C’était l’un des engagements forts de François Hollande au printemps dernier, attendu par de nombreux salariés : le retour du droit de partir à la retraite dès 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt (avant l’âge de 20 ans) et qui ont cotisé la totalité de leurs annuités, est désormais une réalité.
Le décret du 3 juillet dernier, adopté après une large consultation des partenaires sociaux, en posait le principe. Durant l’été, les dernières mises au point du dispositif ont été définies et près de 30 000 dossiers de demandes de départ anticipé ont été instruits par les organismes de retraite. A compter du 1er novembre, environ 28 000 salariés pourront ainsi immédiatement tourner la page de leur carrière professionnelle et se consacrer pleinement à leur retraite. A terme, c’est-à-dire en 2017, 690 000 départs sont prévus dans le cadre de ce dispositif élargi des « carrières longues », qui sonne comme une forme de reconquête sociale pour nombre de nos concitoyens.
Le décret du 3 juillet dernier, adopté après une large consultation des partenaires sociaux, en posait le principe. Durant l’été, les dernières mises au point du dispositif ont été définies et près de 30 000 dossiers de demandes de départ anticipé ont été instruits par les organismes de retraite. A compter du 1er novembre, environ 28 000 salariés pourront ainsi immédiatement tourner la page de leur carrière professionnelle et se consacrer pleinement à leur retraite. A terme, c’est-à-dire en 2017, 690 000 départs sont prévus dans le cadre de ce dispositif élargi des « carrières longues », qui sonne comme une forme de reconquête sociale pour nombre de nos concitoyens.
Commencer à travailler de manière précoce, c’est souvent arriver à l’âge de la retraite en moins bonne santé que ceux qui ont débuté leur carrière plus tard. C’est le plus souvent avoir exercé des métiers pénibles, usants, qui ont entamé le capital énergie et santé chacun dispose. En 2010, avec la réforme des retraites voulue par la précédente majorité, la droite avait estimé que nos concitoyens qui sont entrés dans l’emploi à 18 ou 19 ans ne justifiaient pas qu’on les autorise à partir plus tôt que les autres. Nous avons jugé du contraire et souhaité rétablir au plus vite rétablir une forme de justice dans ce domaine, en permettant à ces personnes de jouir de leur retraite, en pleine santé.
Nombre d’impatiences s’expriment aujourd’hui quant au rythme de mise en place des engagements que nous avons pris au printemps dernier. L’entrée en vigueur de de ce dispositif relatif aux retraites est l’occasion de rappeler que le gouvernement et la majorité parlementaire sont plus que jamais mobilisés pour concrétiser toutes les mesures qui ont été annoncées. Rien ne sera laissé de côté, aucune promesse de campagne ne passera à la trappe. Mais réformer le pays ne peut se faire en quelques mois, surtout quand ceux qui en avaient la responsabilité depuis dix ans ont laissé les caisses complètement vides, creusé les déficits et fait exploser la dette. Engager les chantiers importants que nous avons proposés pour améliorer le quotidien des Français demande du temps, de la réflexion, de la concertation, du travail. Tout le reste n’est qu’affaire de commentateurs revanchards, en mal de sensations, ou en nécessité de faire du buzz pour vendre une certaine forme d’actualité spectacle.
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