jeudi 5 juin 2014

Prise en compte des congés maternité pour les retraires et CMU-C pour les étudiants : des actes de justice





Depuis deux ans, la majorité de gauche s’est engagée avec détermination pour redresser la situation de notre pays, laissé en état de quasi faillite après dix années de laisser-aller budgétaire et de fuite en avant délibérée.
Si difficile que soit la tâche, nous nous y sommes consacrés, non par plaisir, pas davantage par obsession de l’équilibre comptable, ni même pour jouer les bons élèves à Bruxelles en répondant aveuglement aux injonctions de la Commission européenne.

Nous
l’avons fait parce c’était la condition indispensable pour préserver notre souveraineté, conserver la maitrise des politiques et des décisions qui nous concernent, relancer notre économie et ainsi agir pour l’emploi, et surtout sauvegarder notre modèle social qui -chacun doit bien le mesurer- était sur le point de s’effondrer si rien n’avait été entrepris. Ces enjeux n’ont rien d’anecdotiques. Nous avons souhaité les relever avec courage, dans un esprit de responsabilité.

Parce que la recherche de la justice et du progrès social est constitutive de l’identité de la gauche, les efforts demandés aux Français pour mener à bien le redressement de la France, doivent être conjugués avec des mesures de justice, d’équité et de protection de ceux qui ont le moins.

Nos concitoyens n’en ont pas nécessairement conscience. Ils s’impatientent d’en mesurer les effets concrets dans leur vie quotidienne. Rares sont les commentateurs de la vie publique qui s’en font sérieusement le relai, tant ils sont plus spontanément attirés par la (souvent triste) petite histoire de l’actualité politique.

Je veux donc rappeler que malgré un contexte dont chacun peut mesurer combien il est difficile,  beaucoup a déjà été fait pour faire progresser notre société, là où il y avait une injustice avérée.

Ainsi en est-il notamment de la prise en compte de la totalité des trimestres de congé maternité dans le calcul des pensions de retraite des femmes, introduite par la réforme des retraites et dont le décret d’application vient de paraitre au Journal officiel.

Tel est également le cas de l’ouverture du droit à la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) aux étudiants en situation de précarité, qui renoncent bien souvent à se soigner faute de moyens suffisants. Près de 2 600 jeunes de moins de 25 ans bénéficieront chaque année de cette mesure, qui leur permettra ainsi de recevoir des soins gratuits et d’accéder aux dispositifs de prévention.

Redressement des comptes publics et progrès ne sont pas incompatibles, même si l'impérieuse nécessité de l'un limite les marges de manoeuvre de l'autre. C’est en tout cas le chemin étroit que nous nous attachons à suivre depuis le début du quinquennat.

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