dimanche 28 décembre 2008
Bonne année 2009 à tous !
dimanche 30 novembre 2008
Budgets locaux : 2009 s'annonce catastrophique
Petit retour en arrière : dans l'euphorie des victoires présidentielles et législatives de 2007, la droite s'est empressée de dilapider 15 milliards d'euros en votant le fameux "paquet fiscal", qui conjugue octroi d'avantages fiscaux injustifiés aux contribuables les plus riches parmi les plus riches et mesures idéologiques nuisibles à l'économie. Ainsi, la défiscalisation des heures supplémentaires (censées illustrer le fameux "travailler plus pour gagner plus") produit-elle depuis plusieurs mois une reprise préoccupante du chômage, alors même que celui-ci devrait mécaniquement baisser pour des raisons démographiques.
A ces choix désastreux s'ajoute la crise financière internationale, fruit des excès délirants de l'ultralibéralisme, il y a encore peu vanté par Nicolas Sarkozy et la droite. L'Etat n'ayant plus un sou devant lui, le gouvernement a décidé de frapper les collectivités locales, laissant aux maires, présidents de Conseil généraux et régionaux le soin de se débrouiller avec leurs électeurs.
Avec Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin et -déjà- Nicolas Sarkozy (dont on ne peut oublier qu'il était déjà ministre le l'Intérieur, numéro 2 du gouvernement et président de l'UMP), les régions, les départements et les communes avaient beaucoup souffert depuis 2002. Mais ce n'est rien à côté de ce qui s'annonce pour 2009 : réduction massive des concours de l'Etat aux collectivités locales, nouvelles missions à remplir à la place de l'Etat, augmentation du prix de matières premières (fluides, denrées, etc.), baisse des ressources liées à l'activité économique (droits de mutation qui dépendent du marché de l'immobilier, exonération de taxe professionnelle décidée par le gouvernement pour tous les nouveaux investissements, etc.).
Alors que commence le cycle des conférences budgétaires en mairie et au Conseil général, toute mon énergie va donc être mobilisée dans les semaines qui viennent pour trouver l'issue la moins mauvaise possible à cette situation qui nous est imposée. Notre volonté est en effet triple :
- maintenir la qualité et la diversité des services publics locaux, indispensables au plus grand nombre, qu'il s'agisse des plus modestes ou des classes moyennes (premières victimes de la politique du gouvernement),
- mettre en oeuvre le programme raisonnable et nécessaire sur lequel nous avons été élus lors des élections municipales et cantonales de 2008,
- tout faire pour ne pas pénaliser encore le pouvoir d'achat des familles qui subissent déjà la crise et les effets de la politique nationale de la droite.
Répondre pleinement et en même temps à ces trois objectifs est un défi énorme. Il faudra sans doute trouver des ajustements et de difficiles points d'équilibre.
Soyez néanmoins assurés que j'aborde cette délicate période avec une détermination totale. D'ici au vote du budget communal et départemental, je ne manquerai pas de vous tenir informés de l'avancement de ce travail.
A la suite des informations parues récemment sur l'existance de produits structurés (dits "toxiques") dans la dette de certaines collectivités locales, je précise que la ville de Livry-Gargan n'a contracté aucun emprunt de ce type, bien qu'il nous en ait été proposé. Avec Alain Calmat et les services financiers de la commune, nous avons eu la sagesse de ne pas nous engager dans cette voie, ce qui constitue au moins une bonne nouvelle pour l'avenir, dans le contexte que je viens de décrire.
S'agissant du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, qui a usé et abusé de ce type d'emprunt (qui représentent à ce jour le record national de 97% de l'encours de la dette départementale) je n'ai eu de cesse, au cours des trois dernières années, de mettre en garde l'Assemblée départementale et son ancien président contre le niveau de la dette départementale et les modalités de ses renégociations, comme en attestent mes différentes informations en séance publiées sur mon site www.pascalpopelin.fr.
mercredi 5 novembre 2008
Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis s’engage pour la défense du service public postal
Le projet de réforme envisagé par le gouvernement -qui comprend le changement de statut de l’entreprise publique en société anonyme et l’ouverture de son capital au privé à l’horizon 2011- n’apporte en effet aucune garantie quant à la préservation d’un service public postal de qualité et de services bancaires accessibles à tous, y compris aux foyers les plus modestes. Tout porte à croire au contraire que la privatisation, même partielle, de l’entreprise se traduira inéluctablement par la dégradation des services rendus aux usagers et par la remise en question de la présence des bureaux de postes, dont l’activité ne serait pas jugée assez rentable. Dans le collimateur notamment à Livry-Gargan, le bureau de Sully. Les Séquano-dyonisiens ont déjà pu assister impuissants à la fermeture de nombreux guichets dans des quartiers pourtant fortement touchés par la désertification des services publics de proximité. Nous ne pouvons accepter que ce mouvement prenne davantage d’ampleur.
Sans surprise, les conseillers généraux de droite ne se sont pas prononcés en faveur de ce vœu, considérant que la réforme proposée par le gouvernement et portée par le président de la République constituait la réponse la plus adaptée aux enjeux posés par l’ouverture totale du marché européen du courrier à la concurrence en 2011...
Ironie du sort, c’est pourtant le gouvernement lui-même qui a annoncé ce week-end le gel de l’ouverture du capital de La Poste aux investisseurs privés… en raison de la crise financière. A l’heure où l’Etat s’est vu dans l’obligation de dégager des milliards d’euros pour recapitaliser de grands groupes privés ébranlés par le vacillement du système bancaire, la voie de la privatisation de La Poste semble étrangement bien moins opportune et en tout état de cause plus difficilement défendable par ses initiateurs.
En tout état de cause, je reste attentif à ce sujet, qui nous concerne tous, dans notre vie quotidienne.
dimanche 2 novembre 2008
Le coût de la démocratie
dimanche 12 octobre 2008
A propos du futur mode de gestion du Syndicat des eaux d'Ile-de-France...
On le doit notamment à plusieurs enquêtes de "l'UFC Que choisir ?" (dont je suis loin de partager l'intégralité des conclusions) qui ont bénéficié d'un écho médiatique, disons très favorable, sans qu'un véritable débat public de fond ne s'engage sur le sujet.
Le fait que le contrat de régie intéressée qui lie le SEDIF depuis 1962 (soit cinq années avant ma naissance !) au groupe Véolia (ex Compagnie générale des eaux) arrive enfin à échéance le 31 décembre 2010, n'est pas non plus étranger à l'attention légitime portée au choix que feront les élus pour 2011 et les années suivantes.
Représentant la commune de Livry-Gargan en tant que délégué au Comité syndical depuis 2000, vice-président du SEDIF puis 2001, j'ai agi depuis cette date, avec l'ensemble de mes collègues, pour faire appliquer l'actuel contrat, qui est particulièrement complexe, au mieux des intérêts des usagers.
Je me suis aussi engagé dans le travail collectif, commencé dès 2006, pour préparer le choix du futur mode de gestion devant intervenir à compter de 2011. Le sujet est ardu et mérite mieux que les nombreuses bêtises qu'il m'a été donné de lire ou d'entendre, de la plume ou de la bouche de certains donneurs de leçons. Il demande beaucoup d'engagement personnel avant de maîtriser les enjeux juridiques, économiques et financiers de la décision que devra prendre le Comité syndical le 11 décembre prochain. Je me suis efforcé de m'y astreindre.
L'étude approfondie des rapports détaillés rendus par les experts de haut niveau qui travaillent depuis deux ans sur la question à la demande du Bureau et du Comité unanimes, m'a conduit à me faire une opinion et à prendre position, lors de la dernière réunion du Bureau du SEDIF du 10 octobre.
Avec mon collègue et ami Jacques Mahéas (qui est l'autre vice-président socialiste du SEDIF), nous nous sommes clairement prononcés en faveur d'une gestion totalement publique, au moyen d'une régie directe, qui pourrait être mise en place d'ici à l'échéance du 1er janvier 2011. Pour télécharger le texte de mon intervention expliquant ce choix, il suffit d'afficher la page suivante http://pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/Choix_mode_gestion.pdf
Les deux vice-présidents socialistes ont été les seuls membres du Bureau du SEDIF à soutenir cette option, tous les autres élus (UMP, NC, DVD, mais aussi PCF et MRC) estimant que le maintien d'une régie intéressée, sous une forme "rénovée", était le meilleur choix. C'est donc sur cette dernière proposition que le Comité syndical du 11 décembre aura à se prononcer. Pour ma part, jusqu'à ce vote, je continuerai d'argumenter sur la position que j'ai défendue, dans le cadre du débat démocratique qui s'engage maintenant parmi les élus, tout simplement parce que je l'estime conforme à l'idée que je me fais, en fonction de ce que je sais, de l'intérêt des usagers du service de l'eau.
Pour l'anecdote et même si je répugne à faire une quelconque publicité à ce genre d'écrit, je ne peux m'empêcher de terminer sans inviter les Livryens à relire l'article inepte publié sur le sujet par les élus UMP de Livry-Gargan dans leur tribune du magazine municipal du mois de septembre dernier. Ils parlaient de "taux de marge" pour le SEDIF alors que cette notion ne peut exister pour une collectivité publique. Ils mettaient en cause mon intégrité dans des termes à peine voilés. Ils appelaient à une position qui est la mienne (pour des raisons heureusement un peu plus consistantes que la lecture de leur triste papier), mais qui est le contraire de celle des élus de leur propre parti... Voilà ce qui s'appelle avoir l'air fin !
mardi 7 octobre 2008
Pourquoi ne mettons-nous pas en place le service minimum d'accueil à Livry-Gargan
vendredi 3 octobre 2008
Bon vent au collège Lucie-Aubrac
Nombreux sont ceux qui sont venus assister à l’officialisation de la mise en service de ce nouvel équipement, remarquablement bien conçu, qui offre aujourd’hui un cadre exceptionnel de travail aux collégiens livryens qui y ont fait leur rentrée au début de ce mois de septembre.
Il est de ces moments importants dans un mandat, quand le travail investi dans la durée pour faire aboutir un grand projet trouve son aboutissement. Ce fut mon sentiment ce jour là et sans doute celui de tous ceux avec lesquels nous avons réussi à donner vie à ce beau projet. Qu’ils en soient ici remerciés.
Je l’ai souvent dit et écrit, beaucoup d’efforts ont été nécessaires pour faire sortir de terre ce nouvel équipement éducatif structurant de notre commune. La satisfaction de le voir aujourd’hui en service ne me fait pas oublier tout ce qu’il reste à faire dans ce domaine, au cours des années à venir.
Pour le conseiller général que je suis, il s’agit à présent d’accompagner l’établissement dans son fonctionnement, comme je m’applique à le faire depuis maintenant quatorze ans pour les deux autres collèges du canton, Edouard-Herriot et Léon-Jouhaux, au moyen d’une collaboration étroite avec la communauté scolaire, en lien avec les services départementaux.
Je demeure également extrêmement attentif à la bonne intégration du collège Lucie-Aubrac dans son environnement. A ce titre, quelques ajustements nécessaires émergent déjà. Je pense notamment au remplacement du grillage séparant l’aire sportive des propriétés riveraines par une grille de meilleure qualité. Consécutivement à mon intervention, le Conseil général s’est engagé à procéder à ces travaux prochainement. Je pense aussi aux aménagements à réaliser sur l’avenue Lucie-Aubrac, pour améliorer encore la sécurité et le confort des élèves.
Je forme en tout cas le vœu que les enfants qui fréquenteront le collège Lucie-Aubrac au cours des prochaines années sauront tirer le meilleur de l’infrastructure mise à leur disposition pour leur réussite, en respectant les lieux et en fournissant un travail assidu. Ce serait la plus grande satisfaction de toutes celles et tous ceux qui ont voulu et permis l'existance de ce nouveau collège.
mercredi 23 juillet 2008
Bel été à tous
Parmi mes activités récentes, je citerai au Conseil général :
- le travail pour mettre en oeuvre le plan départemental de relance pour la création de places d'accueil en faveur de la petite enfance, adopté à l'unanimité sur ma proposition le 5 juin dernier,
- la réflexion avec nos partenaires de l'Education nationale et de la prévention spécialisée pour la mise à disposition d'éducateurs de prévention spécialisée dans les collèges de la Seine-Saint-Denis. Mon objectif serait de permettre une expérimentation de ce dispositif dans une vingtaine de collèges du département dès la rentrée des congés d'automne 2008,
- l'animation du Comité départemental des cancers, dont la présidence vient de m'être confiée. Je veux dans cette fonction contribuer à développer encore la prévention de cette terrible maladie en généralisant les dépistages,
- la vigilance sur les questions de sécurité. A ce titre, j'ai interpelé le préfet, lors de la séance publique du Conseil général du 3 juillet dernier consacrée à la présentation du rapport annuel de l'activité des services de l'Etat dans le département, tant sur les moyens mis à la disposition de la police nationale par le gouvernement que sur les délais de réalisation du nouveau commissariat de Livry-Gargan, Coubron et Vaujours,
A Livry-Gargan, j'ai mis à profit ce début d'été :
- pour réfléchir avec Alain Calmat sur l'avenir budgétaire de la commune au cours des prochaines années. Il s'agit en particulier de relever le défi de recettes qui stagnent, tandis que les attentes de nos concitoyens appellent sans cesse des besoins nouveaux. Comment y répondre, sans alourdir le montant des impôts ? C'est tout l'enjeu de notre équipe municipale durant le mandat qui vient de commencer : un travail passionnant, mais particulièrement difficile,
- j'ai aussi profité d'une période moins chargée en réunions et représentations officielles pour boucler tous les dossiers associatifs ou particuliers qui me sont soumis chaque semaine lors de mes permanences en mairie. A ce jour, toutes les interventions promises ont été effectuées.
Après avoir accueilli hier, avec les principaux élus locaux du secteur, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville venue découvrir le travail formidable effectué en forêt de Bondy par les équipes de "ville, vie, vacances" pour proposer des activités de qualité aux jeunes de Livry-Gargan et des environs, je vais prendre un peu de repos avec ma famille.
Deux années marquées par des campagnes électorales intenses et la prise de nouvelles fonctions au Conseil général, m'ont conduites à attendre ce moment avec une impatience toute particulière. Mais je sais que très vite, l'envie de reprendre mes activités et de vous retrouver me gagnera.
A bientôt donc et bel été à tous !
dimanche 22 juin 2008
Les futurs élèves découvrent leur nouveau collège
J'ai souvent évoqué ce projet de troisième collège dans mes compte-rendus annuels de mandat. Ce fut en effet un dossier long et complexe, qui a demandé beaucoup d'engagement. Dès la fin de l'année 2001, avec Alain Calmat, nous avons été en mesure de proposer au Conseil général un terrain de 10 371 m2 appartenant à la ville. Avec le soutien d'Anne-Marie Mahéas, alors vice-présidente socialiste de l'Assemblée départementale chargée des collèges, j'ai obtenu l'inscription du projet au programme prévisionnel d'investissement en juin 2002. L'année 2003 a été consacrée à la mise en concurrence des cabinets de programmistes et aux études préalables. J'ai ensuite participé en 2004 à la phase de programmation du projet, en concertation avec les représentants de la communauté scolaire. La Commission permanente du Conseil général a approuvé ce programme le 26 octobre 2004, pour un montant estimé à 16 millions d'euros. Il a fallu ensuite organiser le concours d'architecture destiné à la sélection du projet et du maître d'oeuvre. Le choix définitif a été arrêté le 27 octobre 2005, par le jury dont je faisais partie. Après établissement du projet détaillé, ce fut ensuite le temps du choix des entreprises chargées de réaliser les travaux, par la Commission d'appel d'offres du Conseil général. Il fallu s'y reprendre à deux fois, en raison d'une première consultation infructueuse. Finalement, le chantier a commencé au cours du premier semestre 2007 et s'est achevé, comme prévu, 14 mois plus tard. Le 9 juin dernier, l'entreprise a remis les locaux au Conseil général.
Parallèlement au suivi du projet du collège lui-même, j'ai veillé à ce que la voie nouvelle de desserte soit réalisée dans les temps par le Conseil général (coût de 1,9 million d'euros pour le tronçon reliant le rond-point de la Poudrerie à l'avenue Maurouard). Je me suis impliqué dans le dossier de la redéfinition des secteurs scolaires, nécessaire pour déterminer les élèves appelés à fréquenter le nouvel établissement (il s'agira des élèves des groupes scolaires Jacob 1 et 2 et d'une partie des élèves résidant dans le quartier des Trèfles à Sevran). En lien avec le maire de Livry-Gargan, nous avons aussi prévu une modification du trajet de la navette municipale pour qu'elle desserve au plus vite ce collège (le dossier est actuellement en cours d'instruction au Syndicat des transports d'Ile-de-France, qui doit donner son autorisation).
Depuis quelques jours, le troisième collège (auquel, avec Alain Calmat, nous avons proposé au Conseil général de donner le nom de la grande résistante Lucie Aubrac) n'est plus un projet, mais une réalité. J'ai souhaité le faire découvrir samedi dernier aux élèves qui l'occuperont à la rentrée de septembre et à leurs familles. Près de 600 personnes ont répondu à mon invitation et c'est dans une ambiance bon enfant que le bâtiment s'est animé par la présence d'une foule curieuse et ravie. L'enthousiasme des enfants, la satisfaction des parents, furent pour moi le plus bel aboutissement des efforts consentis depuis plus de sept ans pour faire aboutir ce dossier. Comme je l'ai dit juste avant la visite, en accueillant les futurs élèves : "Nous avons voulu vous respecter, en réalisant un beau collège dans un cadre magnifique, pour vous permettre d'avancer dans votre parcours éducatif. Je compte que vous aurez à coeur, pour votre part, de respecter ce lieu".
Rendez-vous maintenant en septembre, pour la rentrée...et l'inauguration officielle.
mercredi 11 juin 2008
Emile-Gérard : un équipement de grande qualité au service de nos aînés
Cette manifestation bon enfant, organisée avec talent par la directrice de l'établissement Hélène Dewet et l'ensemble des personnels, marquait l'aboutissement des longs efforts qui furent nécessaires pour permettre la réalisation de ce bâtiment neuf, qui fait incontestablement d'Emile-Gérard l'établissement public le plus accueillant de notre département.
En tant que vice-président du Conseil général chargé durant dix ans des politiques départementales en faveur des populations âgées et en tant qu'élu du canton de Livry-Gargan, j'ai suivi l'évolution de ce programme, lancé en 1999, avec une attention toute particulière. Dans mon intervention, j'ai rappelé l'engagement du Département en faveur de ce projet, qui s'est élevé au total à près de 4,5 millions d'euros. Le résultat me conduit à penser que cet argent public a été utilement dépensé, pour permettre d'accueillir dignement, comme ils le méritent, les résidents de cet établissement.
Livry-Gargan est désormais doté d'un établissement d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes à la pointe de l'innovation dans ce domaine. Lorsque les travaux de réhabilitation du bâtiment "Joinville" seront terminés, 240 résidents pourront être accueillis, ce qui fera d'Emile-Gérard la plus importante structure de la Seine-Saint-Denis. Une fois de plus notre ville témoigne ainsi de son dynamisme et de la qualité des équipements qu'elle accueille sur son territoire.
dimanche 8 juin 2008
Pour nos petits, la Seine-Saint-Denis voit grand !
En me confiant, en tant que vice-président du Conseil général, la délégation à l'enfance, la famille et la santé, le 20 mars dernier, le président de notre Assemblée départementale, m'avait demandé d'agir vite sur ce dossier, qu'il avait présenté dès son discours d'investiture comme une priorité pour la mandature.
Après deux mois de travail intense, le plan proposé a été approuvé jeudi dernier à l'unanimité par l'ensemble des conseillers généraux, toutes tendances politiques confondues.
Si la création de places d'accueil en faveur de la petite enfance n'est pas une compétence directe et obligatoire des Conseils généraux, nous considérons qu'y contribuer constitue un enjeu éducatif pour les enfants et un enjeu économique et social pour les parents qui travaillent ou sont à la recherche d'un emploi. Améliorer cette offre et réduire les déséquilibres territoriaux sont donc des défis que nous voulons relever, pour permettre de faire réussir la Seine-Saint-Denis.
Le plan départemental de relance pour la création de places d'accueil destinées à la petite enfance se fixe pour objectif de permettre de disposer en Seine-Saint-Denis de 3 500 places supplémentaires d'ici 2011.
Pour tenir cet objectif, j'ai proposé trois grandes orientations :
- développer et rendre plus accessible l'accueil individuel : pour cela, nous créons dès le 1er septembre prochain une Allocation départementale accueil jeune enfant (ADAJE Seine-Saint-Denis), qui sera versée aux familles ayant recours aux services d'une assistante maternelle agréée (3 niveau d'aide en fonction des ressources : 120€ par mois et par enfant, 70€ par mois et par enfant, 50€ par mois et par enfant). Dès la rentrée, plus de 5 500 familles du département seront bénéficiaires de cette aide nouvelle et sans doute très rapidement un millier de plus.
- innover pour encourager le développement de l'accueil collectif : pour cela, nous généraliserons la pratique du multi-accueil dans les crèches départementales, nous encouragerons la création de micro-crèches dans les quartiers et nous participerons financièrement à certains projets de crèches d'entreprises.
- renforcer le partenariat avec les communes : les communes sont les collectivités locales qui ont vocation à créer de nouvelles structures d'accueil. Nous voulons mieux les accompagner financièrement (en doublant l'aide du Conseil général à l'investissement et en augmentant de 20% l'aide départementale au fonctionnement) et leur proposer la signature d'une convention petite enfance avec le Département.
Au-delà de la satisfaction d'avoir vu ce plan adopté à l'unanimité par l'Assemblée départementale, il me reste maintenant à agir pour traduire dans les faits la concrétisation et la réussite de ce plan. J'aborde cette nouvelle étape avec autant d'enthousiasme que la précédente.
Retrouvez le détail du plan sur mon site www.pascalpopelin.fr ou sur le site du Conseil général www.seine-saint-denis.fr ou en appelant le numéro vert 0 800 975 000
vendredi 30 mai 2008
Les Grands lacs de Seine et nous
Consécutivement aux élections municipales et cantonales de mars dernier, l'établissement public des Grands lacs de Seine, comme de nombreux autres organismes, a procédé au renouvellement de ses instances pour les trois prochaines années. J'en ai été réélu président, fonction que j'occupe depuis 2001. A cette occasion, j'ai rappelé les grands axes du programme de travail que j'entends mettre en oeuvre :
- poursuivre la gestion optimale des ouvrages pour permettre de remplir au mieux leur double mission : protéger l'agglomération parisienne des crues et garantir ses ressources en eau en cas de sécheresse,
- engager les travaux nécessaires à la pérennité des deux lacs-réservoirs les plus anciens : le barrage de Pannecière (Nièvre) mis en eau en 1949 et le lac de la forêt d'Orient (Aube) inauguré en 1966,
- conduire les études détaillées préalables au projet de réalisation à l'horizon 2015 d'un cinquième ouvrage, exclusivement dédié à la lutte contre les grandes crues : le projet de la Bassée (Seine-et-Marne),
- réfléchir à un élargissement des collectivités constituant l'établissement public des Grands lacs de Seine, pour lui permettre de disposer d'une assise à l'échèle de l'ensemble du bassin de la Seine (ou du moins sur la partie amont de l'agglomération parisienne du bassin),
- trouver les financements indispensables pour la réalisation de ces grands projets,
- mieux faire connaître du Grand public le rôle et l'action des Grands lacs de Seine.
dimanche 18 mai 2008
A propos du Syndicat des eaux d'Ile-de-France...
La gestion de l'eau est une question qui suscite désormais un intérêt croissant des élus, des associations et des citoyens, ce qui conduit la presse à en parler de plus en plus. Je m'en réjouis. Ce sujet complexe engendre parfois des polémiques, fondées -de manière délibérée ou par manque d'information- sur des éléments inexacts. Je le déplore.
Choisi à l'unanimité par les délégués socialistes du Comité syndical du SEDIF, je viens d'être réélu vice-président de cet organisme important, en obtenant l'ensemble des voix des 142 délégués, sans exception et toutes tendances politiques confondues.
J'entends exercer ce mandat dans la clarté et dans le respect du texte d'orientation adopté -sur ma proposition- par les délégués des 66 communes de gauche du Syndicat. J'en rends public le contenu sur ce blog :
Vitale pour l’Homme, l’eau ne peut être considérée comme un bien de consommation, même si sa fourniture aux usagers a un coût.
La loi a reconnu aux communes et donc à ses élus, la responsabilité d’assumer le service public de la production et de la distribution de l’eau potable dans notre pays. Dans ce cadre, les délégués des communes regroupées au sein du Syndicat des Eaux d’Ile-de-France doivent être, dans leur diversité, les porteurs des priorités suivantes :
- garantir la qualité sanitaire, la sécurité et la continuité de l’alimentation en eau à hauteur des besoins des territoires que le SEDIF a la mission de desservir,
- remplir cette mission en préservant l’environnement, en veillant au respect d’une ressource qui fait défaut à tant de populations de notre planète et en participant à la solidarité avec les territoires du monde qui souffrent du manque d’eau potable,
- maîtriser les coûts du service de l’eau et leur évolution au cours des prochaines années, en assurant une transparence totale de la gestion de ce service, afin de garantir aux usagers qu’ils bénéficieront bien des meilleures prestations au meilleur prix.
La mandature qui s’ouvre est marquée par le terme, au 31 décembre 2010, du contrat de régie intéressée qui lie le SEDIF à la société Véolia (ex Compagnie générale des eaux) depuis 1962. Malgré les nombreux avenants apportés au fil du temps à ce contrat, sa forme actuelle n’est plus adaptée au cadre législatif et réglementaire en vigueur. Le SEDIF doit donc, à l’occasion de cette échéance, décider d’un nouveau mode de gestion, qui ne pourra en aucun cas être la reconduction de la situation actuelle.
Par conviction, les délégués signataires du présent appel sont favorables à une gestion publique de l’eau, sous forme d’une régie publique.
Le Comité sortant unanime a mis à l’étude les quatre scénarii juridiques possibles pour l’avenir. Nous entendons que ces différentes options fassent l’objet d’une étude détaillée et d’un débat approfondi devant le Comité syndical mais aussi au sein des Conseils municipaux et avec les usagers, afin qu’une décision démocratique et éclairée, permettant de répondre aux priorités ci-dessus énoncées, soit prise dans des délais compatibles avec la mise en œuvre de toutes les options étudiées.
Nous sommes déterminés à continuer de peser, au sein du Comité et par la voix de nos représentants au Bureau, sur les décisions stratégiques et la gestion quotidienne du Syndicat. Nous réaffirmons notre attachement au SEDIF et notre volonté d’engager la recherche de synergies avec les autres collectivités de l’agglomération parisienne gérant des services de l’eau, en particulier la ville de Paris.
Sans remettre en cause la représentation de chacune des communes membres, nous nous engageons à œuvrer pour une évolution de la gouvernance du Syndicat permettant de prendre en compte la représentativité des populations desservies et de mieux les associer à la gestion du service public de l’eau.
mercredi 7 mai 2008
"Les ormes" : un établissement particulièrement utile aux personnes âgées de notre secteur
jeudi 17 avril 2008
Le Conseil général adopte un voeu sur la situation de l'Education nationale en Seine-Saint-Denis
Dès septembre 2008, près de 400 postes disparaîtront en Seine-Saint-Denis : 370 dans les collèges et lycées. 47 classes seront fermées dans le premier degré et les dispositifs d'aides aux éléves en difficultés souffriront de fortes baisses de moyens. Dans chaque établissement c'est le même constat : une dotation horaire globale (DHG) amputée, de 1 à 10 postes mis à la trappe, avec pour conséquence un affaiblissement constant du taux d'encadrement et une montée en flèche des heures supplémentaires.
La situation d'un certain nombre de nos collèges est préoccupante, les phénomènes de violence y sont en voie de recrudescence, les résultats aux examens y sont inférieurs aux taux nationaux. Le gouvernement, en poursuivant une politique uniquement fondée sur la réduction des dépenses publiques (1 heure supplémentaire d'enseignement lui coûte par exemple 2,3 fois moins qu'1 heure de titulaire poste), ne semble pas se préoccuper des conséquences à venir.
L'argument de la baisse démographique, avancé par le ministre, n'est pas recevable. Il convient en effet tout d'abord de prendre conscience du caractère temporaire de cette baisse : dès la rentrée 2011, les préadolescents du baby-boom 2000 seront accueillis dans les collèges et pourtant le président Sarkozy a annoncé le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux jusqu'à la fin de son quiquennat. Par ailleurs, cette approche comptable n'est particulièrement pas pertinente dans notre département, au vu de la crise que connaît aujourd'hui notre système éducatif. C'est pourquoi l'Etat devrait plutôt profiter de ce répit démographique pour améliorer le taux d'encadrement, mettre en place de nouveaux projets éducatifs et ainsi favoriser de meilleures conditions d'enseignement.
Enfin, cette approche comptable du système éducatif va également à l'encontre des efforts des collectivités locales et particulièrement du Conseil général, pour la réussite scolaire et de bonnes conditions d'enseignement (constructions et rénovations de collèges, financement à 50% de la carte Imagin'R, instauration du quotient familial pour la restauration dans les collèges, équipement informatique pour les élèves de 6e). Le Conseil général fait de l'éducation une priorité et souhaite encore renforcer son investissement pour la réussite des jeunes de notre département, mais cela ne doit en aucun cas dédouaner l'Etat de ses responsabilités. Notre action doit être complémentaire et non alternative.
Les choix politiques lourds de conséquences effectués par le gouvernement ne font qu'accentuer la fracture sociale, d'ores et déjà alarmante dans notre département. Pourtant il n'y a pas de fatalité. Le gouvernement Fillon, s'il a tant besoin de réaliser des économies, doit revenir sur les 15 milliards d'Euros de cadeaux fiscaux fait l'été dernier aux contribuables les plus fortunés.
En ce sens, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis demande à l'état de prendre la mesure de sa responsabilité et donc :
- d'organiser une table ronde réunissant l'ensemble de la communauté éducative et les pouvoirs publics afin de s'attaquer au défi de la réussite éducative dans notre département."
mardi 1 avril 2008
Je ne suis pas parti en vacances !
Pour ma part, les deux principaux changements sont intervenus au Conseil général : un nouveau président, une nouvelle équipe, une nouvelle organisation de travail qu'il convient d'ajuster durant les premières semaines. Et puis surtout, une nouvelle délégation, de nouveaux collaborateurs, de nouveaux dossiers avec lesquels il faut se familiariser au plus vite, pour être le plus rapidement possible efficace dans le travail. Je ne manquerai pas de vous rendre compte ici des premières réalisations concrètes de cette nouvelle mission.
Côté Livry-Gargan, les choses sont plus stables. Cependant, la mise en place de l'équipe élue, renouvelée largement, génère des tâches ponctuelles supplémentaires pour permettre à chacun d'appréhender dans de bonnes conditions son rôle et l'organisation de la mairie. Au début de mon premier mandat, j'avais apprécié que certains collègues, déjà dans la place, m'accueillent et me guident. Je me suis efforcé de faire de même. Nous avons également procédé, avec le maire et la direction générale, aux derniers ajustements du budget 2008, après le débat d'orientations budgétaires du 27 mars dernier, en vue de son adoption définitive le 10 avril prochain. Là encore, j'y reviendrai ici ou sur mon site.
Je m'efforce enfin d'honorer les nombreuses demandes de rendez-vous auxquelles je n'avais pu répondre au cours des derniers jours de la campagne, ainsi que les demandes de ceux qui ont préféré attendre les élections pour souhaiter me rencontrer. L'attente pour caler un moment pour chacun devrait rapidement se réduire, pour en revenir à la norme habituelle.
A bientôt donc, ici, à la mairie, dans Livry-Gargan, au Conseil général ou ailleurs...
jeudi 20 mars 2008
Claude Bartolone, élu président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, me confie un nouveau dossier au sein de l'exécutif départemental
Dans le respect des règles qui ont toujours régi les relations politiques au sein de la gauche, c'est donc l'un des nôtres, Claude Bartolone, député, ancien ministre et nouveau conseiller général de Pantin, qui a été élu 5e président du Conseil général par 30 voix contre 10 au candidat UMP Michel Teulet. Un moment historique pour tous les socialistes du département, que j'ai eu l'honneur de conduire de novembre 1998 à septembre 2007.
Après l'élection du président, il a été procédé à la mise en place du nouvel exécutif départemental pour les trois prochaines années. En voici la composition :
1er vice-président : Gilbert Roger (PS, Bondy) chargé du développement économique, de l'emploi, des relations européennes et internationales
2e vice-présidente : Josiane Bernard (PCF, Bagnolet) chargée de l'environnement
3e vice-présidente : Corinne Valls (Gauche citoyenne, Romainville) chargée des transports, des déplacements et de la voirie
4e vice-président : Pierre Laporte (PCF, Tremblay-en-France) chargé de l'autonomie des personnes
5e vice-président : Pascal Popelin (PS, Livry-Gargan) chargé de l'enfance et de la famille
6e vice-président : Daniel Guiraud (PS, Les Lilas) chargé du développement des territoires et de l'évaluation des politiques publiques
7e vice-président : Azzedine Taïbi (PCF, Stains) chargé du sport, de la jeunesse et de l'éducation populaire
8e vice-président : Mathieu Hanotin (PS, Ile-Saint-Denis) chargé de l'éducation, de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations
9e vice-président : Balli Bagayoko (PCF, Saint-Denis) chargé des services urbains et des nouvelles technologies
10e vice-président : Stéphane Troussel (PS, La Courneuve) chargé de l'habitat, de la politique de la ville et de la mixité sociale
11e vice-président : Jean-Charles Nègre (PCF, Montreuil) chargé de l'insertion, du développement social et de la formation professionnelle
12e vice-président : Emmanuel Constant (PS, Noisy-le-Grand) chargé de la culture.
Après dix années consacrées aux populations âgées, aux personnes handicapées et à l'insertion au sein de l'exécutif départemental, le nouveau président m'a donc proposé de relever un nouveau défi en prenant en charge les dossiers relatifs à l'enfance et à la famille (c'est à dire l'accueil de la petite enfance, la protection maternelle et infantile, l'aide sociale à l'enfance, la prévention et la santé). J'ai accepté avec enthousiasme cette responsabilité qui est au coeur des engagements pris par les candidats socialistes durant la campagne.
Ce matin dans l'édition Seine-Saint-Denis du journal "Le Parisien", à la question "Quels sont les premières décisions que vous prendrez en tant que président ?", Claude Bartolone répondait en effet : "Je veux m'attaquer au mode de garde du petit enfant en augmentant le nombre de places en crèche, notamment en misant sur le multiaccueil. En termes de places proposées par enfant, nous sommes passés derrière les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Il faut reprendre la première position". Voici donc une part de ma feuille de route pour les prochaines années au Conseil général. Je serai ainsi à pied d'oeuvre pour remplir concrètement l'engagement n°9 pris pour Livry-Gargan durant ma campagne : "participation financière du Conseil général à la réalisation de nouvelles places d'accueil pour la petite enfance à Livry-Gargan". Nous irons d'ailleurs sans doute bien au delà et rapidement, dans ce domaine.
Bien que n'étant plus directement en charge des populations âgées, des personnes handicapées et de l'insertion, dix années d'actions dans ces domaines me permettront de demeurer efficacement attentif aux dossiers locaux et aux situations personnelles des Livryennes et des Livryens concernés par ces politiques départementales.
Les instances du Conseil général et de notre ville étant désormais mises en place, les rôles de chacun étant connus, je vais maintenant pouvoir m'attacher de nouveau à honorer la confiance qui m'a été témoignée lors des dernières élections. C'est pour moi un honneur, un devoir, un plaisir.
samedi 15 mars 2008
Le nouveau Conseil municipal est installé. Alain Calmat a été réélu maire de Livry-Gargan
L'élection du maire s'est effectuée en début de séance, sous la présidence de notre toute jeune doyenne Madeleine Lemaire (68 ans), assistée par la benjamine Elodie Motte (23 ans), toutes deux membres de la liste "Pour Livry-Gargan en toute confiance". Seul candidat, Alain Calmat, maire sortant, a obtenu les 33 voix des membres de sa majorité, les 6 élus des trois listes d'opposition ayant fait le choix de voter blanc.
Il a ensuite été procédé à l'élection des 11 adjoints au maire. La liste proposée par Alain Calmat a elle aussi obtenu 33 voix sur 39 votants. Dès lundi, le maire donnera délégation aux nouveaux élus pour leur permettre de remplir leur mission durant tout le mandat. Ci-dessous, en avant première, la liste des adjoints avec leurs attributions :
1er adjoint au maire : Pascal Popelin (finances et affaires économiques)
2e adjoint au maire : Jean-Claude Vincent (jeunesse, sports et vie associative)
3e adjoint au maire : François-Xavier Robillard (culture et ressources humaines)
4e adjointe au maire : Danièle Marini (commémorations, citoyenneté et prévention de la délinquance)
5e adjointe au maire : Monique Govet (équipements de santé et insertion)
6e adjointe au maire : Jeanne Sultan-Maupas (action sociale et personnes âgées)
7e adjoint au maire : Serge Le Bozec (affaires scolaires et transports)
8e adjoint au maire : Georges Guilbert (travaux, voirie et réseaux)
9e adjoint au maire : Jean-François Magnien (environnement)
10e adjointe au maire : Marie-Laure Hodé (petite enfance)
11e adjointe au maire : Madeleine Lemaire (hygiène et sécurité des établissements recevant du public).
Alain Calmat a également indiqué au Conseil municipal qu'il confierait une délégation à 5 conseillers municipaux pour compléter l'exécutif municipal :
Gérard Cosimi (police municipale)
Alain Languedoc (entretien des bâtiments communaux)
Sébastien Constant (personnes handicapées)
Magali Dauba (centres de loisirs et activités périscolaires)
Armen Papazian (propreté et collectes)
Votre municipalité est désormais en place et s'est immédiatement remise au travail.
jeudi 13 mars 2008
Mises en place
Après cette séance inaugurale, deux autres séances du Conseil municipal sont d'ores-et-déjà prévues : jeudi 27 mars 2008 à 20h pour le débat d'orientations budgétaires et jeudi 10 avril 2008 à 20h pour le vote du budget 2008 de la commune. Toutes les séances du Conseil municipal se déroulent au château de la Forêt et sont publiques.
S'agissant du Conseil général, la séance d'installation est prévue jeudi 20 mars 2008 à 10h à l'Hôtel du département à Bobigny. Là aussi, la séance est publique.
* voici la liste des 39 nouveaux élus au Conseil municipal de Livry-Gargan :
Liste Calmat (33 élus) : Alain Calmat, Danièle Marini, Pascal Popelin, Marie-Laure Hodé, Jean-Claude Vincent, Monique Govet, Jean-François Magnien, Jeanne Sultan-Maupas, François-Xavier Robillard, Madeleine Lemaire, Serge Le Bozec, Magali Dauba, Georges Guilbert, Yvette Colson, Alain Languedoc, Sophie Bidault, Gérard Cosimi, Rose-Marie Chevalier, Sébastien Constant, Bernadette Renault, Armen Papazian, Sylvie Bardoux, Nouraddine Ettajani, Laurence Khloyan, Xavier Hébert, Marthe Guez, Henri Flikier, Murielle Bonsall, Jean-Luc Auger, Françoise Bitatsi, Dan Steinfeld, Elodie Motte, Jacques Djengou.
Liste Perret (4 élus) : Pierre Perret, Sébastien Gaspard, Michèle Tartare, Philippe Arnaud (consécutivement à la démission avant l'installation du Conseil municipal de Nicole Descamps qui figurait en 2e position sur cette liste...)
Liste Bryon (1 élue) : Isabelle Bryon
Liste Prudhomme (1 élu) : Gérard Prudhomme
lundi 10 mars 2008
Du fond du coeur, merci !
En 1994, alors candidat pour la première fois, j'avais obtenu au 1er tour 3 748 voix soit 31,8% des suffrages exprimés. En 2001, 5 454 voix soit 47,6%. Les résultats d'hier sont donc pour moi un formidable encouragement à poursuivre le travail entrepris. Ils m'obligent, vis-à-vis de toutes celles et tous ceux qui ont voté pour moi, dans leur grande diversité, bien au delà de mon camp politique. Ils me donnent le devoir d'être de nouveau, pour les six prochaines années, un élu engagé au service de tous les Livryens. J'aurai aussi à coeur de tenir intégralement les 24 engagements pour notre canton de Livry-Gargan pris durant la campagne. Je m'efforcerai enfin de convaincre tous ceux qui n'ont pas estimé utile de participer à l'élection cantonale d'hier de l'importance du Conseil général, dont je rappelle que le budget pour la Seine-Saint-Denis est de plus de 1 750 millions d'euros en 2008 (contre environ 75 millions d'euros pour notre ville de Livry-Gargan).
Je suis également très heureux du score exceptionnel (63,6%) obtenu dès le premier tour par la liste municipale conduite par Alain Calmat, sur laquelle j'avais l'honneur de figurer en 3e position. Lorsque l'on additionne le résultat que j'ai obtenu à l'élection cantonale, celui du candidat communiste et celui de la candidate écologiste (dont les sensibilités étaient partenaires de la liste "Pour Livry-Gargan en toute confiance" pour l'élection municipale), on observe que le choix des électrices et des électeurs de notre ville hier était très homogène pour les deux scrutins. Pour une élection municipale, un tel niveau n'avait pas été atteint à Livry-Gargan depuis 1977 !
A la mairie de Livry-Gargan comme au Conseil général, j'entends demeurer un élu local très actif aux côtés de notre maire qui sera réélu par le nouveau Conseil municipal samedi prochain.
Servir Livry-Gargan et les Livryens du mieux que je peux est ma passion. Merci encore du fond du coeur à toutes celles et tous ceux qui m'ont donné hier -de manière particulièrement motivante- la possibilité de m'y consacrer de nouveau pleinement au cours des six prochaines années.
Lien pour prendre connaissance des résultats de l'élection cantonale à Livry-Gargan, bureau par bureau : http://www.parti-socialiste-livry-gargan.com/Opinions/image/2008_cantonales.pdf
Lien pour prendre connaissance des résultats de l'élection municipales à Livry-Gargan, bureau par bureau :
http://www.parti-socialiste-livry-gargan.com/Opinions/image/2008_municipales.pdf
vendredi 7 mars 2008
Dernier message avant le 1er tour
Je voudrais tout d'abord vous appeler à voter massivement dimanche, tant pour les municipales que pour les élections cantonales. Ces deux élections sont tout aussi importantes l'une que l'autre. Elles sont un temps fort de notre vie démocratique, le moment où l'on choisit pour six ans les élus les plus proches du terrain, ceux qui ont à connaître de bien des aspects de notre vie quotidienne, même si chacun doit comprendre qu'ils ne peuvent pas tout (et donc ont le devoir de ne pas tout promettre).
Je voudrais ensuite vous appeler à voter de manière efficace. Rappelons en particulier que les élections cantonales se déroulent au scrutin uninominal majoritaire (et non à la proportionnelle). Il n'y a donc à l'arrivée qu'un(e) seul(e) élu(e) qui doit obtenir au moins 50% des suffrages exprimés. Il est donc important de porter son choix dès le premier tour sur le candidat que l'on souhaite voir gagner. Tout autre vote peut favoriser un candidat que l'on ne souhaite absolument pas voir élu...
Je voudrais enfin vous appeler à voter utile. Voter utile, c'est choisir le candidat qui a donné dans la durée le plus de preuves d'un engagement avéré au service de notre ville et de ses concitoyens. C'est choisir un candidat qui a su prendre des engagements précis, en rapport avec les compétences du mandat qu'il sollicite. C'est choisir un candidat qui sera capable -au sein de la future Assemblée départementale et en lien avec le future majorité municipale de Livry-Gargan- de se faire entendre. C'est choisir un candidat qui respecte tous les Livryens , y compris ses concurrents (en s'abstenant par exemple de les dénigrer de façon indigne). Bref, c'est choisir quelqu'un qui saura "faire le job" efficacement, remplir toutes les missions d'un conseiller général qui sont très diverses, demeurer proche et à l'écoute de chacun.
Durant cette campagne, j'ai fait le choix de vous présenter le travail que j'ai effectué au Conseil général au cours du mandat écoulé. Je me suis engagé clairement sur 24 points concrets et réalistes, qui forment un projet cohérent pour le développement de Livry-Gargan au cours des six prochaines années et qui pourront tous être tenus. Je me suis abstenu de toute polémique politicienne ou commentaire déplacé sur les autres candidats (même quand l'un d'entre-eux ne s'est pas privé d'user de ce type de méthode). Pour autant, je n'ai jamais fui le débat, ni mis mon drapeau dans ma poche, en particulier sur ce blog.
J'ai donc confiance dans le jugement de mes concitoyens, auquel je suis fier de me soumettre dimanche.
dimanche 2 mars 2008
Rien !
L'exercice est rapide : moins de cent mots ! Quelques petits chiffres sur le budget du Conseil général et surtout l'essentiel du message, écrit bien gros : "Que fait Pascal Popelin ? Rien !". Ainsi donc, je n'aurais même pas fait "un peu", ou "pas assez", voire même "mal". Non, rien puisqu'on vous le dit !
Tout ce qui est excessif est insignifiant. Il était d'ailleurs amusant d'observer la mine navrée d'une des personnes chargée ce matin de distribuer ce document si fin et nuancé. En réponse à mon interpellation courtoise sur le contenu, on me répondit : "Faut bien qu'on trouve quelque chose à dire... faut bien essayer de sauver les meubles !", ce qui atteste tout à la fois d'un moral d'acier et d'une confiance à toute épreuve en son candidat...
Ce petit tract m'a en tout cas donné envie de revisiter quelques vers de Rostand, dont les originaux (de bien meilleure qualité) sont inscrits dans ma mémoire d'escrimeur. Imaginons donc notre subtil auteur du tract en vicomte, fier de son trait : "Que fait Pascal Popelin ? Rien !". Ma réponse aurait alors pu être :
Ah ! non ! c'est un peu court jeune homme !
On pouvait dire... Oh! Dieu !... bien des choses en somme...
En variant le ton - par exemple, tenez :
Agressif : "Ce Popelin, socialiste né,
On comprend qu'en finances il ait un niveau crasse !"
Amical : "Il a fait au mieux, mais quoi qu'il fasse :
Parce que de gauche, ne passe pas le cap !"
Descriptif : "Pascal souffre d'un gros handicap,
Il prescrit les emprunts comme des pilules !"
Curieux : "De quoi sert cet homme ridicule,
Qui ne veut rien, monsieur, d'autre que notre peau ?"
Gracieux : "Aimez-vous à ce point les impôts,
Que nonchalamment vous ne vous préoccupâtes,
D'en alléger le poids qui pèse sur nos pattes ?"
Truculent : "Ca, Monsieur, lorsque vous sévissez,
Les effets de vos choix sont-ils bien acceptés,
Sans que les Livryens ne crient : pitié, assez! ?"
Prévenant : "Gardez-vous pour lui de revoter,
Offrez-lui du repos sous un beau parasol !"
Pédant : "L'animal seul, Monsieur, se prétendant
Pierre-Perret-une-énergie-forte-pour-Livry,
Saura demain régler pour vous tous vos ennuis !"
Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit,
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit...
Pour la scène du duel qui suit, je vous donne rendez-vous dimanche prochain, de manière pacifique et démocratique, dans les bureaux de vote de Livry-Gargan.
Et pour les internautes qui s'intéressent sérieusement au budget du Conseil général et à mon action dans ce domaine, je les invite à consulter la page suivante, un peu plus aride, j'en conviens : http://www.pascalpopelin.fr/images/pdfdiscours/2008_budget_cg93.pdf