jeudi 3 décembre 2015

La France à l'avant-garde pour la sauvegarde de la planète




Le président de la République a ouvert, ce lundi 30 novembre au Bourget, la grande conférence de Paris sur le climat -COP21- en présence du secrétaire général des Nations-Unies et de plus de 150 chefs d’Etat et de gouvernement.

Les évènements qui ont endeuillé notre Nation il y a près de trois semaines ont peut-être relégué au second plan dans nos esprits l’enjeu de ce rendez-vous d’envergure mondiale.

Pourtant, la lutte contre le réchauffement climatique constitue l’un des grands défis de ce siècle, au moins au même titre que le combat contre le terrorisme. 

Parce que les victimes directes de la hausse des températures se comptent désormais par millions. Parce que les dégâts matériels de ces périls se chiffrent déjà en milliards. Parce que les phénomènes climatiques engendrés par le réchauffement déplacent davantage d’individus, par vague massive de migration, que les conflits armés des zones instables.

Chacun d’entre nous doit donc avoir à l’esprit que personne n’est plus épargné aujourd’hui. Il suffit de se rappeler le nombre de catastrophes naturelles survenues en 2015, y compris dans notre pays, pour en prendre la mesure. Canicules, inondations, feux de forêt ont ponctué l’année qui s’achève, avec à chaque fois leur lot de victimes.

La COP21 n’est bien entendu pas un point de départ dans la mobilisation de la communauté internationale au service du développement durable et de la préservation de notre planète. Comme son intitulé l’indique, il s’agit de la 21e édition des conférences organisées annuellement sous l’égide de l’ONU, avec pour objectif de déterminer des programmes d’engagement à la fois réalistes et contraignants pour les Nations participantes, en fonction de leur degré de développement et de l’impact de leur activité sur l’environnement.

Nous nous situons toutefois aujourd’hui à un tournant. Nous sommes en effet au pied du mur, si nous voulons éviter que les catastrophes se démultiplient à intervalles de plus en plus réguliers, avec une intensité sans cesse accrue.

En se portant candidate dès 2012 pour l’organisation de la COP 21, à l’initiative du président de la République, la France a souhaité être porteuse d’une nouvelle méthode de travail. Voilà pourquoi, très en amont et durant près de deux années, le chef de l’Etat a joué un rôle rassembleur et multiplié les échanges bilatéraux avec les partenaires, afin que chaque Etat soit en capacité aujourd’hui de présenter des objectifs crédibles de réduction de ses gaz à effet de serre, de nature à permettre de contenir le réchauffement climatique à 2 degrés maximum d’ici la fin de ce siècle.

Grâce à cette démarche inédite, la conférence de Paris devrait se conclure par la signature d’un protocole ambitieux, engageant tous les pays signataires sur des éléments concrets de la politique mondiale de protection de l’environnement, avec un calendrier précis d’application de ces efforts. 

Alors que la France a mis du temps à saisir l’importance de ces enjeux, je me réjouis qu’elle soit désormais à l’avant-garde de ce combat. Son implication au profit du succès de cette conférence sur le climat en est l’une des marques, au même titre que le vote à l’été dernier de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire