mercredi 19 juin 2013

Transparence : passons aux travaux pratiques


Lors de la réunion publique que j'ai tenue le 12 juin 2012 à Livry-Gargan en présence du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, entre les deux tours de l'élection législative, je m'étais engagé à rendre compte de l'usage que je ferai, si j'étais élu député, de l'Indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) allouée à chaque parlementaire.

Beaucoup de rumeurs et de fantasmes circulent, en particulier sur la toile, au sujet de l'IRFM. En parler suscite peut-être aussi de la gène chez quelques-uns de mes collègues. Pour ma part, je considère qu'il est normal que cette indemnité existe et qu'il est tout aussi normal, s'agissant d'argent public destiné à remplir une mission élective, que ceux qui la perçoivent fassent connaître ce qu'ils en font. Ayant pris mes fonctions le 20 juin 2012, c'est donc tout naturellement que je tiens mon engagement au terme de ma première année de mandat, en toute transparence, comme je l'avais fait parmi les premiers sur ce blog, le 14 décembre dernier, s'agissant de la répartition des crédits que j'ai pu proposer au titre de la "réserve parlementaire".

Qu'est ce que l'IRFM ?
Parce que la démocratie a un coût et que les élus ont besoin de moyens matériels pour remplir convenablement leurs missions, une Indemnité représentative de frais de mandat est allouée à chaque parlementaire. Elle "est destinée à couvrir l'ensemble des frais afférents à l'exercice du mandat parlementaire, qui ne sont pas directement pris en charge ou remboursés par l'Assemblée et la partie de la rémunération des collaborateurs qui excède le crédit alloué spécifiquement à cet effet". 

Comment est-elle perçue et quel est son montant ?
Afin de créer les conditions de nature à éviter tout mélange entre dépenses personnelles et dépenses liées à l'exercice du mandat, l'IRFM est versée par les services financiers de l'Assemblée nationale à chaque député sur un compte bancaire obligatoirement spécifique et exclusivement dédié à cet objet. En application du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, chaque parlementaire est seul responsable du bon usage qu'il en fait. Jusqu'au 31 décembre 2012, son montant s'élevait à 5 899,04 € nets mensuels. Sur proposition du président Claude Bartolone, afin qu'aucune dépense ne soit exonérée des efforts de redressement des comptes publics, le Bureau de l'Assemblée nationale a décidé d'en diminuer le niveau de 10 % à compter du 1er janvier 2013. Depuis le début de cette année, le montant de l'IRFM est donc désormais de 5 308,40 € nets mensuels. Entre le 20 juin 2012 et le 19 juin 2013, j'ai donc perçu la somme de 64 099,22 € au titre de l'IRFM.

A quel usage ai-je employé mon IRFM ?
Les différents postes de dépenses durant l'année écoulée peuvent s'agréger de la manière suivante :
- dépenses liées à l'information des habitants : 24 799,63 € (39,4 %)
- dépenses liées au fonctionnement de la permanence parlementaire : 12 855,62 € (20,5 %)
- dépenses liées aux déplacements du député : 11 740,65 € (18,6 %)
- dépenses de représentation : 8 134,22 € (12,9 %)
- dépenses liées à des rémunérations annexes : 3 024,50 € (4,8 %)
- dépenses liées à l'hébergement : 2 416,10 € (3,8 %)
Soit un total de dépenses de 62 970,72 € qui fait apparaître une somme disponible à ce jour de 1 128,50 €.

A quoi correspondent les dépenses liées à l'information des habitants ?
Il s'agit pour l'essentiel des coûts de distribution (56,5 %) de conception et d'impression (41,2 %) des lettres, du calendrier et des cartes de voeux du député, diffusés à trois reprises aux 55 000 foyers des six villes de la 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis, conformément aux engagements que j'avais pris durant la campagne électorale, afin de rendre compte régulièrement de la manière dont j'exerce mon mandat. Les frais liés au fonctionnement du site internet pascalpopelin.fr représentent pour leur part 2,3 % de ce poste.

A quoi correspondent les dépenses liées au fonctionnement de ma permanence parlementaire ?
La location, auprès d'un propriétaire privé, de ces locaux d'une quarantaine de mètre carrés, représente la principale dépense (58,8 %), suivie par les frais d'équipement, fournitures et consommables (29,8 %) et par les frais d'assurance et de télésurveillance (11,4 %). Ma permanence parlementaire, située 5 avenue Firmin-Didot à Livry-Gargan, est le lieu de travail de deux de mes trois assistantes parlementaires, qui peuvent être jointes au 01.43.81.43.05 ou par courriel à l'adresse contact@pascalpopelin.fr. Comme je m'y étais engagé lors de la campagne électorale, cette permanence est ouverte aux habitants de la circonscription du lundi au vendredi de 10h à 12h (et souvent le samedi au même horaire), ainsi que chaque lundi, mardi, jeudi et vendredi de 14h à 16h (fermeture d'été 2013 du 26 juillet au 25 août).

A quoi correspondent les dépenses liées aux déplacements du député ?
Compte-tenu de la configuration de la circonscription et de sa desserte avec l'Assemblée nationale, j'ai opté pour l'usage d'un véhicule particulier de type Clio (étant entendu que je dispose d'un véhicule familial personnel, non financé par l'IRFM, pour mes déplacements privés). Au titre des trajets circonscription/Assemblée et à l'intérieur de la circonscription, j'ai parcouru 10 350 km depuis mon élection. La principale dépense de ce poste correspond au remboursement (capital et intérêts) du prêt d'honneur qui m'a été accordé par l'Assemblée nationale en juillet 2012 pour l'acquisition de ce véhicule (88,9 %). On trouve ensuite le carburant (8,4 %) et l'entretien (2,7 %).

A quoi correspondent les dépenses de représentation ?

Il s'agit de l'organisation durant les 365 jours de l'année écoulée de 73 réceptions ou repas de travail (88,9 %), des gerbes du député pour les cérémonies patriotiques (6,5 %) et des dons à des oeuvres, lors de soirées caritatives locales (4,6 %).

A quoi correspondent les dépenses liées à des rémunérations annexes ?

La rémunération de mes trois assistantes parlementaires (deux à la permanence et une à l'Assemblée nationale) est assurée directement par l'Assemblée nationale, dans la limite d'un crédit spécifique directement alloué à cet effet à chaque député. Les rémunérations annexes concernent ma contribution aux dépenses des personnels communs mis ponctuellement à la disposition de tous les députés par le groupe socialiste, républicain et citoyen (57 %) et la rétribution d'une étudiante qui effectue son stage auprès de moi à l'Assemblée nationale (43 %).

A quoi correspondent les dépenses liées à l'hébergement ?
Les députés d'Ile-de-France ne bénéficient pas d'un couchage dans leur bureau à l'Assemblée nationale. L'intensité du travail parlementaire, avec des séances de nuit se terminant parfois bien au-delà d'une heure du matin quand les premières réunions du lendemain reprennent à 8h30 ou 9 heures, justifie que je dorme ponctuellement, soit à la résidence de l'Assemblée, soit -quand celle-ci est complète- dans un hôtel a proximité. Ce poste comporte aussi les frais d'hébergement des journées parlementaires du groupe socialiste, républicain et citoyen, qui se sont tenues en septembre 2012 à Dijon.

Chacun le constatera, mes dépenses au titre de l'IRFM sont donc intégralement liées à l'exercice de mon activité parlementaire, que je m'efforce de déployer le plus sérieusement possible au service des habitants de Clichy-sous-Bois, Coubron, Livry-Gargan, Montfermeil, Le Raincy et Vaujours. J'en tiens une comptabilité précise, étayée à l'euro près par des justificatifs explicites, qui sont à la disposition de la déontologue de l'Assemblée nationale en cas de besoin.

Je n'ai donc eu aucune difficulté à me livrer à cet exercice de transparence, que j'avais promis et que je renouvellerai chaque année, pendant toute la durée de mon mandat de député.

32 commentaires:

  1. Article intéressant.
    Je regrette (même si je comprend) que vous n'ayez pas pris une carte Intégrale, zone 1 à 4 pour faire usage du RER B !
    Avez-vous envisagé l'achat d'un véhicule électrique ?

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  2. Je dispose d'un pass Navigo. Mais compte-tenu des horaires de présence à l'Assemblée nationale (avec régulièrement des séances de nuit), je l'utilise plutôt pour mes déplacements dans Paris intra-muros, en particulier lorsque je dois participer à des réunions dans certains ministères.

    Pascal Popelin

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  3. Article intéressant qui mérite une publication à grande échelle dans 3 journaux nationaux le monde le figaro ouest France. ceci devrait servir d'exemple à beaucoup y compris au PS.

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  4. Si je sais bien compter vous avez besoin de 4 assistantes parlementaires non compris le " personnel commun " mis à la disposition du groupe PS. A défaut de précisions que j'estime légitimes je serai amener à considérer que cette " multiplication des pains " a une forte connotation " emplois fictifs " ou " emplois aidés ". Votre charge est importante mais ... quand même ....

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  5. Les repas " de travail " sont-ils pris au restaurant ou chez vous ?

    S'ils étaient pris chez vous cela vous permettrait d'employer un ou une cuisinier(e) à temps partiel et de diminuer le chômage.

    Je suis sûr qu'en cherchant bien vous pourriez faire des économies et diminuer ainsi vos indemnités et participer au redressement des comptes de la nation dixit François Hollande : Etat cher, lourd et pas efficace.

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  6. Donc si mes commentaires ne sont pas approuvés, bien qu'étant très polis, ils ne seront pas publiés.

    Qu'ils le soient ou pas c'est cela la transparence ?

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  7. Je lis sur votre blog qu'il n'y a que 4 commentaires sur l'utilisation de votre IRFM.

    Cela ne vous déçoit-il pas un peu ? Auriez-vous trop filtrer ?

    Si pour ma part vous trouveriez que j'abuse un peu trop et que je dérange trop vos 2 assistantes qui doivent déborder de boulot, n'hésitez pas à me le faire savoir.

    Je ne voudrais pas être socio-civilement incorrect. Aujourd'hui avec ttes les lois comportementalistes en place je ne voudrais pas faire de bêtises et vous manquez de respect, Monsieur le Député.

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  8. Merci de votre réponse très très rapide, rédigée avec soin et a priori, dans une grande transparence.

    Quelques mots en attente de vous rencontrer dans les prochains mois :

    - le Député aujourd'hui est, à mon sens, une assistance sociale. Ce n'est pas son rôle, ni sa fonction : vous savez c'est très facile de se créer des besoins et de justifier a posteriori l'existence des moyens au regard des besoins invoqués.
    - donc, moins de social " parlementaire", moins de députés, moins de frais et ce au bénéfice de tous,
    - rapport nb de députés français/population/nb de députés autres grands pays parlementaires,
    - dans les pays scandinaves les frais des députés ( notamment alimentaires ) sont autrement plus " adaptés " ),
    - j'ai pas dit suppression des députés, j'ai dit diminution de leurs frais et de leur nombre surtout,
    - par contre le train de vie des sénateurs est une véritable HONTE,leur raison d'être ? protéger DASSAULT ? se protéger entre eux ? immonde, véritablement immonde,
    -enfin, Monsieur le Député: l'échéance approche, la dette gonfle, vous écrasez le pays avec le SOCIAL, Hollande commence à sentir que " çà craint, çà craint ... ",
    - Une solution : dégraisser, dégraisser et dégraisser,vous n'y couperez pas,
    - J'avoue, je reconnais, j'admets : ceux de droite ne font pas mieux, tout aussi " profiteurs du système, l'extrême droite et l'extrême gauche, ce serait pareil : la bonne soupe, point commun à tous,
    - les électeurs ont ce qu'ils méritent / Rome, le 4 ème siècle après JC,
    - je ne vous dérange pas plus,
    - quand je pourrai vous rencontrer, je ne vous demanderai aucun subside, aucune aide, aucun passe-droit, aucune faveur,je ne viendrai pas alourdir la dette de la France,
    _- je viendrai juste, 1 heure si possible, m'entretenir avec vous de la " polis " ( cité en grec, comme vous le savez ) et de la " res publica " ( bien commun en latin, comme vous le savez aussi).

    En attendant d'en parler avec vous, un dernier mot : nous sommes vraiment sur un chaudron bouillant et on continue de rêver .... au système de protection social français !!!!!! Je me pince, mais oui, oui, je suis bien vivant, je suis en France en 2014.

    " Civilement " vôtre, Monsieur le Député.

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  9. Bonjour Monsieur le Député,

    1 - Pas de réponse à mon dernier commentaire mais je comprends l'actualité est chargée et vous devez faire feu de tout bois,

    2 - dans votre agenda : je suis inquiet pour J-M Ayrault, comment va-t-il faire pour vivre avec 180 000 euros de retraite par an ? Vous me direz que Chirac c'est 360 000 euros par an : tous pourris ? comme dans le magistral film avec Bourvil et Montand, hein ! comme quoi la réalité rattrape souvent la fiction !

    3 - Julie GAYET, vous connaissez hein ! nommé par filipetti membre jurée pour la désignation des pensionnaires de la villa médicis !!!! immonde !!! c'est ce qu'on appelle la rémunération de relations a.........s, non ?

    4 - " MOI PRESIDENT J'AURAI UN COMPORTEMENT EXEMPLAIRE " !!!

    5 - Flanby, Moudubou, l'Apprenti Sorcier, quel est la personne affublé de ces sobriquets ? J'AI HONTE POUR MON PAYS, LA FRANCE, TOUT DU-MOINS CE QU'IL EN RESTE

    6 - La rumeur court que ce sont des policiers viscéralement attachés à Sarko qui aurait balancé à CLOSER l'adresse de la maison de passe du 8 ème !!! fort pouvoir de nuisance sarko hein !

    7 - La rumeur dirait aussi que Manuel n'est pas maître chez lui .... dans son ménage je ne sais pas ....

    8 - Last and the least La cerise sur la gâteau : " The President " is social-democrate,

    9 - In French : nous allons avoir en France des grandes régions comme ... en ...... Allemagne ! vive Angela, notre présidente de la République franco-allemande ( Deutchland Ubber Alles ) ( excusez-moi pour les fautes de cet allemand mais je crois que çà veut dire : l'Allemagne au-dessus de tout !

    10 - C'était quoi le titre du film : " Retour vers le futur "

    Mes profonds respects Monsieur le Député, vous faites un métier si difficile ...si, si

    Have a good day !

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  10. " TRANSPARENCE, TRANSPARENCE ......

    LES MOTS ONT UN SENS A CONDITION QU'ILS SE TRADUISENT DANS DES ACTES "

    SI LE COMMENTAIRE N'EST PAS MAL POLI IL DOIT ETRE PUBLIE.

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  11. Bonjour Monsieur Le Député,

    J-M Ayrault s'est prononcé pour la suppression des départements de la petite couronne parisienne.

    C-a-d adieu le 93 et adieu son député ! Exit le département, exit le député, exit les assistantes parlementaires, exit le social qui va avec.

    Monsieur le Député, ils sont trop forts vos potes, trop forts ! J'en rêvais ( comme vous le savez ) François et Jean-Marc l'ont fait !

    Et oui, la réalité rattrape souvent la fiction.

    Fitchtre va ! toutes ces économies ! de personnel, de voitures, de réunions, de frais de restaurant...

    Je vous le disais, il faut DEGRAISSER !

    Certains patrons de département ( 94 ) font de la résistance. Je crains pour eux qu'ils soient balayés par le vent de l'histoire. Elle a commencé à tourner. elle va accélérer. François Hollande le sait. Ceux qui s'opposeront à lui seront broyés.

    Car si François Hollande ne gagne pas il sera broyé par Angela Merkel et la Commission Européenne. Déjà ils lui ont fait plier l'échine.

    Mes respects Monsieur le Député

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  12. ( suite )

    J-F COPE est ok pour fusionner les régions et les départements.
    François et Jean-Marc sont OK, l'un pour diminuer le nb des régions et JM Ayrault pour faire sauter les départements de la petite couronne.

    Les gros ont décidé, c'est fait, c'est acté.

    La piétaille va suivre.

    Nous, Vous, On va suivre, de gré ou de force.

    Bon je vous souhaite bonne continuation Monsieur le Député. Je ne vous dérangerai plus comme je vois que vous ne voulez plus communiquer.

    Have a good life

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  13. Bonsoir Monsieur le Député,

    Merci de votre réponse.

    1 - Sur la transparence: OK, c'est top vous êtes quelqu'un qui tient sa parole. Le proverbe dit " Bon sang ne saurait mentir ". On n'en est toutefois pas encore là et vous savez que parfois le diable se niche dans les détails.

    2 - Sur la forme: des propos trop virulents de ma part et péremptoires? François Hollande a attaqué l'homme Nicolas Sarkozy avec une violence inouïe. Et il faudrait le ménager ! Bon , allez, on va dire que l'histoire récente avec Julie et Valérie - qui l'a paraît-il bien sonné - suffira à lui rappeler que personne n'est à l'abri. Il s'est moqué, méchamment moqué, l'histoire le rappelle à la réalité. Donc il est sonné et je vais considérer avec vous que mes propos seront à l'avenir, sur la forme, comme vous le souhaitez, vous.

    3 - Sur le fond : vous êtes suffisamment intelligent pour comprendre que je ne fais pas de la réduction du nombre d'élus l'alpha et l'oméga de la résolution des problèmes du pays. Ce contre quoi je m'élève c'est sur le pillage, je dis bien le pillage, des ressources de la collectivité par une certaine catégories de personnes publiques dont les élus. La dépense publique est un racket de la richesse fournie par la collectivité et notamment la sphère privée.

    Ne pensez-vous pas que la retraite de la fonction publique ( à laquelle appartiennent MM Ayrault et Chirac ) puisse être plafonnée à des montants décents ? 180 000 euros pour l'un et plus de 300 000 euros, annuels dans les cas, pour l'autre c'est inimaginable ! Déposerez-vous une proposition de loi en ce sens ?

    En un mot, si la classe politique dans son ensemble est à ce point vilipendée c'est qu'elle ne montre, dans cette période difficile, EN AUCUN CAS L'EXEMPLE.Je ne vais pas m'étendre, je pourrai donner mille pages d'exemples, chiffrés qui plus est.

    4 - Sur les moyens consacrés aux élus aux US : Monsieur le Député, aux US ils bossent dur. Suggestion: repassez aux 39 heures payées 35 heures, diminuez par 2 le nb de députés et la collectivité vous donnera les moyens dont vous rêvez.

    5- Depuis quand les US sont un modèle, voire un exemple pour le PS ? On est en pleine tartufferie !

    6- Monsieur le député, la colère gronde. Quand la classe moyenne descendra dans la rue, ce ne sera pas les banlieues, ce sera un blitzkrieg.

    Voilà, j'en ai terminé. J'ai utilisé des termes, il me semble et à mon sens, convenables.

    Le fossé qui nous sépare est abyssal. Est-bien nécessaire de continuer à dialoguer ? Je m'interroge.

    L'avenir sera notre juge de paix.

    Bonne semaine Monsieur le Député.

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  14. Réponse à Lombard :

    Cher Monsieur,

    Il me semble évident que sur de nombreux points, nous n'avons ni la même vision, ni les mêmes convictions, ce qui est parfaitement légitime et admissible en démocratie. Comme vous l'indiquez dans votre conclusion, "l'avenir sera notre juge de paix" et je doute d'ailleurs que les choses soient toutes blanches ou toutes noires...

    Sur la forme, je ne partage pas non plus votre approche. J'ai bien noté vos efforts pour demeurer courtois, mais quand on chasse le naturel, il revient parfois au galop. Ainsi vous considérez que je serais en pleine tartufferie (ce qui, reconnaissez-le, est un jugement peu amène) sur la foi d'un interprétation tout à fait infondée de mon précédent message. Je ne crois pas avoir donné pour modèle, pas davantage en exemple, ni les Etats-Unis, pas plus que le fonctionnement de son Congrès ! J'ai simplement porté dans la discussion un élément d'information factuel. En outre, je vous précise que je ne suis pas le PS. Simplement un de ses adhérents.

    Pour terminer, je me permets de vous suggérer un minimum de distance, pour ne pas dire de discernement, face à certaines "informations" qui circulent ici ou là, en particulier sur la toile (je pense par exemple aux 180 000 € de retraite de la fonction publique imputés au Premier ministre !).

    Bien sincèrement,
    Pascal Popelin.

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  15. Bonjour,

    Qu'en pensez-vous ? Il me semble que nous sommes de plus en plus nombreux.

    " Dans Valeurs actuelles de cette semaine : " La révolte qui gronde"

    Une véritable bombe : la publication des résultats de l'enquête annuelle publiée chaque année dans le Monde,

    menée par l'institut Opinionway et le Centre de Recherche Poltique de Sciences Po, intitulé "Baromètre de la confiance politique".

    C'est la 5e édition mais, pour la première fois cette année, le 13 janvier, la presse n'en a dévoilé que 41 pages sur 84.

    Ca a mis la puce à l'oreille de Valeurs actuelles qui s'est demandé ce qu'on voulait nous cacher, et s'est procuré les résultats de l'enquête, qu'elle publie dans son n° 4026 (de Valeurs actuelles).

    Les résultats sont stupéfiants, c'est un séisme politique. En voici le résumé fidèle :

    75% des Français ne font plus confiance à l'Etat, ni à la république.

    88% rejettent catégoriquement les partis politiques.

    87% jugent que Hollande n'a pas l'étoffe d'un président, ça c'est moins étonnant.

    61% sont prêts à manifester, alors qu'ils n'étaient que 30% en 2010 !!

    71% ne font pas confiance aux syndicats.

    Mais la stupeur :

    50% ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays "un homme fort qui n'a pas à se préoccuper du parlement ni des élections".

    Traduction en clair : un roi ou un dictateur, ou du moins un pouvoir personnel fort.

    12% souhaitent même que l'armée dirige le pays !!

    Ca c'est du jamais vu depuis 200 ans et ça montre la crise où ces gouvernements d'énarques coupés du pays réel, et d'hommes politiques profiteurs de droite ou de gauche ont plongé le pays.

    Sans surprise,

    36% placent Sarkozy en tête,

    34% Marine Le Pen, tous les autres hommes politiques de tous bords sont très loin derrière.

    67% pensent qu'il y trop d'immigrés en France,

    50% sont pour le rétablissement de la peine de mort (ils n'étaient que 35% en 2011).

    Quelles que soient les réflexions que nous suggèrent ces résultats, on voit en tout cas à quel degré de crise profonde nous a mené la politique

    de ces dernières décennies.

    Quant à l'UMP, si elle veut revenir au gouvernement, elle ferait bien d'en tirer les leçons :

    les Français ne veulent plus être gouvernés par les énarques, ils aspirent à un changement radical "

    A méditer Monsieur le Député.

    Respectueuses salutations

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  16. Réponse à Lombard :

    L'antiparlementarisme a malheureusement toujours existé, avec plus ou moins de force selon les périodes.

    Déjà, au début du XXe siècle, Jean Jaurès écrivait "C'est à nous de fatiguer le doute du Peuple, par la persévérance de notre dévouement". Il y a près de 100, ceux qui voulaient "une bonne guerre" pour régler les problèmes assassinèrent Jaurès.

    Le 6 février 1934, il y a tout juste 80 ans, des factieux voulurent prendre d'assaut le Palais-Bourbon. Quelques années plus tard, le "régime autoritaire" que ces braves gens appelaient de leurs voeux faut bien instauré : ce fut l'Etat français du Maréchal Pétain, qui effectivement ne s'embarrassaient pas d'un parlement.

    A méditer...

    Pascal Popelin.

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  17. Mouais .....

    On a une classe politique complètement à la dérive, qui s'enrichit sur le dos des contribuables, et remettre en cause cette ploutocratie c'est faire de l'antiparlementarisme.

    La pauvreté du raisonnement est à la hauteur des résultats de la gauche au pouvoir.

    Votre France s'enfonce, Monsieur le Député, ce n'est pas moi qui le dis, c'est votre pôte Didier Migaud patron de la cour des Comptes.

    Mettez-vous à la tâche, et rapidement car il y a le feu ...

    Je reviens de Berlin: ouah ! quel changement, çà bosse de partout, des grues de partout, pas de bouchons, trafic fluide, ville déstressée, consommation en hausse, etc ... etc ....

    Allez je vous laisse, vous avez bcp à faire. Je vais assister en direct à l'agonie lente et douloureuse du pays " des grands principes " ....

    Juste une, je voudrais que vous me donniez juste une réussite récente de la France de gauche, juste une Monsieur le Député, juste une .... Il n'y en a pas, il n'y a que des échecs de partout.

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  18. Monsieur le Député, bonjou,

    Faisons court:

    1 - vous travaillez comme un fou, dites-vous. Les " experts/consultants/managers/grands communicants diraient: voilà quelqu'un qu'il faut aider à s'organiser ( hein, comme c'est bien dit ! )

    2 - Le déficit ramené de 5,3 à 4,1 %: par le biais d'un prélèvement fiscal de 33 Milliards d'Euros dont on dit qu'en réalité ce ne sont que 20 milliards qui ont été affectés à la réduction du déficit. Ou sont passés les 20 milliards restants ?

    3 - Ou en est le gvt de la réduction de le dépense publique , On attend. Anne, ma soeur Anne ne voit-tu rien venir ? Dixit la Cour des Comptes, on n'est vraiment pas sur la bonne voie.

    4- Le chômage des jeunes; rdv dans 2 ans.

    5- L'homme privé: quand on est un homme politique, on ne peut exciper de la défense de la vie privée. Ou alors c'est de la tartufferie et sur ce point notre François est passé maître, que dis-je, grand-maître en la matière.

    6 - Le juge de paix ne sera pas 2017. Bien avant les choses bougeront.

    7 - Un petit clin d'oeil: êtes-vous invité au pôt de départ de Jean-Marc ? On parle d'un technocrate pour le remplacer.

    8- C'est vrai, d'homme à homme, on sent que vous ployez sous la tâche. On sent que vous commencez à ne plus y croire, que vous vous dites, au plus profond de vous-même : " et s'ils avaient raison, il faut sabrer, passer le karcher. Mais çà c'est trop dur, on ne peut pas le faire et pourtant c'est la seule solution ".

    Je vous rassure, même à droite ils n'oseront pas. Dixit François Fillon : " je préfère que la colère populaire s'exprime dans les urnes plutôt que dans la rue ". Tout est dit. Le courage des hommes politiques .... bof ! bof ! bof !

    Par contre ceux qui sont morts pour la Tunisie, pour la Lybie, pour l'Ukraine ... c'est vrai.... ce n'était pas des hommes politiques. Non, c'était tout simplement des hommes, des vrais.

    Bonsoir Monsieur le Député.

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  19. Deux bonnes nouvelles Monsieur le Député Pascal POPELIN,

    Tout d'abord bonjour !

    Monsieur le député, je me pince, une fois,deux fois, trois fois. Et pourtant, oui j'ai bien lu. Lu et relu.

    Les ministres socialistes français, qui plus est, rouge de rouge vantent les méthodes allemandes !!!!!!! Je suis sidéré et mort de rire.

    Preuve n° 1 : "Le ministre délégué à l'Economie sociale, Benoît Hamon, a appelé dimanche à considérer "la baisse du coût du capital" comme une contrepartie possible au pacte de responsabilité, citant en exemple les patrons allemands qui se sont "serré la ceinture".

    "Jusqu'en 2008, les entrepreneurs allemands se sont serré la ceinture puisqu'ils ont consenti une baisse des taux de distribution de dividendes de 10%. Sur la même période, les chefs d'entreprises français faisaient quoi? Il augmentaient les distributions de dividendes de 50%", a fait valoir Benoît Hamon "

    Benoït HAMON qui cite les patrons allemands aux patrons français!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Autre nouvelle: Jean-Marc AYRAULT veut un gouvernement resserré. On dit qu'il ne veut plus que 9 ministres. Comme ..... comme .....comme les Allemands. On dit qu'il aurait été " gêné " de voir la cohorte et la tribu des 35 ministres français face au 9 ministres allemands lors du dernier conseil franco-allemand des ministres !!!!!!!!!

    Vous voyez monsieur le député, ils y viennent, contraints, forcés, ils y viennent. S'en tenir aux évidences, au bon sens, au pragmatique allemand, il n'y a aucune honte.

    Mais le chemin est long, il sera très long. Il vous faudra passer le karcher. Si, si il le faudra.

    Courage Monsieur le député. Voyez quand ce sont des bonnes nouvelles j'applaudis. Mais je reste serein. J'attends la suite.

    Et j'espère que vous ne travaillez plus comme un fou. C'est pas pour la santé ( croyez-moi ). On se croît irremplaçable alors que .... Peut-être faudrait-il que vous vous appuyez-plus sur vos 4 collaboratrices. Je sais, déléguer c'est pas facile. Mais courage. Bien sincèrement et très franchement je vous encourage car je sais que vous n'avez pas beaucoup de choix: un seul: celui de l'effort. Les fourches caudines sont là et il va falloir passer en dessous. Et je pense maintenant qu'au pouvoir suprême ils le savent.

    Bonne journée Monsieur le Député.

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  20. Monsieur le député,

    Mes respects,

    Si, si, la preuve que je sais que vous faites un métier difficile, c'est que je vous viens en aide: vous êtes vous assuré - contrairement à Nicolas SARKOZY - qu'aucune personne proche de vous ne vous enregistre, des personnes avec qui vous travaillez en totale confiance tous les jours ....

    Ce qui est désespérant dans cette affaire ( de droite cette fois-ci ) c'est que les hommes politiques, qui sont sensés connaître les hommes et leur mode de fonctionnement, se font piégés par leurs propres et plus proches " confidents ".

    Comme disait MADAME Rachida DATi ce matin sur RTL : " ... et après tout çà on ne s'étonnera pas qu'on nous dise : " vous les politiques vous êtes tous pourris, vous êtes des gros nuls " ".

    Ce n'est pas moi qui le dit Monsieur le Député que les hommes politiques sont ......... c'est votre consoeur, la très belle ( si, si elle est belle ) Mme Rachida DATI.

    Vous avez vu, je mets en exergue les valeurs de " la société civile d'aujourd'hui ": la " gente féminine, issue, qui plus est de " la diversité ". Elle est maligne, Rachida, elle est maligne.

    Bon, stop sur ces sujets " sociétaux ".

    Bonne journée monsieur le Député et vous savez ce que l'on dit : " Mon Dieu gardez-moi de mes amis, je m'occupe de mes ennemis ". Apparemment le Bon Dieu il a oublié de protéger Sarko.

    Nul doute que " François " va maintenant faire passer au détecteur tous ceux qui entreront dans son bureau. Une véritable symphonie je vous dis. Cà va " biper " de partout !

    Mort de rire.

    Un seul regret: que Coluche ne soit plus là. De " là-haut ", il doit se bidonner !!!

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  21. Réponse à Lombard :

    A vous lire, j'ai envie de paraphraser Pierre Dac : quand on lit ce qu'on lit et quand on sait ce que l'on sait, on a bien raison de penser ce que l'on pense...

    Ceci dit, vous êtes décidément fâché avec les chiffres : le gouvernement allemand compte 19 ministres et non pas 9. Et mon équipe parlementaire est constituée de 3 assistantes et non pas 4.

    Bien sincèrement,
    Pascal Popelin.

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  22. Question de chiffres: il me semble que la france socialiste est fâchée avec les chiffres car la Commission Européenne lui demande de bien vouloir " rentrer dans les clous " et de bien vouloir se réformer.

    Au boulot monsieur le Député, Bruxelles vous le demande ....

    je vous laisse, vous avez tant à faire.

    Excellente soirée.

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  23. Réponse au prolifique Lombard :

    Vous avez raison sur un point. La tâche est effectivement particulièrement ardue pour rétablir nos comptes publics après les déficits et l'endettement tout aussi inédits qu'extravagants dont nous avons hérité. Mais ce travail est engagé et va se poursuivre résolument.

    Bien sincèrement,
    Pascal Popelin.

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  24. Bonjour,

    Encore la faute aux autres, rien que la faute aux autres, toujours la faute aux autres.

    Eternelle, sempiternelle réthorique politicienne de gauche comme de droite.

    Nous attendons vos résultats avec tout à la fois impatience et délectation. N'ayez pas peur de trancher dans les frais " adipeux " dont est empêtrée " l'outil publique " de la France.

    Votre blog : " Dialoguer en toute liberté " : c'est ce que je fais. Quand je ne serai plus libre, vous me le direz.

    Bonne journée, il fait un temps merveilleux aujourd'hui.

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  25. Bonsoir Monsieur le Député !

    Ainsi donc, selon Bartelone, la France mettra " un peu plus de temps " à résorber ses déficits ! C'est vraiment très mal barré Monsieur le Député !

    Qui plus est, on parle de Bartelone comme 1 er ministre ! Un analphabète comme 1 er ministre. Ce monsieur a signé des contrats de prêt pour son Conseil Général sans comprendre ce qu'il signait ...

    Voici ce que l'on dit de Bartelone sur internet :

    " Bartelone, c'est la caricature du français non crédible à Bruxelles: un mélange de florentin intriguant et d'arriviste adepte du système D pour arriver à tromper les autres pour rester correct. C'est utile pour se faire élire président de l'Assemblée nationale, mais c'est un handicap fatal pour être reconnu par des gens rigoureux comme Oli Rehn et ses collègues de l'Europe du Nord. Pour eux, les gens qui ne tiennent pas leur parole sont des moins que rien, surtout quand ils ont eu des délais!"

    Bartelone fait honte à son pays !

    Bartelone à Bruxelles ! Bartelone devant MADAME ANGELA MERKEL !!!

    Je crois que la France est vraiment au bout du rouleau.

    Bonsoir Monsieur le Député.

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  26. Pour vous aider.

    Ci-après un voyant qui s'allume.

    " La France a vu ses taux d'emprunt augmenter lors d'une adjudication à court terme réalisée cet après-midi. Dans le détail, l'Agence France Trésor a émis 3,791 MdsE à 3 mois à un rendement moyen de 0,196% contre 0,156% la semaine passée. L'AFT a également vendu 1,790 MdE de BTF à 6 mois à un taux moyen de 0,203% contre 0,156% le 3 mars. Enfin, 1,796 MdsE à un an ont été émis à un taux moyen de 0,211% contre 0,163% auparavant 3

    Certes une hirondelle ne fait pas le printemps mais ... Mais ... petite hausse des taux qui fait suite à la déclaration de Bartelone .... puis Jean-Marc redresse le tir après cette petite alerte en redisant que la trajectoire de réduction des déficits serait menée à bien.

    On sent bien que les marchés vous ont dans le viseur. Quand je dis " vous " je devrais dire " nous " ou " la France ".

    Donc la Commission Européenne et les marchés sont l'arme au pied.

    Les fourches caudines se rapprochent.

    Il paraît qu'aujourd'hui de grands savants communicants et " doctes " professeurs disent qu'il ne faut plus dire : " bon courage " car ce terme est synonyme de défaitisme.

    Que vous dire alors ?

    Peut être ceci : profitez donc du ( bon ) temps qui passe !

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  27. Une réponse de plus à Lombard :

    Toute tentative de vous convaincre qu'il est possible d'être élu, de gauche de surcroît (suprême horreur), et de faire néanmoins son travail avec conviction et compétence étant vaine, je m'en tiendrai à relever les inexactitudes factuelles contenues dans vos derniers messages.

    Quitte à dénigrer le président de l'Assemblée nationale, écrivez au moins correctement son nom qui est Claude Bartolone.

    Vous vous permettez de qualifier l'intéressé d'analphabète, au motif qu'il aurait contracté des emprunts toxiques lorsqu'il présidait le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, sans savoir ce qu'il signait.

    Je ne me permettrai pas de vous qualifier vous-même d'ignorant, mais je vous préciserai néanmoins que les dits emprunts ont été signés entre 2004 et 2008 par un président, en l'occurrence son vice-président chargé des finances, qui n'étaient ni Claude Bartolone, ni un autre élu du Parti socialiste.

    Et c'est précisément Claude Bartolone, lorsqu'il est devenu président du Conseil général à la suite d'un changement de configuration de la majorité départementale, qui a mis en lumière le risque de tels produits financiers, en a immédiatement proscrit le recours et s'est employé à limiter leurs effets dévastateurs pour les finances départementales...

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  28. Merci de votre réponse Monsieur le Député.

    Donc M. BARTOLONE n'était pas Président du Conseil Général au jour de la signature des contrats mais faisait quand même partie intégrante de l'équipe dirigeante ...

    Bon, OK disons que ce que j'ai écrit n'était ni totalement faux ni totalement juste. Les lecteurs en auront compris le sens.

    Les couloirs des instances européennes sont autrement plus affutés que ceux du Conseil General de la Seine Saint-Denis.

    M. BARTOLONE s'en rendra vite compte, si François prend la décision.

    Ce qui n'est pas acquis vu la réaction des marchés obligatoires aux déclarations politico-politiciennes de Monsieur Claude BARTOLONE.

    Mes respects Monsieur le Député.

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  29. Pour Lombard, qui ne se lasse pas :

    Vous persistez avec constance dans l'erreur, tant vous tenez à vous persuader que vous avez raison !

    Claude Bartolone a été conseiller général de la Seine-Saint-Denis de 1979 à 1992, puis de 2008 à aujourd'hui. Il n'était donc donc pas membre de l'Assemblée départementale au moment où ces emprunts ont été contractés.

    Quant au reste, accordez comme moi un crédit limité à tout ce qui peut-être écrit dans certains journaux en mal de vente et laissez le président de la République exercer, quand il l'estimera de l'intérêt de la France, la prérogative qui est la sienne de choisir le Premier ministre et le gouvernement de notre pays.

    Ainsi fonctionne notre République, qui est peut-être le pire des systèmes, mais à l'exception de tous les autres !

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  31. Bravo pour votre transparence, tout à fait exemplaire, qui démontre qu'il est possible de faire un usage tout à fait approprié de cette indemnité et fait regretter que tous vos collègues parlementaires n'aient pas pris la même initiative.
    Juste une petite remarque: il me semble que vos indemnités de député inclue déjà une indemnité de résidence de 165€44 par mois. Ne serait-il pas logique de prendre vos frais d'hébergement sur ce montant avant de les imputer à votre IRFM ?
    Merci et encore merci.

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    1. Merci JCB pour vos encouragements.

      S'agissant de votre suggestion, très franchement, je ne connais aucun salarié disposant d'une indemnité de résidence, qui l'utilise aux fins de financer des frais d'hébergement liés à son activité professionnelle.

      En effet, dans la fonction publique, l'indemnité de résidence fait partie intégrante de la rémunération. Il s'agit de prendre en compte le coût de la vie du lieu de résidence de l'intéressé.

      Bien cordialement,
      Pascal Popelin.

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