L’Assemblée nationale en a terminé il y a une semaine, avec la dernière session parlementaire du quinquennat. Il était temps ! Les lois les plus emblématiques de la législature qui s’achève, la treizième de la Ve République, sont révélatrices de ce que furent les cinq années de la présidence de Nicolas Sarkozy et de la majorité parlementaire qui l’a docilement -sinon fidèlement- soutenu, dans ses caprices, comme dans ses multiples revirements.
Tout à commencé dès juillet 2007 par la (mal nommée) loi Tepa (puisque Tepa signifie travail, emploi, pouvoir d’achat). Ce fameux « paquet fiscal » avait vocation à mettre en musique le non moins fameux « travailler plus pour gagner plus », qui avait fait mouche durant la campagne électorale. Aménagement (comprenez réduction) de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), renforcement du bouclier fiscal et allègements des droits sur les grosses successions ont surtout « permis à ceux qui avaient le plus, d’avoir encore plus » ! Quant à la défiscalisation des heures supplémentaires (en moyenne seulement 300 € de gain annuel pour ceux qui en bénéficient), elle a surtout conduit à « gagner à peu près pareil tout en travaillant plus pour les uns, et pour les autres à chômer plus » ! Le coût exorbitant de ces mesures, conjugué à leur absence d’effets économiques positifs, ont conduit le gouvernement à détricoter progressivement et subrepticement par la suite, ce qui avait été décidé triomphalement au son du canon, dans la foulée de l’élection présidentielle. Cette législature a donc été placée sous le signe de Pénélope, personnage d’Homère qui savait ce que signifiait l’expression « faire et défaire, c’est toujours travailler »… On pourra néanmoins déplorer le gâchis financier et la perte de temps de ces erreurs et de ces atermoiements.
Cinq années plus tard, la même équipe a voulu terminer son œuvre législative en beauté. Dans la précipitation qui constitue trop souvent sa marque de fabrique, le président de la République a tenu à réserver une « douceur » supplémentaire aux Françaises et aux Français : l’augmentation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 19,6 % à 21,2 %... à compter du 1er octobre prochain. A moins que d’autres, cette fois-ci, ne défassent ce que cette majorité a fait. Tel est en tout cas l’engagement de François Hollande et de ceux que le soutiennent.
Inaugurée par la loi Tepa, cette législature se termine donc par la TVA dite « sociale ». C’est finalement un bon résumé des cinq années que nous venons de vivre : des efforts (de l’Etat) en faveur des très riches et des efforts (de tous les citoyens, y compris des plus modestes et des plus en difficulté) pour payer les cadeaux en question et les pots cassés de la crise financière, dont la responsabilité incombe aux très riches susnommés.
Alors mes amis, stop ou encore ?
Tout à commencé dès juillet 2007 par la (mal nommée) loi Tepa (puisque Tepa signifie travail, emploi, pouvoir d’achat). Ce fameux « paquet fiscal » avait vocation à mettre en musique le non moins fameux « travailler plus pour gagner plus », qui avait fait mouche durant la campagne électorale. Aménagement (comprenez réduction) de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), renforcement du bouclier fiscal et allègements des droits sur les grosses successions ont surtout « permis à ceux qui avaient le plus, d’avoir encore plus » ! Quant à la défiscalisation des heures supplémentaires (en moyenne seulement 300 € de gain annuel pour ceux qui en bénéficient), elle a surtout conduit à « gagner à peu près pareil tout en travaillant plus pour les uns, et pour les autres à chômer plus » ! Le coût exorbitant de ces mesures, conjugué à leur absence d’effets économiques positifs, ont conduit le gouvernement à détricoter progressivement et subrepticement par la suite, ce qui avait été décidé triomphalement au son du canon, dans la foulée de l’élection présidentielle. Cette législature a donc été placée sous le signe de Pénélope, personnage d’Homère qui savait ce que signifiait l’expression « faire et défaire, c’est toujours travailler »… On pourra néanmoins déplorer le gâchis financier et la perte de temps de ces erreurs et de ces atermoiements.
Cinq années plus tard, la même équipe a voulu terminer son œuvre législative en beauté. Dans la précipitation qui constitue trop souvent sa marque de fabrique, le président de la République a tenu à réserver une « douceur » supplémentaire aux Françaises et aux Français : l’augmentation de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 19,6 % à 21,2 %... à compter du 1er octobre prochain. A moins que d’autres, cette fois-ci, ne défassent ce que cette majorité a fait. Tel est en tout cas l’engagement de François Hollande et de ceux que le soutiennent.
Inaugurée par la loi Tepa, cette législature se termine donc par la TVA dite « sociale ». C’est finalement un bon résumé des cinq années que nous venons de vivre : des efforts (de l’Etat) en faveur des très riches et des efforts (de tous les citoyens, y compris des plus modestes et des plus en difficulté) pour payer les cadeaux en question et les pots cassés de la crise financière, dont la responsabilité incombe aux très riches susnommés.
Alors mes amis, stop ou encore ?
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