mardi 17 février 2015

L'Etat et la Région investissent ensemble pour les Franciliens





Le Premier ministre Manuel Valls et le président du Conseil régional d’Ile-de-France Jean-Paul Huchon ont officiellement signé, ce lundi 16 février, le projet de Contrat de plan Etat-Région (CPER) pour la période 2015-2020, document de planification qui décline et détaille les investissements lourds et structurants qui seront mobilisés ces prochaines années pour préparer l’avenir du bassin francilien.

Au total, 7,3 milliards d’euros seront ainsi consacrés à l’aménagement et au développement de toute la région, afin de lui permettre de gagner en attractivité et de retrouver son rang de grande métropole mondiale, tout en agissant de manière concrète sur la qualité du cadre de vie des Franciliens, y compris et surtout de ceux qui souffrent encore aujourd’hui d’un trop grand isolement et qui évoluent en marge du territoire et de toutes les retombées qu’il est en mesure d’offrir à ses habitants.

Je veux saluer l’ambition forte portée conjointement par le gouvernement et par le Conseil régional en faveur du développement de la mobilité dans toute l’Ile-de-France. Chacun le sait, notre région accuse un retard considérable en matière de déplacements. Chaque jour, les Franciliens subissent les défaillances et les insuffisances du réseau existant. C’est aussi le cas de tous ceux -touristes comme professionnels- qui transitent par la capitale.

Au cours des cinq prochaines années, 5,2 milliards d’euros seront donc consacrés à l’amélioration de l’offre de transports en commun et bénéficieront tant à la rénovation et à la désaturation des infrastructures existantes qu’au déploiement et à la construction des lignes du futur métro automatique en rocade, le Grand Paris Express, qui assurera notamment la desserte tant attendue du plateau de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil.

Je me réjouis également que l’Etat ait décidé, comme l’a confirmé le Premier ministre, de soutenir l’instauration d’un passe Navigo à tarif unique à compter du 1er septembre prochain, dont le montant se portera ainsi pour tous les Franciliens, sans exception, à 70 euros mensuels (soit le tarif le plus bas acquitté aujourd’hui par ceux qui résident à Paris ou dans sa proche banlieue). Il s’agit là d’un acte fort en direction pour le pouvoir d’achat.

Pour les habitants de la 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis, située en zone 4, qui voyagent vers Paris ou la Défense, l’économie réalisée sera de plus de 23 euros par mois.

Depuis le début du quinquennat, le gouvernement et la majorité s’emploient sans relâche à la concrétisation de ces objectifs. En cette période où nombre de Français doutent de la capacité des responsables publics à répondre à leurs attentes et à leurs besoins, il n’est pas inutile de le rappeler. 

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