mercredi 1 juillet 2015

Une avancée de plus pour la santé des Français




Notre système de santé est l’un des plus efficaces et reconnus dans le monde. Pour autant, il laisse subsister beaucoup d’inégalités inégalités sociales et territoriales.

Une majorité de gauche ne peut accepter qu’un Français sur trois renonce aujourd’hui à se soigner faute de ressources suffisantes.

Voilà pourquoi l’Assemblée nationale a adopté en première lecture, en avril dernier, le projet de loi de modernisation de notre système de santé, dont la mesure phare, la généralisation du tiers payant, trouve par anticipation sa première concrétisation à compter d’aujourd’hui.

Jusqu’à présent, dans la plupart des cas, lorsqu’un patient consulte un professionnel de santé, il avance les frais. L’assurance maladie et sa complémentaire santé, s’il en dispose, procèdent ensuite au remboursement de tout ou partie des sommes engagées, après télétransmission au moyen de la carte Vitale ou envoi de la feuille de soins.

Nous avons décidé d’étendre le tiers payant à tous les assurés sociaux.

Déjà une réalité en pharmacie et pour les bénéficiaires de la Couverture maladie universelle (CMU) créée par le gouvernement de gauche de Lionel Jospin, cette mesure de justice sociale, semble faire l’objet d’un large consensus, puisque seulement 12  % des Français se disent sceptiques sur ce dispositif.

L’extension du tiers payant n’a toutefois pas fait l’unanimité : elle a donné lieu à de vives contestations de la part d’une partie des professionnels de santé. Ces inquiétudes ont été entendues par le gouvernement puisqu’il a décidé, afin de laisser le temps aux médecins de se familiariser avec la démarche, d’échelonner dans le temps les différentes étapes de sa mise en œuvre, en ne prévoyant sa pleine application qu’à la fin de l’année 2017.

Dès aujourd’hui, le tiers payant est étendu aux bénéficiaires de l’Aide à la complémentaire santé (ACS). L’extension concerne donc les personnes disposant de revenus modestes (entre 720 et 990 € par mois pour une personne seule), mais cependant trop élevés pour obtenir la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C).

La réforme des contrats de l’ACS va également permettre aux moins aisés -entre 1,3 et 1,4 millions de personnes- de se soigner moins cher, donc de gagner du pouvoir d’achat. Concrètement, cela représente une aide de 550 € par an. Enfin, pour une consultation à 23 €, le remboursement de la Sécurité sociale sera de 16,10 €, l’assurance complémentaire financée grâce à l’ACS prendra en charge 6,90 € et l’euro restant -la fameuse franchise instaurée par la droite- fera l’objet d’une exonération.

Préserver notre modèle social tout en redressant les comptes publics du pays, lutter contre les inégalités par des mesures de justice sociale : voilà la véritable marque de la gauche moderne et responsable lorsqu’elle gouverne. N'en déplaise aux esprits chagrins, nous le faisons, comme nous nous y étions engagés en 2012.

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