jeudi 13 novembre 2014

Refondation de l'école : la Seine-Saint-Denis au coeur du dispositif




Durant les deux précédents quinquennats, les choix politiques de la droite ont conduit à réduire drastiquement les moyens dans l’Education nationale et à supprimer la formation initiale des enseignants.

La dernière étude Pisa, qui évalue depuis longtemps les compétences scolaires et qui portait sur les élèves de 15 ans ayant effectué leur scolarité entre 2002 et 2012, a démontré les effets de ces choix : ils mettent en évidence une baisse du niveau moyen, un accroissement des écarts de niveau entre élèves et une aggravation des déterminismes sociaux. L’école française est aujourd’hui celle des pays de l’OCDE où l’origine sociale des enfants pèse le plus lourd dans les résultats scolaires.

La Seine-Saint-Denis, département le plus jeune, mais aussi le plus pauvre de France métropolitaine, a souffert -plus que tout autre- de cette politique. Nous travaillons, depuis 2012, à réparer ce qui n’avait déjà vraiment pas besoin d’être abimé.

La réussite éducative de tous les élèves et la refondation de notre système d’éducation font partie des priorités de la majorité, conformément aux engagements du président de la République. Il faudra bien sûr du temps. Mais les premiers actes sont là.

Après trois années d’efforts,  le budget de l’Education nationale redevient en 2015 le premier budget de la Nation, ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être. C’est la preuve de l’engagement de l’État pour l’avenir du pays : l’école, la connaissance, le savoir, ne sont pas seulement des dépenses, ce sont des investissements.

La Seine-Saint-Denis est au cœur de cette priorité, même si sa mise en œuvre concrète sur le terrain se heurte à bien des difficultés, notamment en termes de recrutement.

Pour notre seul département, 297 postes ont été créés dans le premier degré depuis 2013. Cet effort a permis, outre l’accueil des élèves, de renforcer le remplacement et d’ouvrir 26 classes pour les enfants de moins de 3 ans. La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem s’est engagée à que cet effort soit poursuivi au même rythme durant les trois prochaines années.

En 2013, 166 postes de professeur des écoles était non pourvus. Ils n’y en a plus que 53 aujourd’hui, même si c’est encore trop ! Voilà pourquoi il a été nécessaire d’avoir recours à des enseignants contractuels, qui seront désormais mieux formés et mieux accompagnés.

Enfin, il n’est pas inutile de le rappeler que depuis la rentrée, seulement 1 % des enseignements n’a pas pu être assuré en Seine-Saint-Denis. Il s’agit là de l’un des meilleurs taux de France, qui atteste de toute l’attention que nous portons à l’éducation dans notre département.

Parce que ce n’est bien sûr pas suffisant, nous poursuivrons cet effort tant que la responsabilité nous en incombera. Mais que feraient d'autres, à notre place ?

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