mercredi 30 janvier 2008

A propos de valeurs...

Un internaute, qui m'a adressé plusieurs commentaires sur ce blog, regrette que je n'y dise rien de mes "valeurs". Je pensais effectivement que mon engagement dans la vie publique -somme toute assez linéaire depuis maintenant plus de 22 ans comparativement à d'autres parcours- ne rendait pas cet exercice indispensable à tout moment. Toutefois, dans notre société en perte de repères, j'avais sans doute tort. C'est donc avec plaisir que j'ai décidé de me livrer à ce -difficile- exercice.

Je me suis investi dans le militantisme et l'action politique, parce que je souhaite une société dans laquelle toute personne humaine doit pouvoir trouver sa place. Bien sûr, chacun d'entre-nous a sa part de bon et sa part de moins bon. Je ne crois ni en l'Homme parfait, ni en l'Homme totalement mauvais.

Pour moi, l'objet de toute société est de garantir la liberté (dont il n'y a pas à mes yeux de meilleure définitition que celle contenue dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789), l'égalité et la dignité des hommes et des femmes, le bien-être, la responsabilité et la solidarité.

Nous vivons dans un monde où l'évolution des sciences et des techniques ouvre de nouveaux espaces de liberté et de créativité, qui peuvent cependant aller jusqu'à détruire ou pervertir toute forme de vie. Je veux apporter ma petite pierre pour qu'au contraire, ces évolutions deviennent véritablement des progrès pouvant bénéficier à tous.

La faillite des systèmes collectivistes, qui ont longtemps représenté dans le monde une alternative au système capitaliste, laisse aujourd'hui l'économie de marché comme unique modèle de société existant. Personne n'en a à ce jour mis d'autre en application nulle part. Pour ce qui me concerne, je ne remets pas en cause l'économie de marché. Je considère néanmoins que son modèle théorique génère naturellement des inégalités, qu'il accentue les déséquilibres mondiaux, créé des exclusions. Il revient donc à la puissance publique et aux acteurs sociaux de mettre en oeuvre les moyens permettant de corriger ces effets pervers et de redonner au système, chaque fois que nécessaire, des objectifs conformes à l'intérêt général. En clair, l'homme n'est pas au service de l'économie. C'est l'économie qui n'existe que pour le servir.

Je pense par exemple que les salariés ne peuvent pas être simplement considérés comme un élément du processus de production, dont le niveau de salaire ou d'emploi doit simplement être adapté aux exigences du marché. Je pense que notre ambition ne peut pas être de nous aligner toujours vers le plus "compétitif" en terme de coût de main d'oeuvre et de droits sociaux. Au contraire, je souhaite que les économies développées agissent pour amener les économies émergentes vers le progrès social. Concrètement, je préfère pour l'avenir que les enfants de Chine, d'Inde ou d'Afrique aient des salaires décents et bénéficient d'une protection sociale, plutôt que mes enfants ne soient contraints demain de travailler dans les conditions imposées aujourd'hui dans ces pays. Et tant pis si nous payons nos chaussures de jogging et nos écrans plats un peu plus cher...

Je pense aussi que l'avenir de notre planète ne peut être laissé entre les seules mains du marché. On connait aujourd'hui les dégâts générés sur la terre par cent cinquante années d'économie industrielle. Nous savons que désormais, c'est à l'échèle d'une vie d'homme et non pas dans un avenir lointain, que nous connaîtrons des problèmes si nous ne modifions pas très vite nos comportements. Je ne crois pas que la seule "main invisible" du marché permette de relever ces défis. Il faut des élus locaux qui agissent, des gouvernements qui fixent des règles, des instances internationales qui décident.

Je pense au logement, à la santé, à la vieillesse et plus généralement à la vie tout court : dans une économie de marché non régulée, on se loge, on se soigne, on se fait aider quand on est dépendant, que si l'on peut acheter un service, au "prix du marché". Alors que fait on de ceux qui n'en ont pas les moyens ? Je ne suis pas de ceux qui pensent qu'on doit demander sa carte bleue à quelqu'un avant de savoir si on va le soigner ou pas ! Mon modèle n'est pas une société où ceux qui ne trouvent pas à se loger dorment dans la rue ou dans des cabanes à la périphérie des villes.

Je ne suis pourtant pas un adepte de l'assistanat, de l'encouragement à l'oisiveté, selon la caricature souvent faite des femmes et des hommes de gauche. Le laxisme ne fait pas partie de ma culture, ni en matière sociale, ni pour ce qui concerne la délinquance. Je pense que notre société doit en revanche utiliser tous les moyens à sa disposition éviter l'exclusion. Cela commence à l'école, mais cela passe aussi par la formation tout au long de la vie. Cela concerne la réhabilitation de la notion de citoyenneté, y compris au moyen des vecteurs de communication que sont la télévision et de plus en plus aussi l'internet. Cela continue par tous les dispositifs que peuvent mettre en place les pouvoirs publics (Etat et collectivités locales) pour ne pas abandonner ceux qui n'ont pas réussi, ou pas assez réussi par leur propres moyens, à disposer du minimum pour vivre de façon décente. Non pour les maintenir dans un état de dépendance, mais pour donner le temps nécessaire à une réinsertion sociale.

Je crois à la démocratie, au pluralisme, au suffrage universel (parce qu'on n'a pas trouvé meilleur système). Je suis attaché à la liberté de conscience, à la laïcité de l'Etat (et en particulier de l'école publique). J'estime que l'accès à l'information et à la culture est une condition essentielle de la démocratie. C'est pourquoi l'indépendance de la création et de la communication à l'égard du pouvoir politique et du pouvoir financier m'apparaît indispensable (même si nous en sommes loin !). Je me bats pour l'égalité et à ce titre, je récuse toute mesure discriminatoire fondée sur le sexe, l'origine, les convictions philosophiques ou religieuses, les choix de vie personnels. Voltaire écrivit :"je suis en désaccord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à mon dernier souffle pour que vous puissez le dire". Peut-être suis-je plus modéré. En tout cas, je fixe une limite à ce beau principe : le respect par celui avec lequel je suis en désaccord des mêmes règles que moi. Sinon c'est toujours celui qui est tolérant qui perd !

J'ai pour objectif de faire en sorte que tous ceux qui résident sur notre sol puissent y vivre librement et adhérent aux valeurs de la République. Cela représente un effort pour nous, mais aussi pour eux... Je ne souhaite pas que la France s'ouvre davantage à l'immigration (même si c'est une "immigration choisie" telle que la préconise Nicolas Sarkozy), mais j'ai conscience qu'aucun pays ne peut ériger des murs pour empêcher les hommes de circuler librement, surtout dans notre monde moderne. Pour moi, la solution à ce problème réside donc dans le développement de la démocratie et du niveau de vie des pays que certains sont aujourd'hui contraints de quitter pour survivre (ce qui nous renvoie à ce que je disais au début de cet article). C'est un sujet qui concerne naturellement la France, mais au-delà, tous les pays riches.

Je crois enfin à l'avenir de l'Europe, mais je ne veux pas qu'elle demeure un simple espace d'échanges économiques. Je veux une Europe politique et sociale, qui contribue à la mise en oeuvre de ce qui précède. Estimant que le traité constitutionnel européen soumis à référendum en mai 2005 n'allait pas dans ce sens, j'ai donc voté "non" et le referais aujourd'hui, si on me reposait la question.

Voilà tout le bric à brac qui me sert de points de repères, dans ma vie d'homme, de père, de citoyen et d'élu. Chaque jour, je m'efforce d'être cohérent avec ces références dans l'exercice de mes mandats :

- je suis rigoureux et économe dans l'emploi des deniers publics en tant qu'adjoint au maire de Livry-Gargan chargé des finances, parce que je crois à l'action publique, mais que je sais que la ressource fiscale n'est pas extensible à l'infini,

- toujours en tant qu'adjoint au maire, j'agis pour le développement économique de ma commune parce que c'est une source d'emploi et de richesse, mais je m'attache à intégrer ces activités dans la qualité de notre tissu urbain et à veiller qu'elles ne nuisent pas à notre environnement,

- en tant qu'élu municipal, je soutiens la construction de logements accessibles à tous dans ma ville, je défends le principe des quotients familiaux pour les tarifs des services publics municipaux, je fais de l'école une priorité budgétaire, j'optimise sans cesse notre régie directe qui me semble être le mode de gestion le meilleur quand il est bien managé,

- en tant que conseiller général, je veille à ce que les politiques sociales du département, dans lesquelles je suis très impliqué, rendent les services pour lesquels elles ont été décidées. Je suis très attentif à ce qu'elles profitent le moins indûment possible à ceux (il y a en malheureusement, même s'il n'y en a pas tant qu'on le dit) à qui elles ne sont pas destinées,

- en tant que responsable de divers organismes agissant dans le domaine de l'eau, je travaille à la préservation de cette ressource essentielle à la vie, dont la production a aujourd'hui malheureusement un coût, mais qui doit rester disponible pour tous.

J'aurais encore beaucoup d'exemples à donner... Bref, je fais de mon mieux, avec les moyens dont je dispose, pour être en harmonie avec ce que je crois et pour faire partager ces convictions au plus grand nombre.

Cantonales : l'autre élection !



Si l'on s'en tient aux commentaires médiatiques, on pourrait presque croire que seules des élections municipales sont prévues le 9 et le 16 mars prochains.

Bien sûr, l'élection des Conseils municipaux (et non des maires, puisque ceux-ci sont élus durant la semaine qui suit par les membres du nouveau Conseil municipal) est un scrutin très important. La mairie est la collectivité de proximité par excellence. Tous les indicateurs attestent que les citoyens sont attachés au choix de leur maire, en particulier parce qu'ils perçoivent bien sa place dans notre système institutionnel français. Adjoint au maire de Livry-Gargan depuis 1995, j'aime ce mandat qui effectivement place l'élu en contact direct avec la réalité, en lien personnel avec ses concitoyens.

Pour autant, je veux insister ici sur l'importance de "l'autre élection" qui se déroulera à Livry-Gargan le 9 et le 16 mars : l'élection cantonale. Non pas simplement parce que j'y suis candidat pour le renouvellement de mon mandat de conseiller général, mais surtout parce que beaucoup de choses concernant notre vie quotidienne et notre ville s'y décident chaque jour. Sans le Conseil général, beaucoup des projets qui voient le jour à Livry-Gargan ne pourraient exister.

Deux chiffres permettent, je crois, de mesurer l'importance de l'élection cantonale. Une ville comme Livry-Gargan (41 000 habitants) dispose d'un budget annuel d'environ 70 millions d'euros. Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis dispose quant à lui d'un budget annuel de plus de 1 750 millions. Il est donc essentiel que le conseiller général chargé de représenter notre canton (qui épouse exactement les limites territoriales de notre ville) soit impliqué et efficace dans l'activité de l'Assemblée départementale, pour que les Livryennes et les Livryens, mais aussi la commune de Livry-Gargan, bénéficient dans les meilleures conditions possibles des décisions du Conseil général.

La dernière séance publique de l'Assemblée départementale, qui s'est tenue hier à l'Hôtel du département à Bobigny (sur la photo prise à la tribune, on reconnait à ma gauche le Premier vice-président PS Gilbert Roger et le président du Conseil général PCF Hervé Bramy), est assez représentative des questions traitées par le Conseil général.

Deuxième vice-président en charge des populations âgées, des personnes handicapées et de l'insertion, j'ai tout d'abord présenté à l'Assemblée le deuxième schéma départemental en faveur des populations âgées. Ce document, fruit de plus d'une année de travail et de concertation avec les partenaires concernés, fixe le cadre et les objectifs de la politique du Conseil général en direction de nos anciens pour la période 2008-2012. Il a été adopté à l'unanimité, tout comme les trois mesures nouvelles que j'ai proposées (sur lesquelles je ne reviens pas, en ayant déjà parlé depuis quelques mois sur ce blog). J'ai ensuite proposé la mise en oeuvre effective de l'expérimentation du Revenu de solidarité active à compter du mois de mars prochain. A mon initiative, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis avait décidé en octobre dernier de répondre à l'appel à projets lancé par le gouvernement pour la mise en oeuvre expérimentale de cette prestation, destinée à aider les allocataires du RMI à retrouver un emploi. Fin décembre, le gouvernement a validé notre candidature, dans les termes où nous l'avions posée. A l'unanimité hier, nous avons donc arrêté les modalités de notre engagement dans ce dispositif. J'ai veillé dès le départ à ce que Livry-Gargan soit une des 6 communes retenues dans le territoire de cette expérimentation, puisque le gouvernement nous demandait malheureusement de faire un choix parmi les 40 que compte la Seine-Saint-Denis.

Au-delà des dossiers concernant ma délégation de vice-président du Conseil général, l'Assemblée départementale a débattu hier du bilan d'étape des politiques engagées par le Département en faveur de l'emploi et du développement économique. Certes, contrairement aux dossiers sociaux, il ne s'agit pas là d'une compétence première des Conseils généraux. Les lois de décentralisation font du Conseil régional d'Ile-de-France le "chef de file" dans ce domaine. Pour autant, les conseillers généraux ne peuvent se désintéresser d'une question majeure pour un territoire comme la Seine-Saint-Denis. C'est dans ce cadre que j'ai obtenu depuis 2 ans la décision de conclure des conventions d'objectifs et de financement entre le Conseil général et les 14 missions locales intercommunales pour l'emploi des jeunes existantes (dont naturellement la mission locale de la Dhuys, qui couvre le territoire de Livry-Gargan et des 5 autres communes de la 12e circonscription). Nous avons évoqué la participation de la Seine-Saint-Denis au programme "emplois-tremplin" lancé par le Conseil régional, ainsi que l'avenir des outils d'aménagement économique dont s'est doté le Département depuis maintenant près de 30 ans (sociétés d'économie mixte, future Agence départementale de dévoloppement, etc.)

Au cours de cette longue séance, nous a aussi été présenté un bilan d'étape de l'action du Conseil général en faveur de la petite enfance. Un point a notamment été fait sur les places nouvelles créées en Seine-Saint-Denis au cours des dernières années, sur la diversification de l'offre du point de vue des modes d'accueil, ainsi que sur l'augmentation de l'aide aux communes pour l'investissement et le fonctionnement des crèches. Les choses évoluent dans le bon sens, mais à mes yeux pas assez vite. En effet, depuis 40 ans, les citoyens de la Seine-Saint-Denis ne sont pas placés sur un pied d'égalité dans ce domaine, selon qu'ils habitent une commune de l'ex département de la Seine (où une majorité de gauche avait créé des crèches départementales) ou, comme nous à Livry-Gargan, l'ex département de la Seine-et-Oise (dont la majorité de droite n'avait rien fait dans ce domaine). Le poids de l'histoire est tenace ! Bien sûr, depuis une dizaine d'année, j'ai fait partie de ceux qui ont agi pour obtenir des correctifs et nous en avons obtenu. Il n'en demeure pas moins vrai que les villes ne sont pas dans la même situation, selon qu'elles disposent sur leur territoire de crèches départementales et municipales, ou bien simplement de crèches municipales (même un peu aidées financièrement par le Conseil général). Je suis donc favorable, dans les années à venir, à une municipalisation de toutes les crèches départementales et à l'instauration d'un financement départemental équitable en faveur de toutes les structures d'accueil de la petite enfance de la Seine-Saint-Denis. Je l'ai rappelé lors de la réunion de la commission des affaires sociales du Conseil général qui a précédé la séance d'hier. Une telle évolution permettrait d'accroître l'offre d'accueil à Livry-Gargan dans des conditions financières tenables pour notre commune.

Nous avons enfin débattu de l'avis à émettre sur le plan de déplacement de la ville de Paris. Notre Assemblée départementale n'est saisie qu'à titre consultatif sur ce type de dossier (comme pour le schéma départemental d'élimination des déchets ménagers, les plans de prévention des risques et des innondations, le schéma directeur de la région Ile-de-France, le schéma d'accueil des gens du voyage, etc.). C'est néanmoins l'occasion de formuler des remarques à l'intention des autres décideurs (Etat, Conseil régional d'Ile-de-France, ville de Paris). S'agissant du dossier examiné hier, nous avons ainsi porté attention à l'évolution des accès routiers dans Paris, à partir de la Seine-Saint-Denis.

La séance d'hier aurait été complètement représentative du rôle du Conseil général et du travail de l'Assemblée départementale si il y avait été question des collèges (dont la construction, l'entretien et le financement du fonctionnement incombent au Département). Je précise toutefois que ces dossiers ont été au coeur de mon action locale durant ces dernières semaines, avec les discussions pour l'élaboration de la nouvelle sectorisation rendue nécessaire par l'ouverture du 3e collège de Livry-Gargan à la rentrée de septembre prochain. Après de nombreuses discussions avec les services du Conseil général, l'Inspection académique, les principaux des deux collèges actuels, les directeurs des écoles de la ville, les enseignants et les parents d'élèves, nous sommes arrivés à une proposition validée à l'unanimité lors d'une réunion qui a rassemblé tous ces acteurs le 17 janvier dernier. Ainsi, à partir de la prochaine rentrée scolaire, les élèves issus des groupes scolaires Danton et Jaurès iront au collège Edouard-Herriot. Les élèves issus des groupes scolaires Bayard, Benoît-Malon et Bellevue Victor-Hugo iront au collège Léon-Jouhaux. Quant au 3e collège, il accueillera les élèves des groupes scolaires Jacob, ainsi qu'une cinquantaine d'élèves du quartier des Trèfles à Sevran (limitrophe de Livry-Gargan).

Voilà donc quelques exemples des questions qui relèvent des compétences du Conseil général. Ils illustrent l'importance qu'il y a à s'intéresser de près à cette "autre élection", l'élection cantonale, qui aura lieu le même jour que l'élection municipale.

samedi 26 janvier 2008

Sans commentaire

Lu dans l'édition Seine-Saint-Denis du journal "Le Parisien" daté du 26 janvier 2008 :

Les élus de droite ne soutiennent pas le candidat UMP

Aucun des cinq conseillers municipaux d'opposition de Livry-Gargan ne partira derrière Pierre Perret, la tête de liste désignée pour conduire la liste UMP. "Nous ne nous reconnaissons pas dans cette candidature officielle, donc nous ne participerons pas ni ne soutiendrons cette liste" explique Gérard Prudhomme, chef de file (DVD) du groupe. Militant UMP habitant Livry, Pierre Perret est agent territorial dans la commune du Raincy et n'est pas élu sortant. Les cinq conseillers de droite "se laissent la liberté de réfléchir au rôle qu'ils pourraient avoir dans la campagne". Ils pourraient constituer leur propre liste, mais rien n'est encore décidé.

jeudi 17 janvier 2008

Municipales et cantonales : à Livry-Gargan, nous sommes prêts !


Au Parti socialiste, la préparation des élections municipales et cantonales est le fruit d'un processus démocratique qui s'étale sur plusieurs mois.

En novembre dernier s'est ouverte, comme je l'avais indiqué sur ce blog, la période consacrée au choix du chef de file des socialistes livryens pour les élections municipales et au choix des candidats (titulaire et suppléant) pour les élections cantonales. Seul candidat à ces deux fonctions au terme de l'appel à candidatures lancé auprès de l'ensemble des adhérents, j'avais alors bénéficié du soutien massif de mes amis, lors du premier vote organisé dans la section de Livry-Gargan le 26 novembre 2007. Le même jour, les socialistes s'étaient prononcés de façon tout aussi nette sur leur choix de participer pour les élections municiples à une liste de rassemblement conduite par Alain Calmat, maire sortant divers gauche. La Convention nationale du 15 décembre 2007 m'a accordé l'investiture consécutivement à ces votes.

Nous avons ensuite travaillé avec Alain Calmat à la constitution du rassemblement que nous appelions de nos voeux. Au terme d'un temps de discussion avec l'ensemble des composantes de l'actuelle majorité municipale, nous avons signé le 8 janvier 2008 l'accord final de constitution de notre liste. Celle-ci comportera 24 socialistes, 6 personnalités locales sans appartenance politique, 5 communistes, 2 verts et 2 radicaux de gauche. Alain Calmat, qui sera de nouveau notre candidat au poste de maire, figurera naturellement en 1ere position. La loi faisant désormais obligation d'alterner les sexes dans la présentation de toute liste, j'en occuperai pour ce qui me concerne la 3e place.

S'agissant des élections cantonales, je bénéficierai dès le 1er tour du soutien du PS bien sûr, mais aussi des Verts, du Parti radical de gauche et du Mouvement républicain et citoyen, le Parti communiste présentant pour sa part un candidat au 1er tour, selon l'habitude pour ce type d'élection.

Fin décembre, mon ami Jean-François Magnien, secrétaire de la section socialiste de Livry-Gargan a lancé auprès de l'ensemble de nos adhérents l'appel à candidatures pour les autres places revanant au PS sur la liste municipale. Conformément aux statuts du Parti socialiste, j'ai mis en place et animé une commission chargée d'étudier les candidatures déposées, puis d'établir une proposition de liste. Il s'agit là d'un exercice toujours difficile et -pourquoi ne pas le dire ?- parfois douloureux. En effet, aucun des élus sortants n'a démérité durant le mandat qui s'achève. Beaucoup souhaitaient donc légitimement repartir. Pour autant, notre section compte dans ses rangs de très nombreuses personnalités de talent, pas encore élues à ce jour, mais disposés à se consacrer à l'action municipale. Or l'exercice est numériquement inflexible : nous ne pouvions retenir que 24 noms, dont tous ne seront pas élus à l'arrivée... Un véritable casse-tête, dont j'avais déjà fait l'expérience en 1995 et en 2001. La réflexion, menée en concertation avec Alain Calmat, a permis néanmoins d'aboutir à une proposition unanime de la commission, que j'ai présentée aux socialistes locaux lundi 14 janvier 2008. C'est sur cette proposition que nous avons voté hier soir (photo ci-dessus, d'un vrai vote, avec un vrai isoloir, une vraie urne, de vraies enveloppes). La liste proposée a été validée par 93,7% des suffrages exprimés. Sans doute n'avions-nous donc pas si mal travaillé...

Notre liste est désormais prête, au terme d'un processus démocratique exemplaire. Nous la présenterons prochainement aux Livryennes et aux Livryens, qui pourront juger de l'équilibre que nous avons trouvé entre l'indispensable expérience et le nécessaire renouvellement, entre les différents quartiers de notre ville, entre les générations et les profils socio-professionnels... Elle compte un nombre impressionnant de femmes et d'hommes formidables, connus pour nombre d'entre-elles soit pour leur engagement au sein de l'actuelle équipe, soit pour leur participation active à la vie locale. Quant aux candidats que vous ne connaissez pas encore, vous ne tarderez pas à découvrir leurs qualités.

Nous continuons de travailler à l'élaboration de nos engagements, qui seront tout aussi clairs que réalistes. Pour les peaufiner, nous nous appuyons sur l'expérience de l'équipe sortante, sur la réflexion des militants. Nous nous imprégnons surtout de tout ce que nous disent nos concitoyens, lors de nos discussions partout où il se passe quelque chose dans la ville, au cours des réunions et de nos permanences, dans les nombreux courriers qu'ils nous adressent.

Vous le voyez, une candidature pour les élections municipales, tout comme une candidature pour les élections cantonales, ne s'improvisent pas. C'est pour nous le fruit d'une démarche démocratique pour le choix de nos candidats, la somme d'engagements divers auprès de nos concitoyens dans la durée, l'aboutissement d'un long travail de réflexion pour bâtir notre programme.

Quelle autre liste pour les élections municipales, quels autres candidats pour les élections cantonales pourront se prévaloir d'une telle démarche ? Nous le verrons bien quand nous les connaîtrons. Après tout, le 1er tour de ces deux élections n'est que dans 7 semaines !

mercredi 16 janvier 2008

Retour sur 7 années de travail

On n'exerce un mandat pour agir et non pour se faire plaisir. Alors que le mandat de conseiller général qui m'a été confié en 2001 s'achève, l'heure est donc à la présentation du bilan de l'action menée.

Durant la campagne, j'aurai l'occasion d'insister sur les réalisations concernant directement le territoire du canton de Livry-Gargan, dont je suis l'élu, synthétisant ainsi les 7 compte-rendus annuels de mandat distribués depuis ma réélection à l'ensemble des habitants (le dernier numéro a été diffusé entre le 9 et le 12 janvier 2008 et est téléchargeable sur mon site http://www.pascalpopelin.fr/, si votre boîte aux lettres a échappé à la vigilence des distributeurs ou au tri qu'il faut parfois faire pour séparer courrier et publicités...)

Je suis aussi, depuis 1998, vice-président du Conseil général en charge des personnes âgées, des personnes handicapées, du RMI et de l'insertion. A ce titre, le travail que j'ai effectué dépasse largement le cadre local de notre ville-canton. 33% des dépenses du budget départemental relèvent de la délégation dont j'ai la charge, qui est au coeur des compétences que le législateur a souhaité confier aux Conseils généraux. Au cours de la période récente, de nouvelles lois ont encore renforcé cette orientation, qu'il s'agisse de la création de l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA) pour les personnes âgées dépendantes en 2002, du transfert du RMI de l'Etat vers les Conseils généraux en 2004 ou de la loi sur le handicap en 2005.

Je viens d'établir, à l'intention des collègues de mon groupe et des candidats que je soutiens, un bilan de cette action, sous forme de 9 fiches pratiques. Les intitulés en sont les suivants :

- un nouveau schéma pour les personnes âgées (2008-2011)

- la mise en oeuvre de l'APA en Seine-Saint-Denis

- d'autres prestations pour les personnes âgées (aide sociale départementale, carte améthyste, téléassistance)

- Maison départementale des personnes handicapées

- un nouveau schéma pour les adultes handicapés (2007-2011)

- aider à la mobilité des personnes handicapées (le nouveau service PAM 93)

- une nouvelle convention pour les "projets de ville" RMI (2008-2001)

- l'expérimentation du RSA dans le 93 (revenu de solidarité active).

Si vous souhaitez recevoir ces fiches pour information, n'hésitez pas à me les réclamer par par mail (pascalpopelin@orange.fr).