lundi 11 février 2008

Rien ne sert de courir, il faut partir à point (La Fontaine)


Mercredi s'ouvrira la période de dépôt officiel des candidatures pour les élections cantonales. C'est dire si le scrutin du dimanche 9 mars approche. Je suis donc surpris de l'absence de campagne pour cette élection importante.


Pour ma part, je participe aux différents temps forts de notre vie locale, comme je l'ai toujours fait avant et après avoir été élu (voir la rubrique "photo" de mon site http://www.pascalpopelin.fr/). Je vais à la rencontre de mes concitoyens sur les marchés, mais il est vrai que je le fais de façon régulière depuis vingt ans, y compris, peut-être même surtout quand nous ne sommes pas en période électorale. Je continue de recevoir de nombreux Livryens dans ma permanence et de répondre aux courriers qu'ils m'adressent. Après avoir publié mon dernier bilan intermédiaire annuel de mandat en janvier (le 7e depuis ma réélection en 2001), j'affine les engagements que je présenterai prochainement pour le mandat 2008-2014. Mon site et ce blog rendent régulièrement compte de mon travail et de mes positions, en particulier sur les dossiers importants qui rythment la vie du Conseil général.


J'ai cependant le sentiment d'être bien seul pour animer le débat. A l'exception du candidat du Parti communiste français, qui a publié son projet, impossible de savoir à ce jour qui seront les autres participants à cette élection cantonale, dont le premier tour a tout de même lieu dans 27 jours... Alors bien sûr, je sais qu'il y en aura. Et je ne doute pas qu'ils trouveront des mots pour justifier leur candidature et critiquer ce qui a pu être fait jusqu'à aujourd'hui. Tout l'enjeu consistera alors, pour eux, à donner de la crédibilité à ces mots, qui ne pourront s'appuyer ni sur des actes (fussent-ils militants), ni sur le vécu de l'indispensable échange régulier avec les Livryennes et les Livryens.


Parce que j'aime la démocratie, je respecte mes concurrents et j'apprécie le temps de confrontation utile que constitue une campagne électorale, quand elle est menée dignement. J'en suis pour l'instant frustré, tout comme les Livryennes et les Livryens. Comment pourraient-ils d'ailleurs demain accorder leur confiance à des candidats qui donnent aujourd'hui si peu d'eux-mêmes pour se faire connaître, pour convaincre de leurs qualités personnelles, de leur connaissance des aspirations de la population et de la pertinence de leurs propositions ?


Je forme en tout cas le voeu que cette atonie n'éloigne pas mes concitoyens des urnes. Quand on connait l'importance des moyens et l'utilité des décisions qui se prennent chaque jour au Conseil général, il serait dommage de ne pas s'exprimer par le vote, afin d'être certain d'y être représenté par un élu motivé pour remplir sérieusement ce mandat au service de tous.

7 commentaires:

  1. Bonjour M. Popelin,

    Vous ne le savez pas encore mais nous avons un point commun de plus: nous attendons le nom de la personne investie pour les élections cantonales, notamment à droite. Contrairement à ce que vous pensez, il y a un postulant qui attend, et qui peut s'appuyer sur un échange régulier avec les Livryens, puisqu'il y a grandi, et parcourt lui aussi les marchés chaque week-end. Quant au débat, il est possible que vous en ayez déjà eu un peu avec lui, allez savoir. Mais son jeune âge l'a empêché pour l'instant de fréquenter les lieux de pouvoir que vous affectionnez tant. Ne doutez toutefois pas de son implication personnelle ni de son intérêt pour sa propre ville et son département.
    Là ou vous avez indéniablement raison, c'est sur le fait que le temps passe vite et qu'on ne peut pas présenter n'importe qui.

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  2. Réponse à towpypy :

    Je n'ai jamais pensé qu'il n'y avait pas de postulants à droite. J'observe simplement que certains d'entre-eux se réfugient pour l'instant dans l'anonymat.

    M'étant engagé en politique à 18 ans, ayant été élu à 27, je ne crois pas que le jeune âge soit un handicap. Ce qui compte, c'est moins l'âge que ce que l'on fait et la manière dont on se comporte.

    Sans considérer avoir atteint un âge qui confère l'image de la sagesse, je vais donc m'autoriser à vous donner un conseil, qui vous sera peut-être utile pour la suite (dans quelques jours si j'ai bien compris, ou plus tard sait-on jamais) : évitez la méchanceté gratuite, elle est inutile et peut parfois se retourner contre son auteur.

    Ainsi, quand vous indiquez avoir pour l'instant été empêché de fréquenter les lieux de pouvoir que j'affectionnerais particulièrement, rien dans votre propos n'étaye ce goût que vous me prêtez, mais tout laisse supposer que vous concevez personnellement du dépit de ne pas encore les connaître. Ne vous impatientez pas, cela viendra. Mais si je me fonde sur ma propre expérience, vous risquez alors d'être un peu déçu !

    Salutations républicaines,
    Pascal Popelin

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  3. Cher M. Popelin,

    L'éventuel postulant à la candidature à droite et qui serait éventuellement jeune ne se réfugie pas dans l'anonymat pour cette élection. Il attend juste d'avoir gagné la confiance de ses aînés, j'imagine... Car après tout, si tel n'était pas le cas, à quoi bon faire du tapage sur son nom !
    Par ailleurs, vous me parlez de méchanceté gratuite. Il me semble que vous êtes un peu susceptible ou que vous m'avez mal lu.
    Lorsque je parle de goût pour les lieux de pouvoir, il ne s'agit pas d'une attaque. J'estime que quand on est candidat à une élection, c'est toujours parce qu'on veut fréquenter un lieu de pouvoir, et c'est légitime puisque le but de tout engagement politique est de défendre ses idées ou c'est possible. De plus, vous m'amusez un peu en vous offusquant de ma remarque puisque vous êtes adjoint au maire, conseiller général et ex-candidat aux législatives ! Encore une fois, ce n'est pas un reproche.
    Et donc cet éventuel candidat affectionnerait probablement de connaître les lieux de pouvoir, ou plutôt de décision, pas plus ni moins que vous. Mais il sait très bien que ce n'est pas pour cette année. L'engagement politique ne se résume pas au goût des mandats, et vous le savez mieux que moi, puisque vous avez rédigé un article sur les valeurs qui motivent votre action. Et personnellement, rassurez-vous, je ne conçois pas le moindre de dépit de ne pas connaître ces lieux, je vis au jour le jour. Et je défends toujours mes amis, comme je l'ai fait pour Pierre Perret.
    Un dernier mot sur l'anonymat. Mon petit doigt me dit que le potentiel candidat vous a déjà laissé nombre d'indices vous permettant de l'identifier à coup sûr, et volontairement. Rassurez-vous, ce n'est pas un fuyard.

    Salutation démocratique mais sincère,
    Towpypy

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  4. Towpypy, une élection se prépare dans le respect de ses concitoyens !
    Les tâches d'un conseiller général étant lourdes, essentielles, importantes, nous aimerions pouvoir juger de ses capacités, de porter des projets sociaux, culturels, économiques etc..., là nous en sommes privés !
    S'il préfère rester dans l'ombre, quelles seront ses perspectives s'il devait nous représenter un jour ???
    Le candidat socialiste, lui ne se cache pas et nous explique de façon détaillée et régulière ce qu'il a su obtenir, (même en tappant du poing sur la table), ce qu'il attend, envisage pour nous !

    En attendant avec impatience le nom de l'homme qui reste dans l'anonymat, je vous propose une petite vidéo très représentative ...

    http://www.dailymotion.com/video/x4arlb_tout-ce-qui-brille_politics

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  5. Bonjour les contradicteurs...

    J'avoue que ce dernier texte de toxpypy m'a laissé un peu perplexe... J'ai toujours pensé que l'inexpérience en politique était un handicap. Je me dis aussi que l'inexpérience dans tout les domaines est un handicap.
    En revanche, en politique, quelques exemples me prouvent le contraire.
    En football, on dit souvent que l'expérience compense le manque de talent.
    Ce dont je suis sur, c'est que Pascal Popelin n'est pas un acharné du pouvoir. C'est d'ailleurs un reproche qu'on pourrait lui faire. Il n'est pas animé par cette soif de pouvoir...
    Alors oui, en politique, c'est un handicap. Enfin, en même temps, je ne le connais pas beaucoup... je dois l'admettre.
    Et pour conclure, c'est qu'au moins, il accepte les messages contradictoires sur son blog, qu'il donne la parole "en toute liberté" à ses adversaires politiques. Et ça montre bien qu'il ne se cache pas, qu'il est ouvert au débat, qu'il prends la peine de répondre... Pas sur que certains de ses adversaires agissent de la sorte.
    Je ne sais pas si donner la parole à des millitants opposants soit à son avantage (encore que...). Mais c'est une qualité prépondérante en politique.

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  6. http://bp3.blogger.com/_7a4WSh3xxwI/R61fXsqGAoI/AAAAAAAAAgY/h6kJddmx5zE/s1600-h/1997.jpg

    Après l'histoire du stylo de Sarko, voici celle du stylo d'un Député qui a plein de temps :-)

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  7. pretty cool stuff here thank you!!!!!!!

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