jeudi 17 avril 2014

Simplifions !




L’actualité de ces deux derniers jours a été marquée par les mesures d’économies annoncées par le Premier ministre, afin de s’attaquer efficacement au redressement de nos comptes publics. J’y reviendrai ici, lorsque l’Assemblée nationale en sera saisie.

Dépenser moins et mieux ne rime cependant pas forcément avec suppression, mais aussi avec simplification. Les lourdeurs administratives et l’empilement de normes qui contraignent aussi bien les entreprises que les administrations dans leur quotidien, pèsent sur la capacité de notre économie à innover, à être compétitive, à investir
et donc à créer de l’emploi.

Alléger le poids de ces démarches n’a donc rien d’un enjeu périphérique ou secondaire. Cet effort est au contraire l’une des conditions de la reprise durable de la croissance, sans laquelle il ne sera pas possible de lutter plus efficacement contre le chômage de masse.

Tel est le sens et l’objet du choc de simplification voulu par le président de la République et que le gouvernement s’est engagé à mettre rapidement en œuvre. Pour mener ce chantier à bien, un Conseil de la simplification, co-présidé par le chef d’entreprise Guillaume Poitrinal et mon collègue député socialiste Thierry Mandon, a planché au cours de ces trois derniers mois, en lien étroit avec les acteurs économiques, sur un ensemble de mesures de nature à permettre aux grands groupes, comme aux TPE et aux PME de gagner en réactivité et de réaliser d’importantes économies d’échelle.

Une première série de 50 propositions, pour les unes applicables dès à présent et les autres d’ici la fin de l’année 2014, a ainsi été dévoilée lundi dernier. Toutes ont une vocation très concrète et répondent à des besoins d’allégement des procédures, clairement attendues par le monde économique. A titre d’exemple, on y retrouve la simplification des modalités de création d’une entreprise qui se distinguent à l’heure actuelle par leur lourdeur ; le toilettage de la fiche de paie peu lisible pour le salarié et dont la complexité représente un surcoût pour l’employeur ; la mise en place d’une procédure accélérée de liquidation à l’amiable ou encore l’interdiction faite aux décideurs publics de changer les règles du jeu fiscal des entreprises en cours d’année.

Autant de simplifications de bon sens -qui seront complétées par d’autres d’ici la fin du quinquennat- destinées à participer au combat engagé avec détermination par la majorité, pour œuvrer à la vitalité économique de notre pays et relancer durablement l’emploi, à l’image de ce qu’ont entrepris avec efficacité et succès nombre de nos voisins européens.

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