jeudi 14 mars 2013

Quand la nature se rappelle à notre bon souvenir...


De fortes chutes de neige et le verglas qui en a résulté, ont perturbé la vie d’une large moitié du pays au cours des derniers jours. Et comme lors de chaque épisode d’intempéries exceptionnelles, ces difficultés n’ont pas manqué de susciter l’interrogation, l’incompréhension et l’exaspération.

Les problèmes rencontrés, qu’il s’agisse de la paralysie de certains axes routiers où de nombreux automobilistes se sont trouvés bloqués, des perturbations dans les transports ferroviaires et aériens ou des coupures d’électricité, ne doivent pas occulter les efforts qui ont été mobilisés par les pouvoirs publics pour réduire l’impact de l’aléa météorologique sur notre quotidien.

Sur le plan national d’abord, d’importants moyens ont été engagés en amont par le gouvernement pour faire face dans les meilleures conditions. Sapeurs-pompiers, forces de l’ordre, militaires et bénévoles ont ainsi été mis à contribution pour que le retour à la normale puisse s’opérer aussi rapidement que possible.

Au plan local aussi, les services techniques communaux ont partout tourné à plein régime -comme tel a notamment été le cas à Livry-Gargan- pour assurer le déneigement et la sécurisation des voies principales et secondaires.

Je veux saluer leur engagement, pas toujours reconnu, puisque certains continuent de croire qu’il suffit de répandre du sel sur une chaussée pour que la neige et le verglas disparaisse immédiatement, comme par enchantement !

Je veux aussi rappeler que la nature a ses droits et que l’Homme, si intelligent soit-il, ne peut tout lui imposer. D’autant que notre mode de vie, de plus en plus sophistiqué, nous rend finalement de plus en vulnérable à l’aléa naturel.

Je veux enfin dire combien je trouve dérisoire l’attitude de certains élus de l’opposition, qui ont cru bon de dénoncer le prétendu immobilisme du gouvernement, des pouvoirs publics et des autorités locales. C’est injuste pour tous ceux qui se sont mobilisés sur le terrain. Cela ne manque pas de sel (si je puis m’exprimer ainsi !) de la part d’anciens membres de gouvernements dont l’absence de réactivité en décembre 2010 avait aggravé une pagaille bien plus importante.

Espérons que nos concitoyens, qui n’aiment pas être perturbés dans leur quotidien, n’auront pas la mémoire courte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire