salutaire, la feuille de route qui guidera l’action du gouvernement jusqu’au terme du quinquennat est à la hauteur des nombreux défis que la majorité se doit de relever.

Ce programme d’action s’inscrit bien sûr dans la continuité des mesures engagées depuis maintenant 22 mois. Comment aurait-il pu en être autrement ? Nous devons absolument poursuivre le redressement de nos comptes publics, si dangereusement dégradés au cours des deux précédents quinquennats. Il y va de l’indépendance de la France et de la pérennité de notre modèle social. Voilà pourquoi les efforts de maitrise de la dépense publique et l’engagement de réformes structurelles d’ampleur de nos institutions tiennent une place importante dans les ambitions gouvernementales.

Nous devons aussi poursuivre notre combat pour l’emploi. C’est le sens des nouveaux dispositifs de soutien aux entreprises contenus dans le pacte de responsabilité. Comme l’a dit le Premier ministre, « La croissance ne se décrète pas, elle se stimule ». Et ce sont les entreprises qui créent l’essentiel des emplois.

La feuille de route présentée par Manuel Valls marque aussi la volonté d’accélérer concrètement la mise en œuvre des mesures de justice sociale qui font l'identité de la gauche, pour libérer du pouvoir d’achat et mieux protéger les Français, en particulier les classes moyennes et populaires, de plus en plus gagnées par un sentiment de déclassement et de relégation.

J’ai enfin apprécié la volonté exprimée d’apaiser la société française et l’appel lancé à tous les républicains à mieux s’écouter, à savoir se retrouver sur les grands enjeux qui dépassent les petits clivages partisans, à éviter les surenchères qui font trop souvent du débat public une caricature dont nos concitoyens se détournent alors à juste titre, au seul bénéfice des extrémistes qui n’aiment ni la démocratie, ni la République.

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