vendredi 17 octobre 2014

Le Grand Paris des transports continue d'avancer





Au mois de juillet dernier, le chef du gouvernement Manuel Valls confirmait dans une communication en Conseil des ministres, que l’ensemble des projets de transports prévus dans le cadre du Grand Paris bénéficierait de financements adaptés, convenablement calibrés et échelonnés de telle sorte qu’ils permettent une accélération du calendrier de réalisation des tronçons les plus prioritaires.

Cet engagement a désormais trouvé une traduction concrète puisque le budget 2015 de l’Etat, dont l’Assemblée nationale vient tout juste de débuter l’examen, prévoit près de 140 millions d’euros entièrement destinées à la mise en route des premiers grands chantiers du futur métro automatique en périphérie de la capitale, le Grand Paris Express.

Le réseau existant ne sera pas en reste, puisque ces crédits sonnants et trébuchants seront complétés par le financement par l’Etat, à hauteur de 1,4 milliards d’euros pour les cinq prochaines années, du plan de mobilisation de la Région Ile-de-France. L’objet de ce plan est de poursuivre la rénovation et le développement des lignes de desserte qui irriguent aujourd’hui le bassin parisien et qui peinent à répondre convenablement aux besoins et aux attentes des Franciliens.

Tels sont les éléments que le Premier ministre rappelé en début de semaine à Créteil, lors d’un déplacement sur le site d’une des futures stations du métro automatique.

Je me réjouis de ces annonces importantes, qui traduisent la volonté de la majorité d’agir concrètement pour améliorer les déplacements des millions de personnes qui empruntent quotidiennement ce réseau, mais aussi pour désenclaver rapidement les secteurs actuellement dépourvus de mode lourd de transports en commun, comme les communes de la 12ecirconscription de la Seine-Saint-Denis.

Je m’en réjouis d’autant plus qu’elles n’allaient pas de soi. Car, faut-il le rappeler, si c’est le précédent gouvernement qui a été à l’initiative du Grand Paris Express, il n’avait pas pris le soin de procéder à une évaluation sincère de son coût, ni à une programmation budgétaire crédible de la réalisation de ce projet absolument nécessaire pour l’attractivité, le rayonnement et le développement de la région capitale.

Que la majorité actuelle décide d’en assurer le financement dans son intégralité relève donc d’un vrai choix politique, qui n’avait rien d’une évidence en cette période d’argent public rare.

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