mercredi 8 juillet 2015

TPE-PME : les mesures annoncées se concrétisent




Depuis trois ans, la France est engagée dans une bataille pour la croissance et l’emploi.

Cette bataille, le président de la République en a fixé le cap et la méthode, conformément aux engagements pris lors de l’élection présidentielle.

Cette bataille, le gouvernement et la majorité à l’Assemblée nationale la conduisent, chaque jour, avec la détermination d’ouvrir des voies nouvelles, de jouer de tous les atouts dont dispose la France.

Cette bataille est difficile pour beaucoup de nos compatriotes qui luttent au quotidien, pour faire vivre leur entreprise ou retrouver un emploi.

Cette bataille, sous l’impulsion de la politique économique engagée depuis trois ans, commence à porter ses premiers fruits. Nous devons l’amplifier, plutôt que d’y renoncer.

Je l’avais écrit sur ce blog, le 10 juin 2015 (voir l’article « Redoubler d’efforts pour l’emploi »), les très petites entreprises et les petites et moyennes entreprises (TPE-PME) sont au cœur de l’économie française. Les 2,1 millions de TPE et les  140 000 PME sont le cadre de près de 50 % des salariés en France.

L’une des mesures annoncées par le Premier ministre Manuel Valls le 9 juin 2015 concernait le recrutement du premier salarié. En effet, pour un créateur d’entreprise ou un artisan indépendant, un tel recrutement peut représenter un saut dans l’inconnu.

Depuis la publication du décret au Journal officiel samedi dernier, les TPE qui ont embauché ou embaucheront leur premier salarié entre le 9 juin 2015 et le 8 juin 2016 bénéficieront d’une aide de 4 000 €. 2 000 € la première année, à raison de 500 € par trimestre, puis 2 000 € la seconde. Cette aide concerne toutes embauches en CDI et CDD de plus de 12 mois. Sont concernées les entreprises n’ayant jamais eu de salarié ou n’en ayant pas eu depuis au moins 12 mois.

Elle vient compléter l’ensemble des allégements de cotisations sociales liées au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et au Pacte de responsabilité. Alors que la croissance repart (0,6 % au 1er trimestre), le moment est opportun pour encourager les entreprises, parfois réticentes à recruter un premier salarié, à franchir le pas.

En même temps que nous poursuivons l’indispensable redressement des comptes publics, nous continuons donc de préparer l’avenir et de soutenir les créateurs d’emplois que sont les entrepreneurs. Pour redonner de la force à notre économie, pour lutter contre le chômage de masse, pour redonner des perspectives aux Français.

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