mardi 10 janvier 2012

Il faut réduire les écarts entre très hauts et bas salaires




Selon une enquête conduite par l’agence de communication Euro RSCG C&O, dont les résultats sont issus de l’analyse des données financières des sociétés du CAC 40, entre 2006 et 2011, les écarts de rémunération n’ont cessé de se creuser entre les patrons des grandes entreprises et leurs salariés. La rémunération des premiers à connu durant cette période une hausse de plus de 30 %, tandis que l’insécurité de l’emploi continue de frapper de plein fouet les seconds. Jamais le fossé n’aura été aussi important entre d’un côté, les ceintures dont on exige qu’elles se serrent et de l’autre, les richesses qui s’étalent de manière insolente.

C’est pour lutter contre ce type de déséquilibres et d’injustices que j’ai décidé, il y a plus de 25 ans, de m’engager pour défendre les valeurs de progrès social portées par la gauche et par le Parti socialiste. Cet engagement demeure, à mes yeux, plus que jamais d’actualité, à quelques mois de l’élection présidentielle au cours de laquelle les Français seront amenés à se prononcer sur l’avenir de notre pays pour les cinq années qui se présentent devant nous.

Voilà pourquoi je suis aux côtés du seul candidat qui aura à cœur de concilier le nécessaire renforcement du tissu économique, sans lequel aucune richesse ne peut être produite, avec une réduction des écarts de revenus entre les plus riches dirigeants et l’ensemble des salariés.

La grande réforme fiscale que présentera prochainement François Hollande sera un des outils pour tendre vers ces objectifs, tout en redressant les finances publiques de la France, que la droite nous laisse dans un bien triste état, après dix années d’exercice du pouvoir national.

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