mercredi 29 mai 2013

Une ambition pour la réussite de tous les étudiants



Le projet de loi pour l’enseignement et la recherche, adopté par l’Assemblée nationale le 28 mai 2013, a pour ambition de permettre à l’université française de renouer avec une tradition républicaine d’excellence et de démocratisation.

Cette ambition s'appuie sur un renforcement des moyens humains, au plan pédagogique comme administratif et technique, par l’augmentation du budget et la création de 5 000 postes durant le quinquennat.
Dans un contexte budgétaire tendu, le gouvernement démontre ainsi sa détermination en faveur de l’enseignement supérieur et de la formation.

Permettre la réussite de tous les étudiants

Aujourd'hui, seulement 43 % des 25-34 ans accèdent à un diplôme de l'enseignement supérieur, tandis que la réussite en licence continue de décliner. Le bilan de ces dernières années est sévère : la réussite des étudiants s’est dégradée.
La loi prévoit donc une meilleure transition entre le secondaire et le supérieur. C’est en effet lors de l’orientation que l’échec universitaire frappe le plus durement les jeunes, principalement ceux issus de milieux modestes.

Les dispositions de la loi instaurent en outre une réorganisation profonde de la licence, permettant de réduire le taux d’échec en première année (actuellement de 50 %) par
la mise en place d’une spécialisation progressive, afin de rendre possible la réorientation des étudiants tout en évitant les redoublements.

Enfin, le projet de loi s’attaque à une attente majeure des étudiants et des employeurs : la simplification de l’offre de formation. Il existe aujourd’hui 1 420 licences et 1 841 masters. Cette offre pléthorique nuit à la lisibilité des formations et entraine une sous-reconnaissance des diplômes. Le texte prévoit d’uniformiser les appellations, en diminuant considérablement le nombre d’intitulés de diplômes et en augmentant corrélativement le nombre de diplômés.

Revaloriser l’université et la recherche


L’autre aspect majeur du projet de loi concerne la recherche. Il entend notamment lui
donner un nouvel élan et une meilleure visibilité, afin de faire face aux grands défis économiques et sociétaux, amplifier la présence de la recherche française dans les programmes européens, encourager la mobilité des étudiants et améliorer l’attractivité de nos sites.
Notre avenir dépend de nos savoirs. C’est la raison pour laquelle le président de la République et le gouvernement ont voulu donner à l’enseignement supérieur et à la recherche un rôle privilégié dans la mobilisation nationale pour la qualification, l’emploi et la compétitivité. Nous en faisons un des piliers de la priorité donnée à la jeunesse.

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