mardi 29 octobre 2013

Mieux gérer la sécurité sociale, pour mieux protéger les Français




Le gouvernement et la majorité parlementaire qui le soutient ont pour objectif le rétablissement et la pérennisation de notre sécurité sociale.


Au cours de la décennie écoulée, différents renoncements, des réformes injustes et l’échec dans la maîtrise des déficits ont fragilisé cet élément fondateur du pacte social français et mis à mal la confiance des citoyens vis-à-vis de cette institution qui nous a été léguée par les fondateurs du Conseil national de la Résistance.


Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, adopté largement cet après-midi en première lecture par l’Assemblée nationale, poursuit trois finalités : franchir une nouvelle étape dans le rétablissement des comptes sociaux ; amorcer la réforme en profondeur des trois branches (famille, retraite, santé) ; renforcer le niveau élevé de protection sociale des Français.
 

La politique de solidarité de la majorité ne se construit pas à crédit. Elle s’inscrit dans un objectif de financement durable. En un an, le déficit a ainsi été réduit de 4 milliards d’euros, sans qu’aucun droit, dans aucune des branches de la sécurité sociale, n’ait été sacrifié. Au contraire, des mesures de justice -telle la suppression de la taxe sur les mutuelles étudiantes- ont été mises en place.

La réforme des structures comporte en 2014 la résorption du déficit de 1 milliard d’euros de la branche famille, au moyen d’une réduction des inégalités structurelles qui avantageaient les familles très aisées, au détriment des familles modestes. Voilà pourquoi les montants de la Paje (Prestation d’accueil pour un jeune enfant) seront réduits pour les ménages gagnant plus de 4 000 euros par mois. En revanche, la mise sous conditions de ressources des allocations familiales a été écartée, afin de préserver leur caractère égalitaire et universel. Une politique familiale plus protectrice permettra de faire face aux difficultés des plus modestes. L’allocation de soutien familial versée aux familles monoparentales sera ainsi revalorisée de 25 % d’ici 2017. Une première revalorisation de 5,7 % interviendra au 1er avril 2014. 750 000 familles vont, d’ores et déjà, être concernées par ce dispositif.
 

La même démarche s’applique pour l’assurance maladie. La réduction du rythme de progression de l’Ondam (prévisions des dépenses de santé sur l’année) à 2,4 % générera une économie de 2,5 milliards d’euros. Parallèlement, la réorganisation de notre système de soins est en marche, avec la mise en place de premières mesures de la stratégie nationale de santé. Un meilleur accès aux soins sera rendu possible grâce à la création de plus de 300 maisons pluridisciplinaires de santé dans les déserts médicaux urbains et ruraux, afin d’assurer un accès aux soins pour tous.

Quant à la réforme des retraites, elle permettra dès 2014 la réduction de 2,5 milliards d'euros du déficit de cette branche (voir l'article du 1er septembre 2013 sur ce blog).

En dépit de certains égoïsmes, de la mauvaise foi d'une opposition qui a pourtant lamentablement échoué dans sa gestion de ces dossiers, en dépit des analyses superficielles de certains commentateurs et en dépit des doutes légitimes de nombreux Français qui attendent à juste titre les résultats des efforts qui leurs sont demandés, nous poursuivons donc ce que nous considérons comme notre devoir : travailler au redressement de la France pour assurer son avenir.

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