8h30 : réunion de la Commission permanente du Conseil général à Bobigny. 31 points sont à l'ordre du jour. Pour ma part, je rapporte 5 délibérations : la signature de conventions avec des organismes d'insertion (permettant de proposer plus de 2 200 places de formation à des allocataires du RMI de la Seine-Saint-Denis), l'attribution d'acomptes aux centres communaux d'action sociale et à certaines associations pour la mise en oeuvre de l'allocation personnalisée d'autonomie, la signature d'une convention pour l'évaluation de la qualité du service rendu aux personnes handicapées, l'attribution d'une subvention pour l'aide sociale des anciens combattants et le financement d'une étude pour mieux connaître le profil des allocataires du RMI dans le département.
10h : réunion du Bureau du Conseil général. 6 dossiers sont évoqués au fond. Parmi ceux-là, je présente à mes collègues de l'exécutif départemental les modalités de travail proposées pour la révision du schéma départemental en faveur de la population âgée. Je souhaite que ce nouveau schéma, qui fera suite à celui que j'avais fait voter en 2000 et qui engagera le Conseil général en faveur de nos anciens pour les prochaines années, soit bouclé et adopté par l'Assemblée départementale avant le terme du mandat, si possible en janvier ou février 2008.
12h30 : déjeuner de travail sur les dossiers concernant ma délégation de vice-président du Conseil général. Autour de la table, les deux directeurs généraux adjoint des services départementaux qui suivent mes secteurs, le directeur du service population âgée et personnes handicapées, la directrice de la Maison départementale des personnes handicapées, la directrice de la prévention et de l'action sociale, la chargée de mission qui m'assiste. Pour celles et ceux qui imaginent que les élus se goinfrent aux frais de la République, précisions que le plateau repas n'a pas suscité l'enthouisiasme autour de la table et que l'eau de source servie ne marquera pas les mémoires... Au menu, des grands dossiers comme la mise en place en Seine-Saint-Denis dès septembre prochain d'un service de transport spécialisé par les personnes à mobilité réduite, ou l'intervention du Conseil général en faveur des missions locales pour l'emploi des jeunes. Ce temps de travail, qui se renouvelle tous les 15 jours, est aussi l'occasion d'évoquer des dossiers plus modestes et certains cas particuliers, extraits de ma lecture du volumineux courrier reçu.
14h : audition par la Commission de travail relative à l'évaluation des politiques départementales d'insertion économique et sociale des allocataires du Revenu minimum d'insertion. Durant une heure et demie, je réponds aux questions de mes collègues sur l'offre de formation, les contrats d'insertion, le partenariat avec l'ANPE, le vieillissement des allocataires, le budget consacré à l'insertion. J'évoque les efforts du Conseil général pour proposer des actions d'insertion en phase avec les besoins du marché du travail, notre préoccupation de trouver des réponses adaptées au plus grand nombre de situations personnelles, la difficulté d'y parvenir, notre volonté de ne pas être laxiste mais notre souci d'être rigoureux et juste dans les situations où se pose la question du maintien ou de la suspension de la prestation.
15h30 : retour dans mon bureau de l'Hôtel du département. Je prends connaissance du courrier, prépare quelques réponses, signe les parapheurs du jour et échange au téléphone avec quelques journalistes.
17h30 : Conseil d'administration de la mission locale pour l'emploi des jeunes de la Dhuys à la tour Utrillo de Montfermeil. Cette structure aide les jeunes des six communes de notre circonscription qui ont des difficultés à s'insérer sur le marché de l'emploi. L'actuel député n'est pas là. Le bilan de l'année 2006 qui est présenté, marque un redressement financier de la mission locale, subventionnée par l'Etat, le Conseil régional, les six communes et -modestement- le Conseil général depuis que j'en ai pris l'initiative. Le rapport d'activité est aussi l'occasion de prendre la mesure de la dégradation de la situation économique et sociale dans notre pays et dans notre circonscription. Il faudra beaucoup d'efforts pour redresser la situation à compter du mois de juin.
19h : passage en coup de vent à ma permanence électorale, pour saluer les amis qui la tiennent, puis en mairie de Livry-Gargan pour signer des parapheurs urgents concernant des engagements budgétaires de la ville.
21h : réunion publique à Vaujours avec mon ami Claude Dilain, maire de Clichy-sous-Bois, pour exposer le pacte présidentiel de Ségolène Royal. Je retrouve mon épouse qui m'a fait la surprise de venir. Une centaine de personnes à fait le déplacement, ce qui est rare pour ce type de manifestation. Assurément, la campagne intéresse. Claude Dilain est clair dans son exposé, chaleureux à mon endroit. Je suis un peu long et je manque un peu de ressort lors de l'échange avec la salle. Sans doute la fatigue...
23h30 : retour à la maison. Les enfants dorment paisiblement. J'ai un peu faim... Je mettrai peu de temps à trouver le sommeil. Demain matin, dès 8h, j'ai rendez-vous avec une équipe de France 2 qui prépare un reportage sur la campagne. Ce reportage devrait être diffusé jeudi 5 avril au cours du journal de 13h. Je ne le verrai pas. Je serai à Bordeaux avec Ségolène Royal.
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