mercredi 14 mai 2014

Elections européennes : les raisons de mon choix




Dimanche 25 mai prochain, les Français seront appelés aux urnes pour choisir les élus qui les représenteront au parlement européen durant les cinq prochaines années.

A l'approche de cette échéance, alors que l’Union européenne suscite un désintérêt grandissant chez nos concitoyens, qui prend de plus en plus les allures du désamour, voire de la crainte et du rejet, je veux rappeler les enjeux, bien réels, qui sous-tendent cette élection et qui justifient pleinement que l’on prenne le temps de se déplacer le 25 mai et de bien réfléchir à son choix.

Nous sommes, les uns et les autres, tentés de ne considérer l’Union européenne qu’à l’aune de ses imperfections : complexité de fonctionnement, froideur technocratique, absence exaspérante de compréhension des préoccupations qui traversent les peuples qui la composent. Nul besoin d’énumérer davantage ces défauts : ils font le chou gras de toutes les forces politiques, qui, ici comme ailleurs, cherchent à la défaire, en faisant croire qu’elle est la cause de tous les maux. 

Sous ce déluge de reproches, qui ne sont pas totalement dénués de fondements, on en oublie souvent l'essentiel. Notamment que la première promesse à laquelle l’Union européenne était vouée à répondre à ses origines, celle de la réconciliation durable des nations ennemies du passé, celle de la paix, a elle été tenue et bien tenue.

On en oublie que la construction européenne a été porteuse de progrès et d’avancées majeures. Qu’elle a décuplé le niveau de vie dans ses Etats membres. Qu’elle a permis de faire de l’Europe le plus vaste ensemble d’Etats démocratiques et la première économie mondiale.

On en oublie enfin que les institutions européennes disposent de puissants leviers d’actions -malheureusement trop peu employés- pour protéger, émanciper, lutter contre le dumping social, défendre nos industries, exercer son influence dans le monde.

Il ne faut donc pas se détourner de l'Europe, mais la réorienter.

Cette réorientation pour une Europe volontaire et protectrice, le président de la République s’y est engagé. Il y œuvre chaque jour avec conviction et l’a à de multiples fois prouvé depuis le début de son quinquennat. Certains la disent impossible, moquent les efforts mobilisés pour y parvenir, pensent, au fond, qu’il n’y aurait qu’une seule Europe possible. Il n’y a pourtant pas de fatalité.

Nous disposons d’ailleurs aujourd’hui d’une occasion unique de changer la donne. Pour la première fois, les électeurs désigneront, par leur vote, le futur président de la Commission européenne. Ils indiqueront donc la voie à suivre.

Le maintien d’un statut quo délétère, celui d’une Europe toujours plus libérale, incarnée par la majorité de droite qui domine depuis sa création le parlement de Strasbourg. Ou une Europe du progrès, qui refuse l’austérité aveugle.

La perspective de cette Europe différente est portée par le Parti socialiste européen et son candidat à la présidence de la Commission, l’allemand Martin Schulz.

Pour donner une nouvelle orientation à l’Europe, il est aisé de comprendre qu'il faut une nouvelle majorité au parlement européen. Une majorité qui permettra de porter à la présidence de la Commission de Bruxelles un homme de progrès.

Voilà pourquoi j’apporterai ma voix, dimanche 25 mai, à la liste socialiste conduite en Ile-de-France par Pervenche Berès. 

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